Escape to Barcelona
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 Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne

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MessageSujet: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMer 14 Mar - 21:47


Shannon & Cheyenne

    Ay amor es una tortura perderte


Cheyenne eut bien du mal à utiliser le numéro que lui avait donné Shannon. Elle l’avait soigneusement enregistré dans son téléphone, mais n’avait pas osé l’appeler. Elle était restée plusieurs minutes, le doigts que la touche d’appel avant de se raviser. Elle lui avait finalement envoyé un sms. Plus facile que de parler de vive voix. Oui, la belle avait peur d’entendre sa voix. Il n’avait pas eu le temps de lui répondre lorsqu’elle avait avoué l’aimer. Elle avait vu ses yeux brillants de larmes, mais comment l’interpréter? Cela pouvait être de l’émotion comme de la pitié pour l’amour impossible de l’espagnole. Le fait qu’il l’avait embrassé avant de partir la rassurait un peu, mais ça ne changeait pas grand-chose. Il lui avait donc fallu deux jours avant de se décider à lui envoyer ce message. Elle était à la boutique et aidait une femme venu en vacances seule, sans son fiancée, à lui choisir un cadeau. Lorsqu’elle fut partie, elle réalisa qu’elle voulait faire comme cette femme, avoir quelqu’un à qui faire des cadeaux. Elle avait passé encore plusieurs minutes à se décider sur quoi écrire exactement. Après tout, il était partie tellement précipitamment, sans même répondre à ce qu’elle venait d’avouer. Une autre femme lui en voudrait sans doute d’ailleurs, mais Cheyenne avait déjà eu du mal avec ce qui se passait dans sa tête. La seule chose potable qu’elle trouva finalement, était un « C’est Cheyenne. » Un peu court. Au bout d’un long moment d’hésitation, elle avait finalement ajouté « On peut se voir.? » Et l’avait envoyé rapidement, avant de changer encore d’avis. Si elle avait continué à se rythme là, dans un mois elle n’aurait toujours pas contacté Shannon. Il lui avait répondu, et l’avait invité à diner chez lui. Elle accepta, sans réfléchir, ce n’est qu’après qu’elle se rendit compte qu’elle avait accepté de se rendre chez lui. Dans le genre je me jette aveuglément dans la gueule du loup, elle faisait fort. Elle avait tellement envie de le revoir qu’elle n’avait même pas pris deux secondes pour analyser son invitation. S’il avait l’intention de l’envoyer balader, c’était bien cruel de la faire venir chez lui.

Le soir du dit diner arriva bien vite et Cheyenne avait bien du se faire à l’idée qu’elle allait aller chez lui. Surtout que maintenant elle avait une autre question, bien différente. On s’habille comment pour aller chez son ex à qui on avoué avoir encore des sentiments? Malheureusement, il n’existait aucun manuel pour aider dans ce genre de situation. Il lui restait les conseils de sa grand-mère…. « Mets ta belle robe rouge! » « Abuelita, je veux pas qu’il ait toute la soirée ma cicatrice sous les yeux. » « Tu es tellement belle, chica, qu’il ne verra rien. » Cheyenne aurait voulu en être aussi sûre. Refusant donc toute les jupes et robes qu’elles avaient, elle se reporta donc vers ses pantalons. Elle opta finalement pour le blanc, qui lui moulait si bien les hanches. Pour le haut, elle hésita aussi. L’intégrale blanc ne lui disait pas grand-chose. « Ta tunique en dentelle noire. » Lui souffla sa grand-mère. Cette femme était décidément pleine de bonnes idées. La jeune femme l’écouta donc cette fois-ci. Elle enfila un débardeur blanc, avant de passer sa tunique. Une tunique au manches amples. Un cadeau de sa abuela lorsqu’elle était arrivé à Barcelone. Enfin prête, elle pu quitter la maison, son sac et une bouteille de rosé en main. Elle avait hésité à ramener quelque chose ou pas. Et surtout quoi prendre. Elle avait trouvé que l’alcool était une mauvaise idée, ne tenant pas du tout la boisson. Mais rien d’autre ne lui était venu à l’esprit. Alors, autant choisir elle-même son alcool. Avant de partir, elle fit les dernières recommandations à sa grand-mère. « Alors surtout s’il t’arrives quoi que ce soit… »  « J'appelle Joaquim! » coupa sa mamie. Cheyenne fronça les sourcils. « Abuela… » « Il vit tout juste à côté, toi il faudra que tu traverses toute la ville pour venir. » Elle devait avoué que sa grand-mère avait un grand sens pratique, mais elle avait aussi une santé fragile. « Profites de ta soirée, guapa. S’il m’arrives quelque chose, je t’appellerais tout juste après Joaquim! » Ne laissant sa petite-fille dire un mot de plus, elle referma la porte. Cheyenne n’eut alors pas d’autre choix que de se diriger vers sa voiture. Elle n’aimait pas vraiment prendre le volant, plus depuis son accident. Et ce soir, étant stressée par sa soirée, elle ressentait encore davantage la peur dû aux engins à moteur. Pas très bon avant de conduire. Elle roula donc doucement jusqu’à arriver chez Shannon. Tellement lentement qu’on aurait pu croire qu’une mamie tenait le volant. Le principal était d’arrivé à destination entière pas vrai? Peu importe le nombres de fois qu’on l’insultait sur la route. De toute manière les gens sont fous sur la route. Tous plus hargneux les uns que les autres.

Elle se gara en bas de chez Shannon et sortit de l’auto. Elle attrapa son sac et la bouteille et referma sa portière derrière elle. Elle regard quelques instants l’immeuble avant de prendre une grande inspiration et de se diriger vers la porte de l’immeuble. Elle chercha le nom Madison à l’interphone et sonna. La voix du pompier s’éleva à travers l’appareil. La gorge, l’estomac et le cœur de Cheyenne se nouèrent. Elle entendait à peine sa voix et déjà elle commençait à ressentir une émotion. « C’est moi » dit-elle dans le micro, d’une voix qui lui surprit à être si claire malgré le torrent à l’intérieur d’elle-même. Il lui ouvrit la porte et lui indique l’étage. Elle grimpa donc jusqu’à la porte de son appartement. Elle se stoppa devant, se demandant comment allait bien se passer cette soirée. Dans tout les cas, elle était heureuse d’être avec lui, parce qu’être loin de lui, était une véritable torture! Elle leva donc le poing et toqua à la porte.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMer 14 Mar - 23:36

La vie et ses mystères. Pourquoi le ciel est bleu, pourquoi le soleil brille, les oiseaux chantent, mon ex ne me rappelle pas ... Tant de questions qui trouvent des réponses bien vides de sens. Shannon se posait es questions depuis l'autre jour où il avait rencontré Cheyenne dans le centre-ville. Elle était si belle et lui si stupide. Ils avaient parlé jusqu'à en arriver à de dures révélations mais la conversation fut écourtée par le devoir de pompier du jeune homme. Rentré chez lui, il attendit que la belle le rappelle, vérifiant si son portable était allumé, le gardant en main en toutes circonstances. C'était comme lorsqu'ils se disputaient et que l'un raccrochait, ils attendaient toujours quelque minutes avant que le téléphone ne sonne de nouveau pour recommencer une discussion et à présent que Shannon attendait, il se sentait idiot d'être aussi enfantin dans ses actes et décida de sortir s'aérer. Cela faisait presque vingt-quatre heures qu'il avait laissé la jolie Cheyenne et il ne tenait plus, craignant qu'elle ne rappelle pas aussi, il fit ce qu'il n'avait pas fait depuis bien longtemps, parler à Caleb. Les deux amis se voyaient très souvent, faisant le même métier sans jamais s'être concerté plus jeunes. Ils n'étaient pas de la même unité mais se croisaient souvent à la caserne et parvenaient à se prévoir des sorties ou déjeuner en famille, Shannon étant très apprécier de Madame Matthews son épouse et de leur petite fille dont il était le parrain, de ce fait il n'était pas rare que le jeune Américain se fasse inviter pour tout et n'importe quoi. Ça lui plaisait et sa filleule éétait une adorable fillette qui allait bientôt fêter ses deux ans.
Mais le grand brun avait d'autres soucis en tête et avait fait appelle à Caleb pour parler de Cheyenne, lui expliquant qu'il l'avait revu après cinq ans et avaient parlé jusqu'à ce qu'elle dise l'aimer et qu'il attendait son appel désormais. Autant de choses qu'il n'avait jamais dit de peur que l'on se moque de lui et rien ne vint. Bien au contraire, son ami avait été plutôt compréhensif et lui avait donné quelques conseils ou idées pour emballer la demoiselle puisqu'il tenait tant à ce que tout reprenne comme avant. « Et t'as intérêt à la ramener à la maison si ça marche j'te préviens ! Ça fait tellement plaisir de voir que t'es humain finalement ! » lâcha Caleb en rigolant, envoyant une tape violente dans le dos de son ami. L'autre ne trouva qu'à rire à cette phrase, l'optimisme prenant le dessus, il se disait que Cheyenne aimerait beaucoup Caleb et sa femme comme si c'était déjà envisageable que quelque chose se passe lors de cette prochaine rencontre. Mais il n'avait pas encore de nouvelles. Ce n'est qu'après une intervention mouvementée qu'il constata qu'il avait un texto d'un numéro qu'il ne connaissait pas. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu'il vit apparaître le message. Il répondit aussitôt, sans réfléchir. « Bien sûr ! Demain soir chez moi ? » demanda-t-il simplement. Il avait écrit ça comme par réflexe et n'avait pas songé qu'elle ne connaissait pas son adresse ici, à Barcelone. Il attendit qu'elle réponde et lui donna son adresse par texto avant de rentrer chez lui mettre un peu d'ordre.

La maison était toujours propre mais à la venue de la belle Espagnole, il avait les petits plats dans les grands comme on dit, prenant soin de ne rien laisser traîner. Le soir il avait cherché ce qu'il pourrait faire à dîner. Jamais encore il n'avait cuisiné pour Cheyenne, jamais plus qu'une plâtrée de pâtes étant donné qu'ils sortaient souvent au restaurant ou soupaient à la cafétéria du campus, il ne savait donc pas ce qu'il devait faire mais opta pour une recette offerte par Sofia avec le nécessaire et l'aide pour préparer ce plat typiquement espagnol, la paella. Il n'en avait jamais fait et si la femme de son meilleure ami n'avait pas était là pour lui apprendre, il n'aurait jamais réussit à garder patience. Alors que l'heure avançait, il était temps de laisser un peu tout ça pour s'habiller. Mais il fallut prendre une bonne douche avant cela pour se débarrasser des odeurs de fritures. Il en profita pour mettre une touche de parfum histoire de faire tourner la tête de Malia, il devait bien l'avouer oui, il espérait que cette soirée serait grandiose et qu'ils pourraient parler sans distractions ni personne autour.
Il n'était pas de service ce jeudi soir et avait donc laissé son biper près de l'entrée, où trônait une photo de Selena et lui datant de quelques semaines déjà et dont il était fier puisqu'il venait de lui offrir un petit tricycle qui lui avait fait pensé à une moto lorsqu'il l'avait vu. Pour lui qui n'avait pas de cadets, il devait admettre adorer s'occuper de cette petite princesse. Il lui apprenait à taquiner son père comme il se devait, ce qui n'agaçait presque pas Caleb tellement il était heureux. Sur cette commode que sa mère lui avait acheté se trouvait une autre photo, celle de son premier jour à la caserne de Manhattan, devant un joli camion rouge qu'il avait admirer des années durant. Il était plutôt fier de son parcours et ses décorations sur un ou deux murs et dans sa vitrine le rendait plus joyeux. Il savait pourquoi il se levait le matin. Bon ce matin il s'était lever pour être prêt pour le cas où les wagons se raccrocheraient avec la señorita Stanton mais qui allait dire que c'était une mauvaise raison hein ? Lorsque le téléphone de la porte d'entrée sonna, il avait à peine enfilé sa chemise. Ce pouvait être Cheyenne et il devait lui ouvrir au plus vite. Oui, c'était elle confirma sa douce voit. Il appuya sur le bouton. « Vas-y monte, Deuxième étage à droite ! » luit dit-il en tentant de camoufler son excitation. Racrochant, il se dépêcha de boutonner sa chemise blanche dont il laissa ouvert les deux boutons du haut, gardant cet air classe et décontracté qui lui allait si bien.

On frappa à la porte et le temps s'arrêta. Shannon n'osait plus ouvrir la porte bien qu'il se tienne juste derrière. Mais il l'ouvrit et pu voir la demoiselle qu'il ne put s'empêcher de reluquer des pieds à la tête. « Tu es en beauté ce soir. » dit-il en la serrant un instant contre lui, s'imprégnant de sa délicate odeur florale. Il s'écarta alors pour la laisser entrer. « Entre je t'en pris, fais comme chez toi. » ajouta le jeune homme en détaillant les courbes que Cheyenne laissait entrevoir dans son pantalon. Il referma la porte alors et l'invita à s'asseoir au salon, récupérant la bouteille qu'elle avait apporté. « Tu n'aurais pas dût. Merci ma puce. » Il sourit avant de se détourner, les yeux écarquillés et la chaleur montant en lui. Il fallait qu'il se rappelle que, bien que son amie soit ici, rien ne lui donnait le droit de se croire de retour à la fac et lui donner des surnoms comme ceci. Il alla en vitesse dans la cuisine pour sortir quelques douceurs à grignoter et une petite bouteille de bon vin qu'il avait acheté avec un ami. Ils boiraient le rosé de la belle Espagnole durant le dîner, ce serait plus de bon goût.
Revenant vers Cheyenne, il la trouva tout à fait en accord avec le décors, comme si c'était normal de la voir ici. Quand on repense que deux jours auparavant elle avait dit l'aimer encore depuis tout ce temps, il s'en voulait d'avoir un métier si prenant qu'il n'avait pas le temps de s'épancher. Ça n'aurait servit à rien de lui dire qu'il l'aimait s'il ne pouvait finir sa phrase par l'empressement de l'appel. Ils avaient mit du temps à éteindre le feu et Shannon avait encore jouer les héros en se jetant avec un collègue dans les flammes pour sortir une femme et son chien de l'appartement qui avait prit feu, déclenchant l'alerte générale de l'immeuble. L'excitation était grande et les curieux trop présents mais il ne pouvait les blâmer, il avait été comme eux à observer le travail de ces héros. Aujourd'hui, il en était un pour quelqu'un certainement, un Super Man en puissance qui ne reculait devant rien. Mais ce soir, tout serait fait pour sa Malia, espérant que rien ne se passe mal. Il s'installa donc près d'elle sur son sofa et lui avec un sourire. « Je suis content que tu sois venus. Tu vas bien ? »
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyJeu 15 Mar - 13:15

Derrière cette porte, Cheyenne pouvait se poser des tas de questions. Des questions qui se bousculaient dans sa tête brune très rapidement. Elle se demanda si elle ne devait pas s’enfuir, si elle avait bien choisit sa tenue, si cette soirée allait bien se passer… Elle poussa même le vice à penser à ses sous vêtements. En trente secondes, elle s’imagina plusieurs scénarios pour cette soirée. Le scénario tragique, où elle partait en larmes; le scénario torride où il lui arrachait ses vêtement -ce qu’elle ne savait pas si elle apprécierait ou pas, après tout perdre sa magnifique tunique lui ferait de la peine- et puis le scénario romantique, où il lui avouait à son tour qu’il aimait. Bon certes le dernier scénario n’excluait pas forcément le deuxième. Et vice versa. Au final, tout ce qu’elle faisait c’était se torturer l’esprit alors que le seul moyen de savoir comment allait être cette soirée était de la vivre.

Il se passa quelques instants avant que la porte ne s’ouvre et qu’elle ne découvre Shannon, resplendissant dans sa chemise. Automatiquement, elle lui rendit son sourire. Comment faire autrement face à lui? Elle ne pouvait lui résister. « Merci. Tu n'es pas mal non plus» lui dit-elle lorsqu’il la complimenta sur sa tenue. Elle était ravie de voir que faire des efforts pouvaient payer. Elle devrait inviter à chère grand-mère au restaurant pour la remercier de son aide. Lorsqu’il la serra dans ses bras, elle lui rendit son étreinte, même si en ayant les mains prises c’était loin d’être facile. Elle appréciait tellement cette étreinte qui eu le don de la détendre un peu. S’il se comportait ainsi, c’est que les choses n’allaient pas s’envenimer, pas vrai? Il l’invita finalement à entrer. Il la remercia pour la bouteille avant de disparaitre rapidement en cuisine. Elle déposa son sac dans l’entrée avant de regarder autour d’elle.

Il fallait bien l’avouer, elle était curieuse de découvrir l’intérieur de Shannon. Elle avait l’impression d’ainsi en découvrir un peu plus sur sa vie. La première chose qui lui sauta aux yeux fut l’importance de son travail de pompier. Entre les photos et les médailles, on ne pouvait pas passer à côté. Elle ne pouvait qu’être heureuse pour lui. Quand ils étaient à la fac, il en parlait tellement. Cheyenne n’avait jamais pu nier qu’il n’aimait pas la voix qu’il suivait tout deux. Elle s’était son dada, mais Shannon n’était pas comme elle. Il n’aspirait pas aux mêmes choses. Quoique elle-même ne savait plus si elle avait envie d’un jour reprendre la suite de son père. Elle aimait tellement sa petite boutique. Enfin, elle avait encore du temps devant elle avant d’y penser. Elle continua a regarder les photos de Shannon, découvrant petit à petit sa nouvelle vie. Elle tomba alors sur une photo de lui et d’une petite fille. Elle fronça les sourcils. Shannon et une enfant. Elle resta un instant bloquée sur cette photo. Il ne pouvait pas avoir une fille. Non, ce n’était pas possible. Elle se torturait toujours l’esprit lorsqu’il revint avec de quoi grignoter et des verres de vins. Elle prit le verre qu’il lui tendait. « Merci. » Puis ils s’installèrent dans le canapé. Non, elle ne lui demanderait pas qui était la petite. Du moins pas pour l’instant.

« Je suis content que tu sois venu. Tu vas bien? » « Moi aussi je suis contente d’être là. C’est bien pour ça que je ne peux qu’aller bien. » Certes elle était plus que stressée et se demandait toujours si le voir dans un lieu public n’aurait pas été mieux, mais elle ne pouvait nier que de le voir lui faisait énormément plaisir. Même si elle avait hésiter longuement avant de lui envoyer un message, ce n’était pas parce qu’il ne lui manquait pas. Au contraire, depuis leurs retrouvailles, elle n’avait fait que penser à lui. Il aurait pu difficilement en être autrement. Mais pour le moment, elle préférait ne pas s’épancher sur ça. Pas la peine de lui faire part de ce genre de sentiments si de toute manière, il ne ressentait rien pour elle. Elle reprit donc sur le ton de la conversation. « En tout cas ça sent bon! Qu’est-ce que tu nous prépare de bon? » Elle devait l’avouer, elle était curieuse de gouter à sa cuisine. Ils étaient restés un ans ensemble et pourtant il n’avait pas une seule fois cuisiner pour elle. C’est vrai que la plupart du temps ils mangeait à l’université. Ils n’avaient pas de cuisine dans leur chambre étudiants. Elle-même n’avait jamais cuisiné pour lui. Si les choses s’amélioraient entre eux, elle devrait remédier à ça. Après tout, elle était devenu une assez bonne cuisinière à force cuisiner pour sa grand-mère. Mais pour qu’il y est une prochaine fois, il faudrait déjà que cette soirée là se passe bien.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyJeu 15 Mar - 14:28

Tout se passerait bien, s'était convaincu le jeune homme avant d'ouvrir la porte de son appartement. Après tout, pourquoi cela déraperait si les deux étaient encore amoureux l'un de l'autre ? Le seul risque pouvait être que Cheyenne change d'avis entre temps au vue de la rapidité de mouvement de son ami pour partir travailler. Non pas que cette conversation ne lui plaise pas ou bien qu'il ne ressente rien pour la jeune femme, il n'avait simplement pas le droit de se défiler de ses obligations pour le moins importantes puisqu'il s'agissait de sauver des vies, toutes plus importante les unes que les autres. Et comme il le savais – ou du moins l'espérait de tout cœur – Cheyenne allait le rappeler et ils pourraient terminer cette discussion sur ce qu'ils allaient faire, à savoir reprendre là où ils s'étaient arrêtés cinq ans plus tôt, en changeant du tout au tout pour lui, ou bien disparaître de leurs vies pour ne plus jamais se croiser alors qu'apparemment ils vivaient dans la même ville sans jamais l'avoir sût depuis l'arrivée de Shannon. Il faudrait d'ailleurs qu'il pense à lui demander depuis quand elle était ici. Il espérait ne pas paraître trop pathétique durant la soirée, des fois que la belle se moque de sa venue ici et de son espagnol qu'il parvenait à maîtriser mais dont l'accent pouvait parfois laisser à désirer. Elle riait toujours de sa prononciation à l'université, quand elle lui apprenait des mots ou des phrases d'une banalité effrayante.

Mais maintenant que la jolie brune était entrée, il semblerait que notre Dom Juan est perdu de sa splendeur, ne parvenant à se défaire de ses pensées qui ne désiraient qu'elle, maintenant, après, sans vouloir la laisser repartir. Il l'était peut-être dingue de penser à elle autant, il n'avait d'ailleurs pas osé aborder le sujet de cette obsession à son ami Caleb l'autre jour, car il se trouvait stupide lui-même, donc inutile d'avoir une autre personne qui pense cela de vous. Mais le beau New Yorkais déclara enfin qu'il était heureux de le voir ici, dans son appartement. Ce sentiment était partagé et savoir qu'elle se sentait bien en sa présence le rassurer sur la tournure des évènements. Il avait douté un instant sur sa venue mais gardait en tête qu'elle le joindrait tôt ou tard, peu importe le temps que ça prendrait, mais elle aurait de toute manière finit sur ce canapé, à ses côtés, il y comptait bien. Il lui sourit, hochant la tête comme pour lui signifier qu'il allait également bien.

Quelques secondes plus tard, Malia sembla prendre conscience de ce qui mijotait dans la cuisine et s'empressa de demander ce qu'il avait préparé. Le brun eut un sourire crispé, ne sachant si son idée de plat typique allait lui plaire, ou même s'il avait fait ce qu'il fallait avec la recette de Sofia. « Et bien, je me suis essayé à la cuisine Espagnole, histoire de faire honneur à ma ravissante invitée. J'ai tenté la paella, j'espère que ça sera bon et te plaira. C'est la première fois que j'essaie ça. » Pour le coup, il grimaça, peu sûr de lui. Il cuisinait ce qu'il connaissait d'ordinaire, savait faire une pizza maison ou des pâtes accompagné d'une viande, mais ce soir il souhaitait impressionner la demoiselle en préparant un plat bien de chez elle et pas trop compliqué ou qui vous file une sale haleine. Hé ! Des fois que la soirée tourne à son avantage, ce serait dommage qu'il sente l'oignon ou le poisson, il détestait ça, c'était si peu excitant. Normalement, tout se passerait bien, il n'était pas bête et savait faire cuire du riz, après c'était le reste qui pourrait être un peu plus compliqué. Shannon était un peu un enfant de la malbouffe, ayant toujours grandi aux États-Unis, pays du fast food, s'il ne faisait pas autant de sport il serait peut-être obèse ouais, mais comme il passait des heures à la salle de musculation les matin de repos, cela ne risquait pas de lui arriver alors il pouvait se jeter sur les pizzas et autres burgers qui lui tombaient sous la main.

Il but une gorgée de vin et piocha un bout de saucisson avant de regarder Cheyenne. « Qu'est-ce que tu pense de mon chez moi alors ? Pas trop... « bombero » ? » Il rit doucement, trouvant ce mot tellement moins significatif. En anglais, sa langue natale, on savait que fireman était clair et précis quant a travail qu'accomplissaient ces soldats du feu, mais pour lui bombero était un mot hors norme, dont il aimait tout de même la consonance, et le voir écrit sur ses vêtements de travail. Lui-même jeta un regard à son appartement, admettant qu'on ne pouvait pas louper sa vitrine où trônait son magnifique casque doré sortant de ses premiers temps dans le métier. Il espérait ne pas avoir de réflexion sur les photos de ses amis, comme elle les « connaissaient » sans jamais les avoir rencontrés, cela pouvait faire remonter quelques ressentiments. Mais cette fois-ci, Shannon n'avait pas le droit de faire l'andouille, il avait promis à Caleb de lui présenter l'élue de son cœur si cette soirée se passait comme il le souhaitait. Il le ferait donc, ayant trop souffert depuis la séparation pour recommencer ce jeu de cache-cache. Il avait parlé, il continuerait.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyDim 18 Mar - 15:59

Le bienfait de subir une lourde rééducation, c’est qu’on fait du sport, beaucoup de sport. On découvre des muscles dont on ne soupçonnait même pas l’existence. Mais surtout, Cheyenne a pu voir son corps se modeler aux sports sans trop faire attention à ce qu’elle mangeait. Un bon point lorsque l’on débarque chez sa grand-mère et qu’elle se met à vous cuisiner chaque jour un nouveau plat plus gras que les précédents. Abuelia faisait partie de ses personnages âgées qui pensent que mieux vous manger, mieux vous vous portez. La santé se défini par le poids que vous avez. Cheyenne essayait donc constamment de ne pas vexer sa grand-mère. Le sport fut donc son meilleur allié contre la prise de poids. Par contre, certains plats espagnols ont commencés à lui faire horreur. Elle aimait son pays natal, ce qui englobaient son art, sa langue et aussi sa cuisine. Seulement à force de gouter l’art culinaire espagnol, elle commençait à faire une overdose de certains plats., au plus grand déplaisir de sa grand-mère. Mais au fur et à mesure que les mois passaient, la vieille femme devint de plus en plus faible, et bientôt c’était Cheyenne qui du s’occuper des repas. D’ailleurs ce soir, avant de partir, elle avait laissé une assiette au frigo, que sa abuelita n’aurait plus qu’à réchauffer au micro-onde. Quand à Cheyenne, Shannon lui annonça qu’il lui préparait une paella. Le jeune homme avait eu un coup de chance, il avait choisit l’un des plats qu’elle appréciait toujours. Elle adressa alors un sourire. « J’ai hâte de goûter ça. » Elle devait l’avouer, elle était surtout curieuse de découvrir la cuisine de Sha. Après tout, elle n’avait jamais eu l’occasion de le faire cuisiner pour elle. Et l’inverse était vrai aussi.

Elle but une gorgée du vin que lui avait servit Shannon. Elle se promit d’ailleurs de faire attention. Il lui suffisait de pas grand-chose pour se mettre à danser sur les tables. La si sage Cheyenne avait un gros point faible: l’alcool. A l’époque où elle était avec Shannon, elle savait qu’elle pouvait compter sur lui pour l’empêcher de faire une bêtise qu’elle regretterait toute sa vie. Ce soir, par contre, elle avait bien l’intention de faire attention. Elle comptait rentrer chez elle pour dormir. Pas que passer la nuit avec Shannon soit une mauvaise idée, juste qu’elle ne voulait pas mettre la charruer avant les bœufs. Pour la gagner dans son lit, Shannon devrait continuer à lui ouvrir son cœur. De toute manière, Cheyenne ne supportait pas d’être saoule. Cette impression de ne rien contrôler, elle ne l’avait que trop supporter pendant sa convalescence. Elle devait l’avouer, elle était peut-être devenue un peu maniaque du contrôle. On a tous ses problèmes… Et pour le moment elle ne voulait pas en parler.

« Qu’est-ce que tu penses de mon chez moi alors? Pas trop…  « Bombero »? » Cheyenne ne pu s’empêcher de rire. Cet accent lui rappelait tellement de bon souvenirs. Si parfois on se moquait de son accent aux Etats-Unis, jamais il n’aurait pu atteindre celui de Shannon en espagnol. Après tout, elle était arrivé à New York assez jeune pour apprendre la langue très vite. Son accent espagnole était toujours resté là, mais là plupart du temps, les gens -surtout les hommes- trouvaient ça charmants. « Sans doute un peu, mais ça te ressemble tellement dans le fond. » Dans la maison de sa grand-mère, il y avait très peu de chose qu’elle est elle-même apporter dans la décoration. Ce n’était pas pour autant qu’elle ne se sentait pas chez elle. Elle avait toujours connu cette maison ainsi et se sentait chez elle. De toute manière, elle aimait ses vieilleries que sa abuelita accumulait. Il y en avait peut-être un peu trop, mais c’est-ce qui faisait le charme de la maison familiale. Elle s’y sentait chez elle ainsi. Même sa chambre, qu’elle avait eu l’occasion de décorer elle-même, avait gardé ce charme ancien. « Depuis quand es tu devenu pompier? » Oui, elle s’intéressait à ce que Shannon avait fait de sa vie ses cinq dernières années. La sienne avait bien évolué, celle de son ex devait avoir changé aussi. D’ailleurs, était-il toujours son ex? Elle ne savait plus comment le nommé. Qu’était-il l’un pour l’autre maintenant? Les situations pas claires avaient le don de la mettre sur les nerfs. Comme pour s’occuper les mains, elle prit un morceau de saucisson avant de croquer dedans. Les relations devraient être simple, pas si compliqué et pleines de non-dits.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyLun 19 Mar - 22:30

Il fut un temps où les sorties étaient fréquentes entre les jeunes gens, où ils profitaient de la vie et de leur statut d'étudiants libres pour s'amuser avec ou sans leurs amis. À présent qu'ils se retrouvaient, Shannon ne savait pas s'il devait agir normalement, comme si rien n'avait changé, ou bien garder ses distances malgré l'envie qu'il avait de prendre la jeune femme dans ses bras. Elle l'avait réellement touché lors de leur rencontre au centre-ville. Il pensait vraiment qu'elle l'avait oublié et ne lui parlerait plus jamais de sa vie. Il se trompait oui, mais il avait du mal à croire que Cheyenne était là devant lui comme si de rien était, toute belle et pimpante comme pour un de leur anciens rendez-vous. De plus, il avait fait un geste exceptionnel pour elle puisqu'il avait cuisiné lui-même le repas qu'ils allaient dégustés ensemble. Le jeune New Yorkais avait souhaité faire de son mieux en faisant plaisir à son amie, espérant que cela soit de bon goût. Dans le cas contraire, il serait certain qu'il s'en voudrait de ne pas avoir assuré et blâmerait également Sofia pour cette idée ou cette manière de faire. Elle lui avait apprit quelques trucs mais même s'il ne les maîtrisait pas, il accuserait la femme de son ami plutôt que de s'avouer nul en cuisine. Les pâtes ne faisaient pas tout après tout hein ! De plus, si Malia avait envie de goûter la paella, c'était bon signe et Shannon s'en sentit ragaillardit, se redressant en bombant le torse comme un paon qui fait la roue.

L'ambiance était bonne mais une tension régnait entre les deux anciens amants, comme une barrière qui les empêchaient de rester naturels. Ces années passées loin l'un de l'autre avaient fragilisé les relations entre eux, comme Dayan et ses mensonges, son aversion pour Shannon li avait coûté la seule femme qu'il ai jamais aimé et pour qui il aurait donné son cœur. Elle ne l'avait pas totalement puisqu'il ne lui avait jamais dit qu'il l'aimait, mais aujourd'hui qu'elle savait qu'il ressentait quelque chose de fort pour elle, il ne restait plus au pompier que d'avouer une bonne fois pour toute que lui aussi aimait toujours Cheyenne, même après cinq ans passé loin de l'autre. L'amour ne s'oublie ainsi donc vraiment pas, pensait l'homme depuis ces deux derniers jours. Et son ami n'avait fait que confirmer les idées qui trottaient dans sa tête, à savoir qu'il devait se lancer sans avoir peur des conséquences, quitte à tout perdre. Mais il ne pouvait rien perdre si la demoiselle n'avait pas changé d'avis et l'aimait encore.
La conversation fut lancée sur la décoration intérieure de Shannon qui parla du côté « pompier » de son appartement. Le belle Espagnole ne semblait pas être dérangée par cela, trouvant même que ça représentait parfaitement la passion du métier qu'il avait depuis tout gosse. Il était devenu pompier pour venir au secours des gens dans la situation de Malia, désirant être toujours le premier à aider les autres, prévenant les familles pour que les proches viennent et puissent, contrairement à lui auparavant, être auprès de ceux qu'ils aimaient. Mais ils devaient apprendre à se connaître et réapprendre ce dont ils étaient fans plus jeunes. On change en cinq ans, ce n'est jamais évidant de rester à la page. Mais Cheyenne semblait se souvenir du rêve de son ancien petit-ami qui parlait sans cesse de cette envie de sauver le monde. Super-héros ou bien simple soldat du feu, pour Shannon c'était la même chose car il était un héros pour bien des citoyens et les exploits de l'unité étaient souvent mis en valeur, sans qu'il s'en vante. Enfin... Il s'en vantait uniquement si cela pouvait lui ramener une fille, car les pompiers étaient un sacré fantasme pour la gente féminine, c'était impressionnant le nombre de nanas qu'il avait pu avoir à ses pieds rien qu'en disant qu'il était pompier. Ça plus son accent très Américain, c'était gagner en charme assurément.

« Depuis quand es-tu devenu pompier ? » demanda la jolie brune pendant que son ami buvait une gorgée de vin, qu'il trouvait très bon au passage, étant un grand amateur de boissons alcoolisées. Il se rappelait que Cheyenne avait du mal à tenir l'alcool et veillerait – peut-être – à faire attention à ce qu'elle consommerait, bien qu'elle soit en mesure de le faire elle-même, on ne sait jamais, des fois qu'elle veuille boire un peu plus afin de rester ici. Ce n'est pas le brun qui s'en plaindrait tant il rêvait de cela, mais il n'aimerait pas voir son amie ivre morte. Il ne l'avait jamais vu puisqu'il prenait soin d'elle, mais il ne demandait pas non plus à ce que cela se produise ce soir. Ça gâcherait un peu le ton de la soirée. Avec un sourire, le jeune homme reposa son verre et contempla un instant la vitrine qu'il avait constituée. « Tu te rappelle qu'en fac' je faisais une formation parallèle !? J'ai continuer plus intensément après que tu sois partis. Ça occupait mon temps libre. Et quelques semaines avant le diplôme j'ai pu rejoindre vraiment l'unité du quartier. Bon j'ai dût quand même passer mon exam' de commerce pour mon père, mais je suis partis directement après la dernière épreuve pour la caserne et j'ai fais ma première intervention le jour des résultats. » Un bon souvenir, presque. Obtenir son diplôme, Shannon s'en fichait pas mal, surtout qu'il aurait pu tout lâcher s'il n'y avait pas eu une si bonne ambiance. C'est Arizona et John, deux étudiants de leur classe, qui l'avait convaincu de quand même finir ses études avant de tout plaqué. Les deux savaient que Cheyenne était partit sans rien dire et nul n'osaient en parler à Shannon qui s'était montré particulièrement agressif durant quelques mois, mais ils l'avaient empêcher de partir sans diplôme, ce qui aurait été un peu plus dur s'il devait changer de carrière pour X raison. Elle venait de lui poser une question à laquelle il avait répondu, lui aussi en avait une. « Et toi... Quand tu es partis... Tu n'a rien dit à personne ? Je n'ai jamais entendu dire que tu étais partis, faut dire que personne n'osait me parlait aussi... Mais, je voulais savoir si c'était à cause de moi, à cause de ce que ton frère a dit. Tu as pu terminé la fac et avoir ton diplôme ? » Il demanda cela tout en détaillant le visage de la demoiselle, espérant qu'elle avait réussit dans ce qu'elle aimait. Cela lui rendrait le sourire si au moins elle n'avait pas tout plaqué en le plaquant lui et New York pour venir ici. Il lui souriait déjà timidement, gardant une décontraction parfaite alors que son cœur battait, pleins de questions.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMar 20 Mar - 14:31

Il semblerait que le temps des questions -et des réponses- soit arrivés. Il est vrai que lorsqu’ils se sont croisés en centre-ville, très peu détails sur leur vie de ses cinq dernières années ont été révélés. Cheyenne pensait que c’était une bonne chose. Cela signifiait que les choses avançaient. Par contre ce qu’elle aurait à raconté sur cette première année après l’accident ne devrait pas trop lui plaire. Mais elle aimait ce qu’elle entendait. Shannon n’était pas à sa place en commerce et sauver le monde -du moins à petite échelle- lui correspondait bien plus. Elle avait tout de même un pincement au cœur, une petite graine de jalousie qui lui disait qu’elle aurait du être là. Oui, elle aurait aimé partager ses moments là avec Shannon. Mais au même moment elle était soit dans sa chambre d’hôpital, soit chez son frère. Elle n’avait pas eu la chance d’avoir une remise de diplôme, même si elle l’avait tout de même eu. Ne pas finir l’université comme tout ses autres camarades restait l’un de ses plus grands regrets. La vie est ainsi fait, on garde des regrets, des choses qu’on aurait aimé faire, des choix qu’on voudrait refaire. Le tout est de savoir vivre avec tout ça et continué à avancer malgré tout. Se faire une vie avec tout ça, continuer à avancer. Cheyenne n’aurait pas réussi à vivre sinon. Elle a tellement de ‘et si’ en tête. Continué à y penser l’aurait empêcher d’avancer et faire du sur-place n’était pas conseillé quand on avait une lourde rééducation. Maintenant elle arrivait même à parler de cet époque là sereinement. Ce que Shannon lui demandait d’ailleurs. Il n’avait posé que deux questions, mais cela en soulevait beaucoup d’autres choses. Elle devait même raconter toute cette première année après son accident.

Elle prit une autre gorgée de vin avant de prendre la parole. Non pas qu’elle est besoin de courage en bouteille, mais juste qu’elle savait que Shannon n’apprécierait de l’entendre encore dire que Dayan l’avait beaucoup aidé. « Après mon accident, je suis restée presque deux ans à l’hôpital, ce qui m’a fait loupé tout les examens. J’ai eu la chance d’avoir d’excellente notes et de bonnes appréciations des profs, ce qui m’a permis d’obtenir une dérogation et mon diplôme. » C’était la partie facile à raconter. Il avait bien compris qu’elle était restée un moment dans cette chambre, sans pouvoir en bouger. « Quand j’ai pu de nouveau me déplacer, Dayan m’a héberger chez lui. » Elle parlait d’un ton serein et tranquille, mais elle avait toujours peur que Shannon soit de nouveau en colère contre son frère, comme elle avait pu le voir dans cette rue commerçante. « Je retournais à l’hôpital toutes les semaines pour la rééducation. Quand j’ai pu vraiment marcher sans problème, j’ai tout de suite voulu quitter l’appartement de mon frère. Vivre au dessus d’un garage c’est pas pour moi. » La petite note d’humour c’était pour alléger l’atmosphère, éviter la crise de nerf. Surtout qu'elle ne voulait pas s'épancher sur la difficulté de cette rééducation. Elle avait tellement pleuré durant ses quelques mois. « A part ma famille, il n’y a qu’Arizona que j’ai accepté de voir. C’est elle qui m’a emmené à l’aéroport, il y a quatre ans maintenant. J‘avais besoin de changer d‘air et Barcelone m‘a toujours plu.» Cheyenne ne savait pas vraiment comment le jeune homme prendrait le fait qu’une personne qu’il connaissait était au courant. Mais en réfléchissant, c’était normal. Ari était sa meilleure amie, elle confiait beaucoup de chose à Dayan, mais encore plus à elle. Leur rencontre à l‘université avait été un véritable coup de foudre amical. Elles s‘adoraient et leurs complicités ne passaient pas inaperçue. « J’ai pas vraiment cherché à en faire un secret, ça c’est juste fait comme ça. » Elle haussa les épaules. Après tout, Arizona évitait toujours le sujet de Shannon avec elle, peut-être que tout ceux qui étaient au courant de son départ on fait de même avec le pompier. Après tout, elle n’était pas là, comment pouvait-elle savoir. « Je me suis installée chez ma grand-mère, à l’ouest de la ville. Je suis toujours là-bas. J’ai aussi ouvert ma propre boutique de souvenir. » On pourrait croire que dire qu’on vit chez sa grand-mère ça ferait vieille fille, mais Cheyenne aimait vivre là-bas. Elle aimait prendre soin d’elle et abuelita le lui rendait bien. Elle s’occupait l’une de l’autre, s’inquiétant du bonheur de chacune. Quand à sa boutique, c’était son petit paradis, sa deuxième maison. Elle avait toujours en tête qu’un jour son père ou son grand-père lui demanderait de venir s’occuper de l’entreprise à New York, mais pour l’instant elle profitait. Elle avait plus l’âme d’une petite commerçante que d’une présidente de multinational. Un jour, il faudrait peut-être qu’elle se décide, mais pour le moment personne ne lui en parlait et ça lui convenait.

Elle but une autre gorgée de son vin. Elle en avait plus dévoilée sur elle à Shannon qu’elle ne l’avait fait depuis longtemps. « Et toi? Comment se fait-il que tu sois à Barcelone? » C’était à son tour d’expliquer le pourquoi et le comment de sa venu. Après tout, elle était née ici, on pouvait donc comprendre son amour de la ville espagnole, mais lui… Surtout qu’elle avait toujours entendu dire qu’il aimait New York. Elle se demanda un instant si c'était du à la petite fille qu'elle avait vu sur une des photos.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMar 20 Mar - 16:40

Il était parfois bien difficile d'entendre la vérité sur les actes du passé, surtout quand on ne savait pas ce qu'il était advenu des gens et que nul ne savait ce qui se passait dans la tête de chacun. Shannon avait expliquer son métier de pompier qui lui tenait à cœur, la façon dont il avait pu entrer à l'académie une bonne fois pour toute malgré les décisions de son père de lui faire reprendre la concession de voitures. Shannon aspirait à autre chose et avait bien fait de choisir cette voix qui lui permettait aujourd'hui beaucoup de choses et de partager avec les gens. De plus, il avait pu trouver un travail ici, à Barcelone, sans que cela ne pose trop de problèmes. Une bonne remise à niveau en espagnol et le tour était joué. Il ne se démerdait pas trop mal encore, et les gens faisaient encore parfois un effort en ne parlant pas à une vitesse folle. Ses collègues le chambraient par moment en imitant son accent Américain, ou en parlant très doucement pour être certain qu'il comprenne. L'ambiance était bonne ici, on sentait que rien n'était arrivé de terrible. Shannon avait participé à dégager les décombres des tours du World Trade Center quelques années auparavant, à peine engagé, ça l'avait profondément marqué, il était encore jeune et n'avait pas vu autant de dégâts, sans compter le bouleversement de toutes les casernes alentours. Une certaine expérience de catastrophe hantait les pensées du jeune homme, ce qui lui donnait un espèce d'avantage face à ce genre de chose qui avait le don d'endurcir les soldats. Ici, tout était plus frais, plus accueillant et sans drame aucun qui ressemble à celui qu'avait connu le New Yorkais, ça lui faisait un bien fou.

Mais ce qui l'intéressait concrètement pour l'instant, c'était Cheyenne. Il avait envie de savoir tellement de choses qu'il ne savait par où commencer. Il posa une espèce de question se déclinant en une multitude d'interrogations sur sa vie, ce qu'elle était devenue depuis qu'elle avait quitter l'université, depuis son accident, depuis leur sorte de rupture... Le jeune homme savait qu'il y aurait des choses plus dures à expliquer que d'autres, que tout ressortait autant pour elle que pour lui et faisait un horrible pincement au cœur comme si l'on était encore au cœur de la situation alors qu'elle datait. Savoir que la belle demoiselle avait passé autant de temps à l'hôpital lui serrait le cœur et Shannon eut du mal à avaler son morceau de saucisson. Deux ans, c'était ce qu'il avait passé à regarder le siège vide à côté du sien, à éviter de parler d'elle car cela l'énervait profondément. Personne ne lui avait donné de nouvelles, pas même Arizona qui était pourtant une très bonne amie du couple au temps de la fac'. Au moins, elle avait pu obtenir son diplôme sans trop de mal, ce qui au moins soulageait le jeune homme qui pensait avoir foiré déjà bien assez de choses pour avoir brisé la carrière de la jeune femme. « Quand j’ai pu vraiment marcher sans problème, j’ai tout de suite voulu quitter l’appartement de mon frère. Vivre au dessus d’un garage c’est pas pour moi. » dit Malia avec un petit sourire alors que le brun lui plongeait ses lèvres dans son verre pour ne rien laisser entrevoir de ses émotions. Il ne se sentait en effet pas en bonne forme, détestant entendre que Dayan avait été là et pas lui, savoir qu'il l'avait empêché de venir prendre soin d'elle. Il ne regardait pas Cheyenne, trop troublé d'entendre autant de choses sans qu'il ne l'ai su. Arizona était au courant et ne lui avait rien dit non plus. Elle n'avait pas bien pu faire quelque chose pour lui de toute manière, il s'était refusé à parler de Cheyenne après avoir eu plusieurs altercations avec l'aîné Stanton qui l'avaient toutes poussé à s'enfermer dans une bulle de solitude, ne la comblant que par certains soirs où il ramenait des filles chez lui, juste pour une nuit, rien de plus que cela, voir même moins parfois si la fille lui donnait une impression d'être trop intéressé. Il ne cherchait pas de relation, plus rien, il ne voulait qu'elle, mais elle était partit Dieu sait où. Enfin... Maintenant il savait où elle était passé, et pas sûr que cela le réconforte plus. Arizona avait pu participer à plus de choses dans la vie de l'Espagnole que lui qui partageait son cœur. Cela lui semblait tellement injuste qu'il en venait même à en vouloir à la jeune Texane sans qu'elle n'y soit réellement pour quelque chose.

« J’ai pas vraiment cherché à en faire un secret, ça c’est juste fait comme ça. » C'était plus qu'évidant qu'elle n'avait pas faire cela pour qu'il ne soit pas au courant. Il n'en doutait pas. Posant son verre de vin, il posa sa main sur celle de Malia qui était sur sa cuisse, et lui fit un sourire. « C'est pas ta faute. Je n'ai pas été très sociable quand tu es partis, c'est moi qui ne voulais pas entendre que tu était partis je pense, donc t'en fais pas, je t'en veux pas. » Il était même plutôt heureux qu'elle s'en soit sortit aussi bien, malgré deux ans d'hôpital et autant de rééducation. Si elle serait... Il ne préférait pas y songer tellement ça lui aurait fait du mal que ce soit vrai. Il préférait tellement la voir là, sourire et lui parler de nouveau, comme avant presque. Elle était venue vivre chez a grand-mère et nul n'avait rien à dire tant que ça allait. Elle vivait sa vie et, comme lui, appréciait ce beau pays si accueillant. Elle avait même son propre commerce, c'était quelque chose de super pour elle qui avait plus d'envies d'être dans le commerce que lui à l'époque. « Je suis content que tout se passe mieux pour toi. Tu as toujours été forte. » Il appliqua une légère pression sur sa main, lui serrant un peu plus avant de la relâcher avec douceur. Les deux avaient tellement à dire qu'il était difficile de savoir si tout devait être dit ce soir ou non. Mais même si le rythme de la soirée serait rapide pour pouvoir connaître tout l'un de l'autre et rattraper le temps perdu, ils le feraient, parce qu'ils en avaient besoin pour avancé et Shannon avait besoin de connaître les attentes et envies de la jeune femme afin d'être à même de lui avouer ce qu'il ressentait et faire en sorte que cela marche, comme disait Caleb.

Que faisait-il à Barcelone, qu'est-ce qui l'avait amené là ? La question était tellement évidente qu'il n'y avait même pas penser. Lui, le New Yorkais si loin de chez lui ne pensait même plus à ce changement de continent. Il avait reprit son verre et but une petite gorgée avant de répondre, car il savait que la réponse était aussi un échos au passé puisque cela concernait les amis du jeune pompier. « Bah en fait... Je t'avais dit que Caleb était partit suivre sa copine en Europe. Et bien il se trouve qu'elle vient de Barcelona en fait. Et l'an dernier, on a été invité à leur mariage, les gars de New York et moi. J'étais son témoin, alors bon comment se défiler même si je n'aime pas les mariages ! » fit-il en levant les yeux au ciel un instant. « Je suis resté ici contrairement à Toby et Chase parce que je n'avais plus rien qui me retenait à New York. Je n'avais plus que mes parents et plus très envie de passer tous les jours par le même chemin, un peu un ras le bol de la ville après avoir découvert autre chose peut-être. J'ai trouvé une place à la caserne grâce à Caleb, lui aussi est pompier, Capitaine même ! » dit-il en prenant un petit air supérieur comme pour imiter Caleb – qui n'avait jamais vraiment fait le malin sur son grade. « Pendant le séjour qu'on à passé ici avec la bande, on apprit que Sofia, la femme de Caleb donc, était enceinte. » Il se leva pour aller chercher la photo qui trônait sur le buffet et revint tout en parlant, avec un sourire. « Ils m'ont demandé d'être le parrain de Selena. Elle est adorable hein ! Ça me permet au moins d'être là pour elle. » conclut-il en observant la photo aux côtés de Malia.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMar 20 Mar - 18:46

Des choses à se raconter, ils en avaient. Beaucoup d’ailleurs! Une en particulier qu’attendait Cheyenne. Le sujet n’arrivait pas encore sur le tapis. Pas que la conversation était inintéressante, au contraire, mais la tension du non dit qui planait dans l’air était pesant. Ou alors était-ce la tristesse qu’elle voyait sur le visage de l’homme qu’elle aimait encore alors qu’elle parlait de ce qui lui était arrivé. Lorsqu’il lui prit la main, elle la serra à son tour dans sa main. Si elle racontait tout ça ce n’était pas dans l’intention de lui faire du mal. Elle se mit à lui caresser la main, comme pour le consoler. Tout les deux se sont créés des blessures de cette séparation, pour les refermer, ils devraient sans doute en parler ensemble. Elle lui fit donc un grand sourire quand il lui annonça qu’il n’avait laissé personne lui parlé de Cheyenne. « J’ai pas non plus souvent laissé mes proches me parler de toi. » Elle évita de préciser que seul Dayan ne se gênait pas. Shannon ne s’était pas de nouveau énerver lorsqu’elle lui avait rappeler que c’était son frère qui s’était occuper d’elle. Il risquait peut-être pas de rester si calme si elle lui disait que Dayan n’avait jamais hésité à l’insulter. Il avait déjà réussi à les séparer, pas la peine qu’il se mette à créer des conflits sans même être présent dans la pièce. Il reprit d’une voix douce, lui disant qu’il était heureux qu’elle s’en soit sortie. Elle se retint de faire son commentaire quand il ajouta qu’elle était forte. S’il y avait bien un adjectif qu’elle n’aurait pas utilisé pour elle c’était bien forte. Elle ne s’était pas sentie du tout forte durant cette période. Faible, pitoyable collait plus à l’était d’esprit qui ne la lâchait pas. Si elle avait travaillé d'arrache pied sa rééducation, s’était juste pour avoir quelque chose à faire, quelque chose pour s’occuper l’esprit, quelque chose qui l’empêcherait de penser à l’horreur que lui inspirait sa vie. Elle avait arrêter de se sentir si mal que lorsqu’elle était arrivé à Barcelone, lorsqu’elle avait entamé une nouvelle vie et qu’elle avait commencé à se concentrer sur autres que sur ses jambes. Sans doute que cela l’avait rendu plus combative, mais, forte, elle en doutait.

Caleb, Toby et Chase… Cheyenne avait souvent eu l’impression, par le passé, de les connaitre sans jamais ne les avoir rencontré. L’une des choses qu’elle reprochait souvent à Shannon dans le passé. Pourtant, elle n’arrivait pas à en vouloir au jeune homme en l’entendant parler de son ami avec tant de passion. C’était ses amis, ses meilleurs amis. Des relations aussi fortes que celle qu’elle avait avec Arizona. Et en l’entendant parler ainsi de son ami, fier de sa réussite, elle ne pouvait que sourire avec lui. Shannon avait ce pouvoir. Sans même s’en rendre compte, il communiquait son sourire à la jeune. Pour Cheyenne savoir que les gens qu’elle aiment son heureux est le plus beau des trésors. Elle garda donc son sourire scotchée aux lèvres. Un sourire qui s’agrandit lorsqu’il alla chercher la photo de Selena. Elle devait l’avouer en regardant la photo avec lui, elle était soulagée de savoir que ce n’était pas sa fille. Un soulagement si immense qu’elle sentit un petit poids quitter son cœur. Un poids qu’elle n’avait même pas eu conscience d’avoir jusque là. « Elle est adorable. » Dit-elle d’un ton guilleret. Un ton qui n’avait pas avoir qu’avec la joie de découvrir que cette jolie princesse n’était pas sa fille. Une image venait de s’imposer dans l’esprit de Cheyenne: Shannon devant s’occuper d’une enfant. « Je t’avouerais que je serais bien curieuse de te voir jouer les tontons. » Un sourire malicieux étirait sur ses lèvres. Le taquiner lui paraissait si naturel. Après tout, c’est-ce qui faisait leur complicité à l’époque. Leur premier baiser avait eu lieu après des chatouilles et leur relation avait continué sur le même ton. « Avoues-le tu n’as jamais été quelqu’un du genre à aimer les enfants. Du moins pas au point de t’en occuper de toi-même. » Cheyenne ne lâcha pas pour autant les yeux de la photo. Une question s’insinuait dans son esprit et elle savait qu’elle n’arriverait pas à la sortir de là. S’ils arrivaient à se parler plus qu’avant, répondrait-il enfin à sa question où se confronterait-elle de nouveau à un mur. Elle devait quand même essayer. « Me diras-tu enfin pourquoi tu refusais tant de me les présenter? » Elle avait pris le ton le plus doux possible, montrant qu’elle ne voulait réveillé cette dispute tout juste avant l’accident. Une dispute qu’elle avait refait tant de fois dans sa tête depuis tout ce temps. Mais surtout, elle ne voulait pas que ça réveille de vieilles histoires. Elle ne voulait pas de dispute ce soir.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMar 20 Mar - 19:48

Les deux étaient au moins entendu sur une chose, ils n'avaient jamais souhaité qu'on leur parle de leur ex dans une conversation durant tout ce temps. Cela aurait blessé leurs âmes meurtries par tant de disputes, de mensonges, de séparation. Shannon devait être reconnaissant qu'on lui ai fichu la paix ainsi jusqu'à la fin de son diplôme, bien que quelques abrutis se soient montrés hostiles à le voir de nouveau seul ou en compagnie d'une fille le soir, qui n'était pas du tout Cheyenne. Ces gens là n'avaient récoltés qu'une bagarre, et quelques côtes cassées. Le grand brun était bien trop musclé pour frapper comme une fille il faut dire, et il n'était pas rare qu'il provoque des gens en duel, quitte à se faire défoncer parfois, mais il attaquait toujours plus fort, toujours pus fréquemment, comme s'il cherchait à se punir de sa rupture brutale en prenant des coups. Il arrivait souvent en cours avec des bleus mais tant qu'il tenait debout et pouvait suivre sa formation de pompier, il se fichait bien d'avoir un œil au beurre noir ou autre chose de plus ou moins grave. Tout ce qui avait compter pour lui depuis ces années était son métier et rien d'autre. Il n'avait gardé contact qu'avec très peu de gens de l'université, oubliant surtout les personnes très proches de son amie disparue du paysage.

Maintenant, ils parlaient ensemble comme avant, souriaient en parlant de chose et d'autres, en particulier de Selena qui était comme la petite fierté de Shannon qui avait prit des responsabilités en devenant parrain, comme il n'aurait jamais pensé le faire. Sofia avait prit la photo pour qu'il se souvienne qu'il était capable de s'occuper d'enfant, qu'il le faisait bien malgré quelques réticences au début, dues au fait qu'il ne s'était jamais occupé d'enfants autre que lui. Il aimait mieux que l'on s'occupe de lui plutôt que l'inverse certes, mais il faisait du bon boulot à gâter la petite et profiter de chaque moment avec elle pour lui apprendre la vie, participant aux exploits de sa jeune vie. Bon, il n'était pas emballé par le fait de la voir sur le pot contrairement à ses parents, mais il trouvait qu'elle avait déjà un bon tempérament. Elle ressemblait beaucoup à ce que Caleb était enfant, et ça faisait rire Shannon de voir le petite avoir les mêmes expressions que son père à l'époque du bac à sable. Elle était adorable comme le disait Cheyenne en souriant. Bien plus que la photo, le jeune homme observait le visage si beau de la demoiselle. Elle souriait en sa présence et il en était heureux. Ainsi posé à regarder une photo, il aurait pu être capable de passer son bras autour de ses hanches pour être plus près d'elle, comme lorsqu'ils « révisaient » avant dans les dortoirs. Mais il se retint, ayant peur de briser un moment de douceur entre eux. « Tu rirais bien je dois dire ! Caleb n'hésite pas à se moquer parfois de ma façon de lui parler. » Il avait prit cette mauvaise habitude de type un peu gaga devant les enfants, l'appelant princesse ou jouant avec elle comme s'il était un gamin. À la maison, c'était plus l'effet d'avoir deux enfants qu'un meilleur pote et une fille qui animait Caleb, tant Shannon était comme un gosse avec la petite. Il devait bien admettre que oui, il n'avait jamais été fan des enfants, mais celle-ci était particulière. « Nan, je ne suis pas fan des gosses. Il m'a payé.. Nan je plaisante haha, je le fais de bon cœur. Mais quand tu verras Selena, tu comprendras qu'on peut pas faire autrement ! Elle est super marrante quand elle s'y met ! Et... J'suis peut-être pas le meilleur placé pour être père, mais j'aime bien m'occuper d'elle quand elle ne pleure pas ou quoi tu vois ! » Il fronça un peu le nez en se rappelant la fois où il avait dû la changer, bien comique pour le couple qui l'avait laissé faire. Il les avaient maudits mais comme le disait Caleb, ça lui apprendrait... Les amis, toujours là pour vous aider à vous foutre dans la merde, dans tous les sens du termes quelques fois et oui !

La conversation changea un peu de ton lorsque Cheyenne posa une question à laquelle le pompier n'avait jamais répondu en un an de relation. Il venait de lui dire qu'elle verrait Selena, peut-être que cela lui rappela qu'elle n'avait jamais rencontré ses mais et là encore, il ne savait pas quoi répondre à la jeune femme qui n'avait pas eu la chance de faire partie de la bande. Que pouvait-il lui dire ? Elle avait demander cela d'une telle voix qu'il ne pouvait pas lui en vouloir et encore moins se défiler. Ayant de nouvelles responsabilités d'adulte, il devait continuer à l'être et parler franchement. S'il voulait reprendre quelque chose avec elle, il fallait qu'elle sache tout. Surtout que monsieur le meilleur ami désirait la rencontré maintenant qu'il savait l'effet que la belle Espagnole lui faisait et qu'il avait gardé si longtemps. Il s'écarta légèrement d'elle pour la fixer un instant, cherchant comment lui répondre sans qu'elle ne lui en veuille autant qu'avant. « Malia... Je sais que c'était une erreur, je suis désolé. Depuis le début tu auras dû les rencontrer. Mais... Je n'suis pas du genre à m'épancher sur mes sentiments déjà à la base et ils le savent tous très bien. Je n'sais pas vraiment si ce que je vais dire sera valable mais j'avais peur... J'ignorais si le courant passerait entre tous comme je le désirais, je n'avais pas non plus envie que l'on se fiche de mon comportement avec toi parce qu'ils ne m'ont jamais vu avec quelqu'un, contrairement à eux qui ont eu l'habitude d'avoir des copines régulières. Caleb à même épouser son amour de lycée ! » il roula des yeux. « Mais, je n'avais pas envie que ça puisse se terminer et d'entendre des échos de ça, que les gens viennent à dire des choses. Je ne voulais perdre personne en étant tous ensembles. Que rien ne change entre les amis, toi et moi pour ne rien briser... Mais je sais que ça a justement fichu tout en l'air et j'espère que tu pourras pardonner ma fierté mal placée... »
Cette histoire de tenir à l'écart les gens n'avait fait que causer nombre de disputes qui avaient finit par mener à une rupture, à l'accident, à briser ce qu'ils avaient connu. Et Shannon n'avait eu personne pour cicatriser, se refusant de parler à ses amis de sa relation une fois terminée. Il aurait été mal venu de parler d'une copine qui n'est plus là par sa faute, par ces disputes stupides. Nul n'était au courant et n'avait comprit le renfermement de Shannon qui ne montrait rien de son malaise à ses amis. Il détestait passer pour le type faible, n'arrivant pas à penser à autre chose qu'à ce que dirait ses potes. Ils étaient tellement soudés et lui en avait tellement voulu à Caleb de les abandonner pour suivre Sofia qu'il n'aurait pas voulu voir la même chose se produire avec Cheyenne. Il ne pensait pas Chase et Toby comme lui avec cette espèce de jalousie d'avoir un ami accaparé par une femme, mais lui même avait du mal à se considérer amoureux, alors comment le faire partager aux autres quand on ignore ce qu'il faut faire. Il se sentait honteux et n'osait plus regarder Malia à présent, craignant sa réaction. Il ne faisait que serrait son poing dans sa main pour garder son calme face à cette situation stressante. Il en avait dit bien plus en deux minutes qu'en six ans, c'était un exploit qui tordait l'être du jeune New Yorkais.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMar 20 Mar - 21:43

Encore une fois, il suffisait d’une simple phrase pour que Cheyenne se sente bien. A croire que le ‘il en faut peu pour être heureux’ lui collait à la peau, du moins en compagnie de Shannon. A croire qu’elle réapprenait à sourire. Pourtant elle ne se sentait pas si malheureuse que ça avant, mais sans doute était-elle juste prise dans sa vie. Pas vraiment malheureuse mais pas complètement heureuse non plus. Un équilibre qu’elle avait longuement cherché ses dernières années et elle pensait s’en être plutôt bien sortit. Le retour de Shannon chamboulait tout, la rendant en un instant soit triste soit heureuse. En l’occurrence, là, la phrase qui la faisait se sentir si bien, était le « Mais quand tu la verras… ». Il était enfin décidé à la faire rentrer dans sa vie. Il ne lui avait pas encore dit qu’il l’aimait encore, mais le cœur de Cheyenne ne pouvait qu’espérer. Une chose qu’elle s’évertuait à s’interdire depuis bien longtemps. L’espérance ne pouvait pas faire partie de sa vie. Seule comptait le travail et l’acharnement. Aussi bien pour ses jambes que pour son travail. Il avait du batailler pour ouvrir son magasin. Une bataille qui en avait valu la peine. Sa petite boutique du Sud de Barcelone était son petit bonheur personnel, construit de ses propres mains. Le bonheur qu’elle espérait avec Shannon était d’un autre genre. Cela ne signifiait pas qu’ils n’auraient pas à le construire, seulement ça devrait être plus facile. Si les secrets sont enfin tous dévoilés, les sentiments enfin exposés, les problèmes devraient se résoudre plus facilement.

D’ailleurs Shannon en dévoilait enfin un. Un secret qui leur avait causé bien des problèmes. Cheyenne l’écoutait attentivement, s’efforçant de le comprendre. Elle devait l’avouer, elle n’avait jamais eu ce genre de crainte. Elle n’avait jamais été confronté à ce genre de problème. Sa meilleure amie, Arizona, suivait les même cours qu’eux à l’époque. Elle n’avait pas gardé contact avec beaucoup d’amis d’enfance. Ensuite ses parents avaient toujours fait partie intégrante de sa vie, pas un seul de ses amis n’avait pu échapper à la rencontre avec les parents Stanton. Dayan, s’était autre chose, il avait la mauvaise tendance à faire fuir les gens…. Seuls Shannon et Ari l’avaient vus et s’était bien suffisant, vu le résultat. Elle n’avait jamais eu à séparer sa vie en deux. Sha’, lui, avait ses amis d’avant la fac, qui ne fréquentait pas le même cercle, et ceux des cours de commerces. Puis, elle le savait depuis longtemps, son ex -et apparemment bientôt de nouveau- copain était un handicapé des sentiments. Handicape qu’il commençait enfin à guérir et elle ne voulait en rien le couper dans son élan. Elle se rapprocha de lui et passa son bras dans le sien. Une façon comme une autre de lui montrer qu’elle lui pardonnait. Le dire était peut-être mieux. « Je t’ai déjà pardonné » murmura-t-elle finalement. Elle déposa un doux baiser sur sa joue. Tout deux n’osaient plus se toucher depuis tout à l’heure et Cheyenne avait bien l’intention de coupé cette tension, même si elle-même attendait quelque chose. L’air lourd qui planait autour d’eux risquait bien de gâcher cette belle soirée. Le contact physique casserait peut-être cet atmosphère oppressante. Elle pointa du doigts la photo de la petite Selena. « J’ai hâte de rencontrer ta filleule. Surtout qu’il parait que je suis douée avec les enfants. » En tout cas c’est que lui disait ses cousines. Toutes mariés avec au moins trois enfants. Les espagnols aiment les familles nombreuses. D’un côté, elle adorait voir ses petits monstres, d’un autre, elle préférait la maison de sa grand-mère au calme. Une chose qu’abuelita avait compris, puisqu’elle ne les voyait en général que lorsque Cheyenne travaillait. La jeune femme adorait les enfants, mais pas quand ils envahissaient son espace personnel. En tout cas, elle n’avait aucun doute, un jour elle voulait être mère, même si les médecins l’avaient déjà prévenu qu’avec ses jambes, elle risquait de passer la fin de sa grossesse au lit. Elle avait le temps d’y penser encore de toute manière, pas la peine de s’en faire pour l‘instant.

Elle but une autre gorgée de son vin, avant de reprendre sur ton jovial. « Quand est-ce que l’on mange? » Oui, la jeune femme commençait sérieusement à avoir faim. Laissez une fille comme elle mourir de faim était une très mauvaise idée et Shannon devrait s’en souvenir. « Tu veux peut-être de l’aide en cuisine? Depuis que je dois faire à manger pour ma grand-mère je suis devenu douée. » Certes le jeune homme n’avait aucun point de comparaison, n’ayant jamais pu gouter la cuisine de l’espagnole, mais Cheyenne était fière de sa réussite culinaire. Découvrir un domaine où on excelle fait toujours plaisir.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMar 20 Mar - 22:53

Confiant bien plus qu'il ne l'avait jamais fait auparavant, Shannon ouvrait son cœur à la demoiselle qui le méritait amplement, ayant dût supporter pendant des mois les réticences de son petit-ami sans en connaître la raison précise. Il était entendu qu'il avait peur. Oui, en réalité le grand, beau et fort pompier n'était qu'un gamin effrayé d'aimer trop et de souffrir de cet amour trop fort pour qu'il le comprenne et le contrôle comme il se devait. Il avait donc scindé son cœur en deux, ainsi que sa vie, sans prendre la mesure de ses actes et les répercutions sur ses proches, en particulier sa petite-amie qui devait subir les conversations de son ami sur ses potes sans jamais avoir le droit de les rencontrer ni même qu'il parle d'elle lorsqu'ils étaient entre mecs alors que Toby ou Caleb l'avaient toujours fait eux. Il n'était pas aisé de comprendre un homme comme Shannon certes, mais il ne savait pas changé. Il avait déjà prit cinq ans avant de pouvoir ouvrir son cœur à la femme qu'il aimait, et il le faisait après trop de temps et une rupture horrible. Ça resterait une histoire bien étrange à raconter. Les gens ne pensaient pas à ce genre de détail mais ils avaient leur importance dans une relation.

Cherchant le pardon de la belle brune, il n'osait pas la regarder en face. Il avait son courage mais n'était pas du genre à affronter les problèmes sentimentaux de plein fouet, il ne se sentait pas le goût de lui jeter un coup d’œil. Pinçant les lèvres en se mordant l'intérieur de la joue, il se décontracta lorsque Cheyenne passa son bras autour du sien comme un soutien, une marque de tendresse retrouver. « Je t'ai déjà pardonné. » dit-elle alors qu'il posait sa main sur la sienne pour la remercier. Shannon se mit même à sourire comme un gosse quand elle lui embrassa la joue. S'il s'y serait attendu, il aurait tourné la tête pour de nouveau toucher ses lèvres et profiter de ce contact pour lui montrer qu'il allait changé, qu'il avait changé. Puis la jeune femme retourna au sujet de la petite Selena, pour redonner une ambiance plus festive à la soirée. Elle désirait vraiment la voir, la connaître, tout autant que le père de cette dernière, son meilleur ami au monde. « Je t'imagine bien entourée d'enfants oui, tu dois avoir pleins d'enfants dans ta famille, vu les familles espagnoles. Et puis, après tout, tu as toujours sût t'occuper de moi hein ! Tu dois être excellente en super-tata ! Et Selena t'adorerais, j'en suis certain. » Le bel Apollon lui lança un nouveau sourire en croisant son regard.

Ils restèrent un instant comme ceci avant que la jolie Espagnole demande l'heure du dîner. Il en aurait presque oublié le principal de la soirée ! « Oh et bien, on peut passer à table si tu as faim. Ça serait vraiment minable de ma part de te laisser mourir de faim avec un chips pour seul repas ! » dit-il en riant doucement. Shannon attrapa la main de la belle et l'embrassa avant de se lever, la faisant par la même le suivre dans sa levée. Il était temps d'aller nourrir la ravissante demoiselle Stanton et quoi de mieux qu'une bonne paella dans la bonne humeur ? L'ambiance que le belle Espagnole avait instaurée par son envie de rencontrer la filleule de Shannon et le fait qu'elle lui pardonne son manque de courage vis-à-vis de ses proches lui redonnait confiance en lui, au point d'en sourire comme s'ils étaient en amoureux. Peut-être qu'à la fin de la soirée, ce serait le cas avec un peu de chance ! Maintenant que Caleb savait pour sa relation avec la jeune femme, il n'avait plus le choix. Il savait que son ami serait le premier à l'appeler le lendemain pour savoir comment s'était passé leur soirée, prenant soin de son cœur meurtrit. Il n'avait jamais vu son ami si ouvert aux autres jusque là, et Shannon le soupçonnait de s'en réjouir. Il n'y avait plus qu'à espérait qu'il ne se moquerait pas de lui comme il en avait peur depuis des années. Il ne finirait pas comme caleb, il se l'interdisait, mais le fait d'avoir avouer être amoureux de son ex petite-amie avait touché le Capitaine de caserne, ce qui réconfortait le New Yorkais dans son envie de faire plaisir à tout le monde en réunissant ses deux vies jusque là séparées. Tout irait bien mieux.

Mais il est vrai qu'il commençait à se faire tard pour prendre l'apéritif et il fallait passer à table avant que la abuela ne lui fasse un procès pour ne pas avoir nourrit correctement sa précieuse petite-fille. Il avait assez de membre de la famille contre lui en la personne de Dayan. Cheyenne semblait ravie d'être là, de pouvoir dîner en compagnie de son ancien amant, ce qui donnait bon espoir au pompier qui espérait que tout se passerait bien. Elle souhaitait même l'aider à cuisiner, ce que l'homme n'était pas prêt de laisser faire. « Ah non ! Tu es mignonne ma belle mais si je veux te montrer mes talents, il faut que je me débrouille comme un grand ! Donc si tu veux bien. » Il fit signe à la demoiselle de s'installer à la table de la salle à manger en une révérence idiote comme l'on fait devant la Reine. Une fois qu'elle se fut assit, il réitéra ses propos sur le fait qu'il maîtrisait la situation et s'empressa de finir la salade qu'il avait préparé. Il savait faire ça, mais le tour de force était la paella qu'il mit à chauffer tout en préparant la sauce de salade. Stressé comme pas deux, il se dépêcha pour que tout soit prêt, se concentrant comme jamais pour mélanger la salade. Mais il put tout apporter sur la table, y comprit la paella. Ce serait plus agréable de mélanger l'entrée et le plat pour profiter de toutes les saveurs. « J'espère que tout sera bon. Je ne cuisine pour personne à part moi d'ordinaire, alors ne soit pas trop dure hein. » dit-il en s'asseyant à la table, en face de Malia. Il lui servit un verre de rosé pour l'ambiance, appréciant particulièrement cette marque de boisson. Les Espagnols avaient bon goût en matière d'alcool, il fallait le reconnaître. Et en bouffe grasse également oui, mais avec un peu de sport tout se réglait facilement. Ne restait plus qu'à commencer à goûter et tout repartirait. Pour le moment, il lançait des regards à la jeune femme tandis qu'elle se servait. Il aimait la voir manger, c'était con à dire mais ça montrait sa bonne santé.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMer 21 Mar - 0:46

Cheyenne avait donc réussi son pari, adoucir l’air ambiant. Shannon paraissait soudain bien plus détendu et elle aimait le voir ainsi. Elle l’aimait insouciant et le sourire aux lèvres. Pas trop insouciant non plus, qu’il reste un minimum adulte ne serais-ce que pour régler les problèmes ou les éviter. Dans tout les cas il reprenait de sa jovialité habituel, qui avait tant manqué à la belle brune. Elle se permit même de se moquer -encore une fois- de lui. « C’est vrai que m’occuper de toi à été le plus gros challenge de ma vie. » Enfin plus ou moins, elle l’avait fait avec plaisir et jamais ne s’en serait plein. Quand on aime on a tendance à devenir un peu masochiste sur les bords. Une maladie que l’on peut constater sur la planète entière. Personne n’a pu trouver un remède jusque là. Un virus incurable qui a fait des millions de malheureux, mais aussi des tas d’heureux. Cheyenne espérait faire partit des chanceux ce soirs. La poisse l’avait que bien trop poursuivi ses dernières années. Il était temps que ça change. Elle le suivit donc sans broncher jusqu’à la table à manger, se laissant guider par la main, sons sourire s’agrandissant davantage lorsqu’il déposa un baiser sur ses doigts. « Allons à table avec plaisir. Tu sais à quel risque tu t’exposes si tu me laisses trop longtemps avoir faim. » Elle faisait partie de ses personnes qui deviennent vite de mauvaise humeur lorsqu’ils ont l’estomac vide. Certes, elle sait se contrôler un minimum, mais pas très longtemps non plus. Il y a certaine chose qu’on ne peut pas totalement contrôlé. Certains vous parlerons des femmes et de leur période rouge -ou de la visite de leur tante de Russie pour moins choqué les hommes les plus prudes, souvent répugnés par ces choses de femme- Cheyenne elle, s’était la nourriture. La faim a des effets différends sur chacun.

Comme elle si attendait, Shannon avait refusé son aide. La fierté masculine empêche bien souvent les hommes de demander de l’aide quand ils en ont besoin. Mais elle devait bien constaté que Sha’ maitrisait parfaitement la situation, bien qu’il paraissait quelques peu stresser. Elle était tenter de se lever et d’aller quand même l’aider, mais elle se retint. S’il lui avait demandé de ne pas bouger, c’était très certainement parce qu’il tenait à tout faire lui-même. C’était une chose qu’elle pouvait tout a fait comprendre. Si c’était elle qui l’avait invité, elle aurait voulu lui montrer quel femme d’intérieur elle était, même si dans le cas du jeune homme on ne pouvait pas parlé de femme… Il revint quelques minute plus tard, apportant salade et plat principal en même temps. Une bonne idée, il n’aurait pas à la quitter de nouveau pour prendre le plat de paella. « J’espère que tout sera bon. Je ne cuisine pour personne d’autre à part moi d’ordinaire, alors ne sois pas trop dure, hein. » Elle lui rendis son sourire. « Promis je serai pas trop dure. » Elle le regard ensuite lui servir un verre de la bouteille de rosée qu’elle avait ramenée. Elle devrait faire attention à ce qu’elle boirait ce soir. Il s’agissait du deuxième verre et il valait mieux que ce soit le dernier. Prendre la voiture après serait trop dangereux, surtout pour une nerveuse comme elle au volant. Elle évita soigneusement de pensé qu’elle pourrait passer la nuit ici s’il le fallait. Mettre la charrue avant les bœufs était une mauvaise idée, surtout pour Cheyenne qui n’était pas vraiment prête à montrer que son corps avait changer, surtout pas à Shannon. Certes de visible, il n’y avait que cette cicatrice qu’il avait déjà vu, mais elle était devenu bien plus faible qu’avant et ne voulait pas qu’il le voit. Du moins pas tout de suite. Cheyenne avait des tas de problèmes maintenant. Une plus faible endurance -et oui cela valait aussi pour le sport de chambre -, des traumatismes -surtout quand elle prenait le volant- et surtout, elle n’aimait plus autant son corps qu’avant. C’était purement psychologique, parce que l’accident n’avait absolument rien enlevé à sa beauté et Shannon ne pourrait dire le contraire. Mais elle portait un regard différent sur elle-même. Elle prenait plus de temps pour s’habille, se trouvant moche dans tout, pour souvent abandonné pour enfiler simplement un jean et un T-Shirt. Tout dévoilée à Shannon d’un coup ne ferait que le faire fuir, lui qui disait qu’elle était forte.

Elle chassa ses noirs pensées de sa tête pour se apprécier le moment présent. Shannon était là en face d’elle, il lui souriait et elle n’avait besoin de rien d’autre. Du moins pour le moment. « En tout ça à l‘air très bon, et l‘odeur donne l‘eau à la bouche. » Elle était complètement sincère. Son plat avait un aspect à faire baver n‘importe qui et surtout elle. « J’ai le droit de nous servir ou tu vas continuer à me traiter comme une princesse qui n’a même pas le droit de faire le moindre effort. » Certes, elle se voyait comme une faible, mais servir deux assiettes étaient encore dans ses capacités. Fallait pas exagérer…
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMer 21 Mar - 14:57

Il s'imaginait bien avoir été un challenge à lui tout seul pour tout le monde tout au long de sa vie. Il en fallait de l'énergie pour le suive dans ses frasques chaque fois qu'une idée lui venait en tête pou faire un mauvais coup ou simplement sortir faire la fête à un rythme effréné. Il fallait beaucoup de patience également, au vue de toutes les imbécillités dont Shannon était capable de faire en moins d'une heure parfois. Le jeune homme avait toujours été très imposant de par sa grande bouche. Le pitre de la classe, le tombeur de ces dames, le bout entrain de la soirée, il était partout, tout le temps ! Et il aimait ça ! Il aimait être au centre de l'intérêt, pas par prétention mais par réel besoin d'être entouré de ses proches pour ne pas se sentir seul. Il fallait l'endurer et souvent ses potes lui faisait comprendre qu'il devait se calmer, mais rien à faire, le jeune homme était en effervescence et une fois dans un tel état, il valait mieux le suivre, des fois qu'il ne fasse n'importe quoi. Il n'était pas rare que ses plaisanteries soient mal prit ou tournent mal et que le brun se retrouve dans les ennuis mais pas seulement lui, non ses amis aussi arrivaient à se mettre dans l'embarras tout seul et à ce moment là Shannon devenait un vrai super-héros, empêchant quiconque de faire du mal à ses amis. Il avait peut-être beaucoup de défauts, que l'on ne citera pas tout de suite, mais il était bien une qualité qu'était son grand cœur. Il aimait tellement ses ais qu'il aurait pu mourir pour eux, il l'avait prouver plus d'une fois. Heureusement qu'il était chanceux et que ses frères de cœur ressentaient la même chose que lui à l'égard des autres. Ils se défendaient entre eux, se connaissaient par cœur et savaient comment se battre. Rien ni personne n'était capable de les arrêter, c'était un groupe soudé que les gens voyaient, toujours unis et rarement vu séparément.
Enfin, jusqu'à ce que la belle Cheyenne entre dans la vie, dans le cœur du jeune homme. Même si Sofia avait toujours déjeuné avec eux au temps du lycée, la jeune Espagnole n'avait pas eu la chance de partager grand chose avec ces gars si super d'après Shannon. Il passait toujours du temps avec ses potes, mais il avait aussi son autre vie, celle de l'université où Malia était bien plus présente que les autres. Bon, elle avait bien dût croiser une fois Toby dans les couloirs, étant le seul à être dans la même fac', mais n'avait jamais été présentée officiellement au blond. Ce qui avait été très dur, cette double vie, cette façade de mec libre qui s'amuse cachant en réalité un amoureux transi qui ne s'assume pas. Maintenant que tout était différent et que les années avaient passé, Shannon espérait bien qu'il pourrait rétablir un bon lien entre lui et la belle brune, la faisant cette fois-ci entrer pleinement dans sa vie, sans plus rien séparé. Il n'avait pas envie de se mettre Caleb à dos, ni les autres; il devait donc devenir adulte – il serait temps à presque trente ans – et assumer ses sentiments sans penser à ce que les gens peuvent dire ou faire contre – ou pour – son couple, si tenté qu'il se reforme !

Pour cela, il fallait que le New Yorkais se fasse pardonner complètement, ou du moins assez pour se permettre de demander une seconde chance à son ancienne petite-copine. Il avait à dîner pour cela, et les deux amants s'apprêtaient à passer à table. Il valait mieux ne pas traîner car lorsque Cheyenne avait trop faim, elle en devenait bougon et il aurait vraiment été dommage que la soirée tourne si mal. L'Espagnole était un ange de douceur et de tendresse, mais si elle se mettait à attendre trop long un plat, elle se renfrognait et bien que sa bouille contrariée soit mignonne à voir, il ne valait mieux pas qu'elle reste collée à son visage tant cela signifiait les ennuis pour le serveur. « T'en fais pas ma belle, je le sais parfaitement ! Assis toi, je me dépêche ! » fit-il comme s'il avait peur de se prendre un coup de serviette. On se souvenait tous de la crise qu'elle avait piqué alors que le serveur n'allait pas assez vite. Ils étaient cinq ou six ce soir là, dînant pour fêter la fin de partiels en début d'année. Le stress était retombé, tous avaient eu de bonnes notes leur permettant de continuer leur cursus et de choisir leurs options. Ils fêtaient ça ensemble, Cheyenne, Arizona, John, Shannon et quelques autres de leur classe de commerce. Toute l'angoisse qui avait nouée les estomac s'était envolé et par conséquent la jolie brune avait une faim de loup, ayant presque refusé de manger correctement durant la semaine. Et les serveurs parlaient le temps que les commandes soient prêtes. Shannon se souvient parfaitement le regard noir que le belle avait lancé dans sa direction, comme lui intimant de faire quelque chose. Rien n'y faisait, le jeune femme s'était renfrognée et n'était pas prête de redevenir joyeuse. Lorsqu'elle avait attrapé un serveur qui passait, elle lui demanda si les commandes étaient prêtes. Elle rappela l'ordre d'arrivée des clients et elle avait parfaitement raison. Des gens étaient arrivés après eux et n'avaient pas besoin d'attendre autant leurs pizzas. Même Shannon commençait à perdre patience, ressentant certainement l'agacement de son amie. Il avait comme de l'empathie pour elle, au début de leur relation il ne savait pas comment gérer cela, mais au fur et à meure ça lui servit pour pallier à toutes demandes – ou presque – de Cheyenne.

Ce soir, nul besoin de demande, juste un temps d'adaptation. Cela faisait longtemps que Shannon n'avait pas vu son ex-copine et bien qu'il se souvienne de ses petites manies, il ne les ressentaient plus comme autrefois, il devait donc réapprendre à la connaître, à comprendre son comportement qu'il avait toujours apprécié, trouvé drôle même. Et pour se faire, quoi de mieux qu'une soirée ensemble, un bon dîner fait maison et nue discussion hein ? Il n'y avait que ça pour faire en sorte que la communication reprenne entre les deux jeunes gens et que tout recommence comme avant, mieux qu'avant. Elle avait l'eau à la bouche et ça faisait plaisir au pompier qui fut soulagé de ne pas avoir fait brûler la paella. Doué comme il était par moment, on pouvait douter de ses capacités de cuisinier. Il était habitué à sa façon de faire et pouvait manger tout ce qu'il faisait, mais jamais personne n'avait concrètement goûter un repas fait par lui, ce serait une première. Et peut-être pas une dernière avec un peu de chance, s'il ne l'empoisonnait pas ! Haha. Pour le moment cela semblait aller. « J’ai le droit de nous servir ou tu vas continuer à me traiter comme une princesse qui n’a même pas le droit de faire le moindre effort. » demanda la brunette en faisant sourire Shannon d'un air malicieux. « Ah c'est pas bête ! » dit-il en se levant, attrapant les cuillères à salade. « Votre altesse, un peu de crudités ? J'ai fais la sauce moi-même en plus. » proposa-t-il d'un air princier., son sourire songeant à sa dernière phrase. Il serait drôle de la servir toute la soirée, mais outre cette blague, il la laisserait faire seule, n'ayant pas la même capacité digestive déjà, et aussi parce qu'il ne supporterait pas non plus de faire le larbin toute la soirée. Il servit donc la salade pour leurs deux assiettes avant de se rasseoir. « Le majordome est en vacances, désolé ! Mais tu peux te servir comme tu veux, fais comme chez toi ici ! » Il lui fit un sourire charmeur et la laissa se servir comme une grande, regardant ses longs doigts fins tenir les couverts. Il n'était pas utile de préciser qu'il appréciait particulièrement le touché de ces doigts, où qu'il se faufilent. Espérant que ces moments charnels se reproduisent, il fut temps d'entamer le repas, se souhaitant bon appétit.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyJeu 22 Mar - 9:30

Cheyenne n’a jamais été du genre à aimer être traiter comme une princesse. Elle avait appris à toujours se battre pour avoir ce qu’elle voulait. Ses parents l’avaient élevé ainsi. Ses grands-parents, lorsqu’ils sont arrivés à New York, ont essayé de les couvrir de cadeaux. Leurs parents ont tout de suite mis les choses au clair. Il était hors de question que leurs enfants deviennent des gosses pourris gâtés. Comme vous pouvez vous en douter, c’est devenu un nouveau sujet de dispute entre la mère de Cheyenne et sa grand-mère. Un sujet parmi tant d’autres. Entre ses deux femmes tout était bon pour créer une dispute. Jusqu’au jour où elles ne purent plus se voir en peinture. Le seul -mais énorme- problème de la famille Stanton. Tout ça pour dire que Cheyenne n’a jamais rien vu lui tomber dans la bouche. Mais il fallait bien l’avoué, elle adorait être traité ainsi par Shannon. Toute femme aime que l’élu de son cœur soit au petit soin et la première qui dit que non, elle se ment à elle-même. Chaque femme a sa petite princesse intérieure qui rêve du prince charmant, du principe azul dans sa langue natale. On pense toutes qu’à force d’embrasser des crapauds, il y en a bien un qui se transformera. Seulement la plupart des filles finissent ainsi avec un crapauds. Parce qu’on peut aussi voir la transformation inverse. Combien de femmes se sont fait avoir en croyant avoir rencontré l’homme parfait, le prince de leur rêve, pour que finalement il se révèle être pire qu’un crapaud. Le cochon serait plus appropriée. Puis il y a le dernier cas de figure, ces hommes pas totalement crapaud, pas tout a fait crapaud. Ses hommes que les femmes s’évertuent à transformer en prince. Parfois il suffisait de pas grand-chose. Cheyenne mettait Shannon dans cette catégorie. Il ne lui manquait vraiment pas grand-chose pour passer du bon côté de la force. Il lui avait juste manquer cette présentation à ses proches, trois fois rien en somme, pourtant il fallait croire qu’il ne voulait pas devenir charmant. Certains hommes sont des récalcitrants. Pourtant à le voir la servir en salade et à plaisanter ainsi, on pourrait le croire déjà de ce côté de la gent masculine. Enfin, il baissa bien vite les bras… « Le majordome est en vacances, désolé! Mais tu peux te servir comme tu veux, fais comme chez toi ici! »

Cheyenne se mit à rire franchement. Ils se détendaient enfin pour de vrai. « Ah mais je pensais m’adresser au prince moi, pas au majordome. » Il fallait avouer que le majordome était bien moins glamour que le prince. « Enfin si tu penses ne pas avoir la capacité d’être un prince… » Elle piqua dans sa salade avant de mettre sa fourchette dans la bouche. Dans le temps, s’était plutôt lui qui la taquinait comme ça, même si ça lui arrivait souvent. Mais aujourd’hui, il semblerait que ce soit elle la plus taquine. Ou peut-être était-elle la plus détendu. Il faut dire qu’elle avait vécue une bonne partie de leur relation en attendant qu’il se décide à parler de sentiments. Alors attendre un peu plus ou un peu moins… La grande différence, c’est que cette fois-ci elle avait avoué ses sentiments à elle. Ce qu’elle n’avait osé jamais faire par le passé, trop peur de se faire envoyer balader. Même si tout dans les gestes de Shannon aurait prouvé le contraire. Des gestes bien souvent en contradiction avec ses paroles. Monsieur Madison, un énigme à lui tout seul. Elle devait l’avouer, qu’elle n’était pas mieux aujourd’hui, un vrai casse tête chinois. Entre complexe et traumatisme, il fallait être doué pour démêler tout ses nœuds. Et le jeune homme ne s’était même pas encore rendu compte de tout ça. Sans doute se serait-il enfui en courant s’il avait su. Ou peut-être aurait-il surpris la belle brune. C’est le problème avec le manque de confiance en soi, on se met aussi à douter des autres. Pourtant l’espagnole se mettait à positiver, elle voyait les choses mieux, se sentant bien dans sa peau, là en face de Sha’. Peut-être un premier signe de guérison ou peut-être que c’était tout simplement lui, le remède.

« Et bien cette sauce que tu as fait toi-même est très bonne! » Il fallait pas être sortit d’Harvard pour savoir faire une sauce vinaigrette, mais Shannon semblait si stresser par sa cuisine, qu’il fallait le complimenté. Surtout que c’était un véritable compliment. La grand-mère de Cheyenne avait la fâcheuse manie de mettre trop de vinaigre dans sa sauce, ce que ne supportais pas la jeune femme. Shannon avait pile la dose qu’il fallait: ni trop ni pas assez. C’est le secret de la vinaigrette, le dosage. Depuis qu’elle avait reprit en main la cuisine de la maison, Cheyenne arrivait de nouveau à manger sa salade. Enfin… Quand sa grand-mère ne se faufilait pas derrière pour rajouter sa dose de vinaigre. A croire que pour deux, il fallait faire deux sauces différentes. Surtout que si on partait comme ça, elle devrait faire beaucoup de chose en double. Abuelita aimait les choses épicés -mais vraiment très épicés- alors que Cheyenne pas du tout. A croire que la grand-mère était presque plus mexicaine qu’espagnole, alors que Cheyenne avait gardé des goûts très New York. Elle aimait certains plats un peu plus relevé. Du moment qu’elle ne pleurait pas à chaque bouchée. Oui, la pauvre a des papilles gustatives très sensible. En tout cas, c’était quand même le genre de chose à voir au moins une fois dans sa vie: la tête de Cheyenne lorsqu’elle découvrait un plat piquant et qu’elle se jetait sur son verre d’eau. A mourir de rire. Shannon avait adoré la faire essayer des tas de restaurants exotiques, juste pour voir cette tête.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyJeu 22 Mar - 14:08

C'est dans un moment comme celui là que l'on se sent en manque de notre chez nous, de notre famille. Après avoir mit des kilomètres entre sa ville natale et lui, le jeune homme se surprenait à penser à ses parents, à l'université qu'il avait fréquenté. Retrouver Cheyenne le rendait un brin nostalgique, il ne se pensait pas capable de l'être et pourtant il l'était. Il avait voulu un nouveau départ, changer de vie et d'horizons, reprendre sa vie en main et faire en sorte que tout se passe au mieux pour lui, oublier les tracas du passé, oublier cette si belle jeune femme qui lui avait ravagé le cœur de la meilleure et pire des façons qui soit à la fois. Tant de bonheur entre eux, de jeux tendre et de plaisir, tourné court à la suite d'un tragique événement qui avait mit fin à tout, sur une dispute violente sur la manière de se comporter de Shannon. Il s'en était voulu depuis tout ce temps, effaçant au mieux cette culpabilité qui lui collait à à la peau comme un chewing-gum à la semelle mais comme la gum, il restait toujours des traces qui ne se défaisaient jamais vraiment. Malia était l'une d'elle, bien plus douce et appétissante certes, mais la douleur de l'avoir fait souffrir était encore présente. Le fait d'avoir parlé avec Caleb avait pourtant aidé le jeune homme à relativiser, à se donner du courage et surtout à ne pas craindre d'être prit pour un faible. Comme l'avait dit le pompier à son ami : « On n'oserait même pas se moquer de toi, des fois que tu nous colle un pin comme à Chase au lycée ! On est pas encore suicidaire ! » Il faisait bien de le dire, ça avait fait bien rire Shannon qui n'avait jamais réellement éprouvé de remords après cette bagarre entre amis. Chase avait été dans son tort et le pompier le lui avait bien fait comprendre. Mais hormis ce petit écart et les quelques batailles que les amis avaient eut pour rire, il n'avait jamais levé la main sur sa bande. Il était certes le seul à avoir le droit de les martyriser, mais il ne permettait à personne de toucher un seul de leur cheveux, pas même de briser leurs cœurs. Il n'irait pas jusqu'à frapper une femme non, mais lui mettre les points sur les I, il n'en avait aucunement peur, quitte à passer pour un rustre. Il en avait l'habitude, il en connaissait des nanas à qui il fallait rappeler que rien n'était fait pour durer entre eux ou pour leur intimer l'idée d'être sienne pour un soir.

Celle qui était sienne à présent, ou qui l'avait du moins été autrefois, c'était la belle Cheyenne ainsi assise à sa table, comme si tout était naturel. Shannon jouait au chevalier servant, un temps, avec un humour maîtrisé à la perfection, ce qui était rare chez lui. L'atmosphère semblait se détendre peu à peu mais planait au dessus de la tête du New Yorkais un nuage de stress si intense qu'il avait du mal à se lâcher complètement, de crainte de ne dire quelque chose de travers qui ruinerait la soirée. Il avait en effet peur que la conversation redevienne sérieuse. Il avait déjà dût expliquer le pourquoi du comment de son attitude à l'université, cachant sa petite-amie à ses amis, il ne souhaitait pas remettre le couvert de suite en entendant l'Espagnole demander s'il l'aimait encore. Les mots de Cheyenne sonnaient encore dans sa tête depuis qu'elle les avaient prononcé. Elle n'avait jamais cessé de l'aimer et lui se trouvait stupide de ne rien avoir pu dire. Le choc subit ce jour là associé à l'appel de la caserne l'avait troublé au plus au point. Il lui avait fallut bien la journée du lendemain pour se mettre les idées en place et savoir ce qu'il devait lui dire. Aujourd'hui, il n'était encore pas certain de ce qu'il devait répondre à la jolie brune et c'est pour cela qu'il était comme sur la défensive malgré l'ambiance plutôt souriante.

« Enfin si tu penses ne pas avoir la capacité d'être un prince... » lâcha-t-elle en riant doucement, se moquant de lui. Le jeune homme fit une moue septique en haussant les sourcils. Le prince charmant n'était pas la premier gêne qui l'animait non, mais certainement qu'il était en lui, suffisait de gratter un peu la surface. Mais les collants, très peu pour lui ! Shannon était un peu trop sabraque pour avoir l'allure d'un prince et ne souhaitait pas changé. Le changement n'était pas une chose qu'il appréciait grandement, il n'avait pas une capacité d'adaptation folle. Pour son déménagement en Espagne, il avait réagit sur un coup de tête, désirant écrire une nouvelle page de sa vie. Mais lors des premiers mois, il n'était pas en confiance, comme perdu dans ce pays où très peu parlait sa langue. Il avait dût apprendre l'espagnol avec plus de concentration, épatant les gens par son parler presque naturel à force de pratique. Heureusement qu'il avait son ami ici pour l'aider et qu'il avait toujours connu Sofia et sa culture. Ça l'aider à mieux s'adapter mais ce fut dur et ne furent pas rare les fois où le jeune homme disait qu'il allait rentrer aux États-Unis. Sa personnalité se contredisait bien en fait. D'un côté il savait qu'il allait y arriver, que ce n'était qu'une question de temps et que tout était fait de sorte que l'on s'en sorte. Mais dans les jours où le moral baissait, il ne se croyait pas fait pour vivre ici, qu'il ne parviendrait pas à tourner la page de sa vie définitivement. Il se trompait bien entendu, lorsque l'on voyait où il en était rendu à présent, avec un métier, des connaissances et amis Espagnols avec qui il parlait la langue, son meilleur ami – au mois un sur les trois qu'il avait – et bien sûr sa petite princesse qu'il avait vu naître un peu plus d'un an auparavant. Et voilà que son passé le rattrapait, que Cheyenne se pointait de nouveau et que tout semblait pouvoir s'accorder, le passé et le présent, la vie d'avant rejoignait celle que le brun avait construite ici et lui permettait une nouvelle fois d'écrire une page du livre de sa vie.

« Hum... Je n'en sais rien, je n'ai pas de pair de collants pour essayer de voir ! » dit le grand brun en souriant avant de piquer dans une feuille de salade qu'il mit en bouche. Il l'avala avant de rajouter : « Mais par contre, tu dois bien admettre que je n'ai rien d'un vilain crapaud ! Ça me rapproche un peu plus du prince, non ? Mi lady » Shannon fit une petite révérence depuis sa place et entama une nouvelle fois son assiette. Il était temps de reprendre les taquineries comme avant apparemment, la demoiselle paraissait réceptive à l'humour et ceci détendit quelque peu son vis-à-vis qui tentait d'oublier qu'il pouvait à tout instant se faire poser cette question qui lui tordait l'estomac. Comment avouer un amour que l'on a toujours tenté de camoufler ? Il fallait bien plus de courage à Shannon pour assumer ses sentiments que ses actes, il en avait toujours été ainsi malheureusement, mais il arriverait certainement à grandir un jour et à assumer pleinement ce qu'il éprouvait pour les gens, Malia la première il en va de soit. Mais il n'était pas temps de parler de ça, ni même d'y songer. Le repas démarrait bien et Cheyenne semblait apprécier la manière du pompier pour faire une sauce de salade. Passé un temps, il la faisait terriblement mal, mettant bien trop de moutarde dedans. Lui ça ne le dérangeait pas, mais pour les autres c'était un peu trop infâme en effet et depuis qu'il avait apprit à mieux doser les ingrédients, il devenait bon cuisinier, il faut bien le dire pour le flatter un peu dans son ego. « Merci. J'ai le coup de main ! » répondit-il de son sourire plein de sous-entendu. Bon ce n'était peut-être pas le bon moment mais Shannon ne savait pas faire autrement que de rire de toutes les situations appelant à un double sens, quitte à rire tout seul. « Tu veux que je te serve un peu de paella en même temps, princesa ? » demanda-t-il en se saisissant des couverts. Mélanger était une grande passion du brun, qui adorait manger tout ce qui passait. Ses tortillas étaient toujours bourrées d'un tas d'ingrédients, du plus doux au plus épicé, se créant une saveur particulière qu'il aimait particulièrement, contrairement à son ancienne petite-amie qui avait du mal à le voir engloutir ce genre de bordel culinaire. Il était un homme, un vrai, qui mangeait tout et n'importe quoi du moment qu'on lui disait que c'était comestible ! Un jour, il avait même manger un piment par jeu avec un camarade de classe. Cheyenne en avait limite la gorge en feu à sa place. Elle pouvait, car c'était vraiment très fort et Shannon avait mit quelques minutes à s'en remettre, mais l'avait avalé tout de même. Son amie n'avait pas souhaité l'embrasser de suite après, de crainte qu'il ne reste un goût trop épicé pour son palet si fin. Shannon n'avait fait que rétorqué qu'il était chaud et épicé en permanence. Il aimait la titiller sur tout, bien plus qu'il n'osait le faire en début de cette soirée. Il se détendrait bien plus tard, il suffisait peut-être d'un regard, d'un baiser. Ah ça oui, il en rêvait d'embrasser sa bouche pulpeuse.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyJeu 22 Mar - 23:21

En l’espace de quelques minutes, Cheyenne eut deux images en tête. La première celle de Shannon en collant. Il fallait l’avouer, il y avait quelque chose de comique dedans. Sérieusement, un homme aussi viril que lui dans un collant?? Puis la belle brune pensa à un avantage au collant. Et bien tout simplement un collant colle parfaitement le corps: DE PARTOUT, même des partit caché par le pantalon, si vous voyez où je veux en venir. La demoiselle Stanton elle le voyait parfaitement. Elle fut d’ailleurs très heureuse d’être suffisamment bronzé pour que ses rougeurs ne se remarque pas, ou presque. Cheyenne avait de toute manière la chance de ne pas rougir beaucoup. Certes, elle pouvait se sentir gênée mais piquait rarement un fard. Quoique Shannon a bien du déjà y arriver une ou deux fois. Comme le matin de leur première nuit… Cheyenne préférait ne pas y penser, parce que l’idée de le voir en collant suffisait amplement. N’importe quel homme dans ce genre d’accoutrement ferait efféminée mais elle était sure que ça n’aurait rien enlevé à la virilité de Sha’, non surtout pas lui. « Merci j’ai le coup de main! » Le cœur de Cheyenne fit un bond dans sa poitrine, comme s’il avait raté le train en marche. La deuxième image s’imposa alors dans l’esprit de l’espagnole, la repoussant vers ses souvenirs qu’elle avait tant essayé de repousser.

Flash-Back

Gardant encore les yeux fermés, Cheyenne sentait la caresse chaude du soleil sur son corps. Son corps entier! Elle n’avait pas l’habitude de dormir nue, surtout dans sa chambre étudiante qu’elle partageait avec une pseudo artiste hippie fumeuse de paille. Et elle soupçonnait que ce soit vraiment de la paille et non du cannabis. Elle ouvrit donc un œil, pour le refermé aussitôt. Ses joues se colorant subitement rouge. Elle n’avait pas rêvé, Shannon la regardait vraiment, installé sur sa chaise de bureau simplement vêtu de son jean. La nuit dernière était vraiment arrivé. Après avoir passé la soirée avec leurs amis de fac, Shannon l’avait accompagné à sa chambre ou elle avait trouver un mot de sa chère hippie, lui annonçant qu’elle allait dans une rave dans le désert et ne rentrerait que deux jours plus tard. Cheyenne s’était d’abord demandé où elle avait trouvé un désert à côté de New York avant de se rendre que pour la première fois, elle était avec son petit ami dans sa chambre sans craindre que sa camarade de chambrée ne débarque à l’improviste. La suite de la soirée… je pense que vous n’avez pas besoin de dessin. Par contre l’espagnole en aurait sans doute besoin, vu qu’elle n’ouvrait toujours pas les yeux. Puis vint finalement le moment où elle réalisa qu’elle était entièrement nue, sans même un drap pour la recouvrir. Elle ouvrit alors subitement les yeux et chercha le drap qui était tombé durant leurs ébats. Le rire de Shannon lui fit tourner la tête. Il s’approcha d’elle, déposa un baiser sur ses lèvres avant de reprendre, un sourire et un regard -qui sous entendaient des choses en dessous de la ceinture- collés au visage. « Allons ma belle, j’ai eu le loisirs de te détailler dans les moindres recoins. Il n’y a rien que tu puisses cacher que je n’ai déjà vu. » Elle haussa un de ses jolies sourcils, en doutant quand même un peu. Un homme, on lui déshabille une femme, il ne pense même pas à regarder partout, il pense d’abord à enlever son pantalon. « D’ailleurs j’adore ses trois petits grains de beauté au creux de tes reins. » Bon d’accord, il l’avait peut-être regardé attentivement. Pour la deuxième fois, elle pique un fard. Elle qui se vantait de ne jamais rougir, c’était raté. A croire qu’il savait très exactement quel bouton appuyé. En y réfléchissant, cela ne la dérangeait pas tant que ça. Elle prit alors à son tour un air malicieux. ]« As-tu remarqué autre chose d’intéressant? » Il l’attira alors contre son torse et d’une voix emplie de désir, il lui murmura à l’oreille: « Et si on découvrait tout ça ensemble? » Encore une fois, ils se passèrent de la couverture.

Fin du flash-back

« Tu veux je te serve un peu de paella en même temps, princesa? » La voix de Shannon la tira de ses souvenirs, qui avait rendu sa bouche un peu pâteuse. « Juste un peu. Tu sais que j’ai un palais sensible. » Elle attrapa alors son verre de vin et en but un peu, pour hydrater sa gorge, tout en souriant au jeune homme, tentant de ne rien laisser paraitre. Elle chercha quelque chose de léger à dire. Allez Cheyenne! Tu peux y arriver. « Je ne voudrais pas faire encore une de ses grimaces que tu aimaient tant. » Voilà, qui était mieux. Parler des bons souvenirs. Souvenirs qui avaient rien de sexuel surtout! A peine pensait-elle ça, que la gène revenait. Elle chercha alors à changer de position. Elle croisa les jambes et son pied frôla légèrement la cuisse de son ancien amant. Un contact qui pouvait être interprété de multiples façons. Surtout avec le sourire que lui avait fait Shannon quelques instants plus tôt. « Voyons voir si ta paella atteint le niveau de celle de ma mère. » Tentative assez minable pour faire oublier ce qu’elle venait de faire. Il faut quand même se demander, si elle avait vraiment envie que Shannon ne croit qu’elle tentait de lui faire du pied.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyVen 23 Mar - 1:08

Où avait pu s'échapper le temps, qui pouvait encore pensait que les deux jeunes gens s'étaient oubliés durant tout ce temps alors que tout semblait si normal !? Ou presque... Les sourires allaient bon train, les petites piques amicales également, à croire que le temps s'était mis à fonctionner en sens inverse, les ramenant au temps de l'université, où ils avaient coulé des jours heureux. Malgré toute la tension dans les muscles de Shannon et son esprit tentant de le convaincre que tout n'était pas perdu, tout se passait bien. Cela faisait des années qu'il rêvait d'une soirée comme celle-ci, sans se l'avouer à lui-même bien sûre. Impressionnant comme l'amour peut vraiment être plus fort que le temps. On ne s'imagine pas revoir celle qui a fait battre votre cœur, la seule femme qui aurait pu vous faire tout plaquer... Shannon avait bien faillit sortir de sa carapace grâce à la belle Espagnole. Il aurait pu lui avouer ses sentiments comme il ne l'avait jamais fait. Pas une seule fois il ne s'était sentit aussi bien qu'avec elle, comme si elle lui était réellement destinée. Mais ils étaient jeunes et avaient bien le temps de se poser, de fondre une famille, comme le Matthews. Le pompier avait prit du bon temps en arrivant à Barcelone. Il avait fait quelques rencontres passionnantes, torrides même, mais nulle n'égalait la chaleur que dégageait la brunette face à lui en cet instant.

Nul ne pouvait comprendre l'effet que Cheyenne arrivait à produire sur son ancien amant, lui le premier d'ailleurs ! Mais une chose était certaine, il pensait à bien autre chose depuis l'autre jour. Il avait pensé tellement fort à la demoiselle que, comme le disait la chanson, les draps s'en souviennent. S'il n'y avait pas la table entre eux, ni cette drôle de retenue, il était certain que l'homme se serait déjà jeter sur Cheyenne pour l'embrasser et lui faire savoir ce qu'il ressentait par tous les pores de sa peau. Oui, le grand handicapé ressentait quelque chose de fort, d'incomparable pour lui, mais d'une force bien plus grande qu'avant. Tout ça rien que pour elle. Il sentait bien qu'il ne la laissait pas indifférente, au vue de sa façon de détourner les yeux lorsqu'il parlait de sa sauce de salade faite main. Il le faisait bien exprès oui, adorant voir Malia gênée de la sorte. Ça lui rappelait de bons souvenirs, il n'allait pas se priver, la glace devait être brisée et tous les moyens étaient bons pour cela. Un petit regard emplit de sous-entendus et la voilà qui se mettait presque à rougir. Bien que sa peau n'ai pas tendance à se colorer davantage, Shannon pouvait dire quand elle rougissait rien qu'en plongeant dans ses yeux. Ils brillaient d'une toute autre lueur dans es moments là, ce qui l'attendrissait tout en l'attisant. C'était un homme après tout ! Et ce genre de fragilité sensuelle lui procurait automatiquement une réaction des plus hormonales possible !
La beauté brune répondit volontiers à son appel pour la paella et le New Yorkais se sentit ragaillardit, impatient lui aussi de goûter un plat plus complexe que d'ordinaire qu'il avait fait de ses propres mains. Il y avait passé du temps pour que cela ait une bonne tête, le téléphone de Sofia n'arrêtant pas de sonner puisqu'il cherchait à faire bien. Il n'avait même pas autant chargée sur la sauce épicée, se rappelant les scènes comiques dont il avait été témoin durant leurs sorties, la jeune femme vidant son verre et celui de son petit-ami pour faire passer le goût. « Ne t'en fais pas, normalement ça n'doit pas être trop fort... Quoique !... J'adorerais te voir de nouveau grimacer oui. Tu es tellement mignonne quand tu tort le nez. » Il lui fit un large sourire, le même qu'autrefois, qui était heureux et les yeux plein de charme, accompagné de ce rire qu'il avait tendance à lâcher à tout va. Elle était mignonne et il était certain qu'elle devait toujours l'être, suffisait d'attendre pour le constater, mais elle était déjà splendide. Servant la demoiselle de façon correct, il l'observa du coin de l'oeil en remplissant un peu plus son assiette à lui, histoire de voir si elle s'apprêtait à manger. Lorsqu'il avait goûté le plat, il l'avait trouvé à son goût, mais est-ce que cela ne signifiait pas qu'il y avait trop d'épices dedans ? Il le saurait bien assez tôt, il suffisait de regarder le visage de la jeune femme. Si une larme roulait sur sa joue et que sa bouche se tordait, c'est que la paella était trop forte, mais ça rappelait le bon temps à Shannon. Ce temps si bon où les deux amoureux se permettaient tout un tas de chose...

Ah oui ! Comme se faire du pied sous la table ! Le pompier fut surprit par cette caresse qui le fit sourire en se mordant l'intérieur de la lèvre, gardant un visage presque impassible. Le visage l'était, mais ses yeux le trahissaient bien souvent. Tout passait par le regard chez Shannon, et il fallait bien l'observer pour comprendre ce à quoi il pensait en règle générale. Mais là, il tenta de capter le regard de Cheyenne, scrutant son visage afin de savoir si elle avait fait exprès de le toucher ou non. Sa jambe se tenait près de la sienne et une pensée peu catholique lui revint en tête. Ils avaient bien des fois jouer à ce jeu de chat et de la souris. Elle qui se permettait de l'aguicher de son pied habile tandis qu'il parlait un peu sérieusement, ou disait trop de bêtises. Bien souvent, le jeune homme ne tenait pas et désirait retrouver un peu plus d'intimité avec sa belle, lui faire comprendre à sa façon ce qu'elle gagnait à l'allumer de la sorte. Une fois même il n'avait pas attendu de passer les portes du bar qu'il l'avait plaqué contre le mur pour l'embrasser, tant la pression était forte. Sous ses airs innocents, Cheyenne Stanton était une petite coquine qui n'hésitait pas ce genre de familiarité avec lui. Leur couple était beau et complice. Toutes ces images qui apparurent en une demi-seconde dans la tête de Shannon le firent rapprocher sa jambe de celle de Malia, la frôlant comme un gamin de quinze ans qui découvre le touché féminin. Il avait pourtant touché une fille il n'y a pas si longtemps que ça, mais le fait que le courant passe entre eux, si électrique, ça le rendait bien plus sensible. Il n'aurait pas osé se lever de table pour le moment, si vous voyez c'que je veux dire...
« Voyons voir si ta paella atteint le niveau de celle de ma mère. » déclara la belle brune en fixant son assiette d'un œil plein d'appétit. En cet instant, le pompier avait un tout autre appétit lui... « J'espère que ça ne sera pas trop bas surtout ! Goûte la première, vas-y. » lui intima-t-il d'un geste de la main. Il fallait bien qu'elle voit si cela lui plaisait après tout. Et qu'il puisse contempler son visage au cas où une grimace apparaîtrait sur son visage. Il n'attendait que cela à vrai dire, en bon sadique qu'il était. Attrapant son verre, Sha' but une bonne gorgée de vin pour se rafraîchir les idées et détourner les yeux de la poitrine de sa voisine de table. On aurait pu y plonger, il fallait qu'il fasse une remarque, il était obligé de le faire à force de se retenir. « J'aime vraiment beaucoup ce que tu portes, tu sais. Dans le temps, tu n'arrivais pas à garder ce genre de haut jusqu'à la fin de la soirée... » Ni plus, ni moins, Shannon lança un regard bourré de sensualité à la demoiselle, scrutant une nouvelle fois son décolleté en haussant un sourcil appréciateur, avant de prendre une bonne fourchette de paella. Dieu qu'elle était sexy ! Il fallait bien le dire à voix haute, non ? Elle lui faisait toujours autant d'effet, ça allait s'en ressentir sur le reste de la soirée. Shannon avait hâte de terminer le plat principal pour prendre un peu de repos sur le canapé pour « parler » avant de passer au dessert. Serait-il aussi appétissant que la vue qu'il avait ?
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyVen 23 Mar - 22:12

Quelqu’un ne connaissant pas la situation et les voyant comme ça, n’aurait pas pu croire qu’il y a quelques jours ils criaient dans une rue commerçante. Les voilà à rire, plaisanter, se taquiner et à se chercher, de plusieurs manières différentes. Par exemple, Cheyenne ne put s’empêcher de lui tirer la langue, lorsqu’il annonça qu’il aurait aimé voir sa célèbre grimace. Une réaction complètement puérile pour une jeune femme de 28 ans, bientôt 29. L’approche de la trentaine ne fait pas murir apparemment. Ou alors était-ce la présence de Shannon. Sans doute, puisqu’il y a encore quelques jours, elle se comportait en adulte. Elle gérait sa boutique, s’occupait de sa grand-mère. Un vrai femme d’affaire moderne, sure de ses choix. Et voilà que ce grand dadais la faisait douter d’elle-même, la rendait enfantine à tirer la langue et en plus de tout, la lançait dans un jeu du chat et de la souris. Un jeu plein de tension sexuel. Une tension qui semblait prête à déborder à tout moment. Résultat, Shannon arrivait à la fois à la faire redevenir cette étudiante qui n’avait pas froid aux yeux et qui ne grandissaient pas vraiment, tout en éveillant des instincts plus animales, plus primaires. Un amalgame d’émotion qui faisait que Cheyenne ne savait plus trop quoi faire. Jouer la carte des taquineries amicales, ou partir sur les allusions sexuels. La deuxième option lui plaisait davantage, c’était le côté de sa personnalité qui lui souffle de profiter de la vie qui lui dictait ça. Puis il y avait la raison, qui lui disait qu’elle devait plutôt attendre que Shannon parle de ses sentiments. Ne rien entamé avec lui avant d’être sure qu’il ne lui brulerait les ailes. Elle se forçait à penser à ce qu’elle avait ressenti lorsqu’elle s’était cru délaissé, pour que plus jamais ça n’arrive. Si ça devait arriver, elle ne s’en remettrait pas, elle le savait pertinemment. Alors oui, lorsque son pied avait touché sa cuisse, c’était un pu accident, et détourner l’attention sur la paella n’avait pas fonctionné. Enfin ça avait joué son rôle au début, puisque Shannon lui répondit qu’il espérait que sa cuisine serait au niveau mais en même temps, il avait approché dangereusement sa jambe contre la sienne. La jeune femme n’avait pas tenté le moindre mouvement, partagé, elle ne voulait pas repousser Shannon, non surtout pas, mais elle ne voulait pas non plus que leur relation redémarre sur la base du sexe. Elle voulait une vrai relation ou rien. Lorsqu’elle l’avait revu, elle avait cru que tout ce que lui donnerait Shannon serait suffisant, mais finalement non, elle se rendait compte que plus elle passerait de temps en sa compagnie, plus elle en voudrait. Elle voulait construire quelque chose de solide et durable, pas une histoire qui à la moindre tempête s’envolerait. Elle voulait le grand amour, le beau mariage, les enfants, la grande maison… La totale quoi!

Cheyenne était perturbée par ses propres pensées. Elle n’avait jamais cru se sentir prête pour tout ça, pourtant… Peut-être cette photo de Shannon et sa filleule, Selena, peut-être tout ses moments passés avec les marmots de ses cousines, peut-être les sermons de sa grand-mère qu’elle devrait être en train de la faire devenir arrière grand-mère, peut-être le tic-tac de son horloge biologique qui lui rappelait qu’elle allait avoir trente ans. Ou peut-être un mélange de tout ça ou tout simplement parce que c’était Shannon. Parce que, comme le disait la chanson de la rouquine Axelle Red, c’était lui, elle voudrait un jour un enfant. Chassant autant que possible ses pensées, Cheyenne se risqua donc à goûter la cuisine du jeune homme. Elle venait de mettre la première bouchée dans sa bouche lorsque Shannon ouvrit de nouveau la bouche. « J’aime vraiment beaucoup ce que tu portes, tu sais. Dans le temps, tu n’arrivais pas à garder ce genre de haut jusqu’à la fin de la soirée… » Deux choses atteignirent donc Cheyenne en même temps. Premièrement le goût de la paella, un peu trop épicée. Et bien sûr deuxièmement, la remarque de Shannon. Elle le croyait aussi perturbée qu’elle par ses retrouvailles, mais apparemment lui avait trouvé ses marques et prenait plaisir à augmenter cette tension sexuelle. Elle fit donc la pire grimace que le New Yorkais n’avait jamais eu l’occasion de voir, elle fronça le nez, pleura, s’étouffa, toussa pour finalement attrapé son verre de rosé et l’avaler d’une traite. Elle garda alors son verre en main, et posa sa joue sur celle-ci, gardant les yeux fermés un instant, reprenant son souffle. Si Cheyenne savait joué de son corps, elle n’avait pas du tout conscience qu’ainsi elle était à coupé le souffle. Les joues légèrement rosis par son étouffement, les yeux humides… Le genre d’image qui inspire les peintres. Elle rouvrit alors les yeux et reprit d’une voix encore rauque par la toux. « Ta paella est un brin trop épicée pour moi, mais tu devais t’en douter. » Oui, elle ne répondait pas à l’appel de son ancien amant, elle se contenta de planter ses yeux dans les siens. Elle reprit quand même la parole, lorsqu’elle fut sure que sa voix ne déraillerait plus. Elle voulait avoir tout contrôle sur sa voix, sur ce qu’elle allait dire. « Je suis sûre que ma grand-mère serait de savoir que son cadeau te plait. Quoique, au vu de son instance pour que je me case, elle l'a peut-être prémédité. » Elle avait mis dans l’intonation de sa voix toute la sensualité qu’elle avait, encore plus que lors de ce premier matin où elle l’avait invité à découvrir son corps. Si Shannon voulait aller sur cette pente, elle le suivrait, mais ferait tout pour garder le contrôle, n’oubliant pas de vue son objectif principal: une relation amoureuse, pas un coup d’une nuit. Elle ne voulait pas être une fille parmi tant d’autres, elle voulait être la seule, l’unique, même si son corps tout entier brulait de désir pour le pompier. Il avait toute les connaissances requises pour éteindre ce feu, elle le savait. Tout comme elle le savait qu’aucun homme n’y était mieux parvenu que lui ses dernières années.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMer 28 Mar - 22:01

Comme c'était prévu, la demoiselle changea de teinte, laissant sa peau brune tournée rouge un instant. Comme le pensait Shannon, c'était bien trop épicé pour elle. En même temps, étant donné que la paella était à son goût, il ne pouvait en être autrement, mais il n'y avait pas songé, pensant sincèrement que ce ne serait pas si fort que cela. Pour lui, ce n'était rien mais il était habitué à manger toute sortes de choses plus épicées les unes que les autres, alors une petite goutte de piment ne lui faisait pas peur. Il aimait jouer avec le feu qui plus est ! Par principe, le brun lâcha une grimace en voyant l'expression de son amie mais reprit rapidement un large sourire. Il ne pouvait s'en empêcher tant l'Espagnole était belle même avec ses grimaces hors du commun, digne d'Halloween. Il fallait bien reconnaître que Cheyenne n'avait aucun tolérance au piment, c'était comme l'alcool, elle ne parvenait pas à contrôler le taux qui entrait dan son organisme et tout débordait. « Je suis désolé » s'esclaffa Shannon. « Je me doutais que c'était relevé mais pas autant je te jure ! J'aurais fait une photo sinon. » Fier de lui, il sourit comme un gamin en tendant la main pour attraper le pot d'eau près de lui. Faisant un signe à Cheyenne, il lui remplit son verre afin qu'elle puisse faire passer le goût de la paella. Pourtant, son assiette n'était pas aussi pimentée qu'il devrait en être, peut-être un mauvais mélange de sa part ! Il devait réellement apprendre à faire attention à tout quand il cuisinait, encore plus quand c'était pour Malia, si elle revenait.
Il espérait qu'elle reviendrait... C'était tellement plaisant d'être en tête à tête avec elle, dans son appartement, comme un premier rendez-vous, comme ils faisaient avant. Si seulement rien n'avait changé ? Si l'accident n'aurait pas eu lieu, seraient-ils toujours ensemble ou les âneries de Shannon auraient-elles eu raison de leur amour, aussi fort soit-il ? Nul ne pouvait le savoir mais le destin auquel le jeune homme se refusait de croire semblait vouloir les réunir pour une raison inconnue. L'amour était-il vraiment plus fort que tout ? Il fut un temps ou le New Yorkais était un enfant croyant qu'il existait un monde où il sauverait une belle jeune femme des griffes d'un dragon pour ensuite vivre heureux avec elle, sans connaître rien de la vie. Aujourd'hui, comme dans un conte de fée, l'histoire continuait de s'écrire là où l'auteur s'était arrêter. Toutes les bonne histoires prenaient des années à imaginer, et la fin n'était jamais vraiment écrite. On pouvait se faire une suite comme bon nous semblait bien qu'il y ait écrit le mot « fin » dans le livre. Rien ne se finit, comme le dit la chanson. La vie continue et pour Cheyenne et Shannon, voilà que le livre de leur relation se rouvrait pour continuer, pour reprendre après tant de temps et pour que le valeureux prince puisse vaincre son dragon et vivre heureux avec la femme qu'il aimait plus qu'il n'en avait jamais aimé une autre.

Alors il tentait de lui faire passer le message, entamant une pique sournoisement osée sur la tenue de la demoiselle. Il aurait beaucoup aimé lui retirer oui, c'est vrai qu'il connaissait le corps de la belle brune par cœur, pour l'avoir parcouru plus d'une fois, mais elle avait quelques peu changé. Peut-être un peu plus grande, sûrement plus d'expérience, son corps suintait l'appel du sexe et le pompier ne pouvait éteindre ce feu en lui, attisait par les regards de son ancienne amante. « Quoique, au vue de son insistance pour que je me case, elle l'a peut-être prémédité. » dit la brune d'une voix chaude, pleine de bon sens. Shannon se mordit la langue à l'intérieur de sa bouche, haussant un sourcil approbateur. En effet, ce cadeau était tout trouvé et la grand-mère devait peut-être connaître les goûts de l'homme puisqu'il avait bien du mal à décrocher le regard. Pour revoir un si bel atour, il appellerait certainement la Abuela afin de lui demander quelques petits détails qui tuent – et le tuerait aussi à coup sûr vu ce qu'il avait en tête en ce moment présent. Bien qu'il ne soit pas temps de céder à ses pulsions sexuelles, le jeune homme posa doucement sa main sur celle de Malia, un sourire bienveillant sur le visage. « Prémédité ou pas, elle a bien fait je trouve, tu pourra lui dire... » Il planta ses yeux dans ceux de la belle brunette, peinant à déglutir. La situation devenait sérieuse, tendue d'une toute autre manière qu'à l'arrivée de Cheyenne, plus attrayante. Mais comme toujours, Shannon ne savait pas ce qu'il devait faire à présent, s'il devait l'embrasser avidement ou attendre pour ne pas la brusquer. S'aurait été dommage de se prendre une baffe maintenant ! « J'espère qu'elle ne te force pas à t'habiller aussi sexy tous les jours, j'aurais bien du mal à me débarrasser de tout tes admirateurs ! » ajouta-t-il en riant doucement, gardant sa main qu'il avait inconsciemment refermé sur celle de Malia, comme il le faisait souvent quand ils sortaient ensemble au restaurant. À l'époque il le faisait dans le but de lui avouer ses sentiments mai n'avait jamais réussit à le faire jusqu'au bout, se faisant interrompre ou bien rebroussant chemin tout simplement, petit enfant trouillard...

Une fois de plus, il baissa les yeux sur son plat, calmant sa respiration. Il devait également lâcher la main de son amie, sentant qu'elles étaient chaudes et certainement moites. Cela ne lui arrivait jamais, cette sensation gênante de quelqu'un qui est trop ancré dans ce qu'il veut qu'il ne parvient plus à contrôler con corps. « Tu veux qu'on échange nos assiettes ? Je pense que la mienne est moins forte, j'ai dût mal mélanger. » Plus rapide pour casser le ambiances romantiques, on n'avait pas encore trouvé ! Qui pouvions nous hein ? C'était bien plus le problème de Shannon que celui de Cheyenne, même si la jeune femme devait se sentir une fois de plus vexer, ou même blesser d'un tel revirement de situation. Les deux jeunes gens firent l'échange des assiettes en silence et les papilles du jeune homme furent ravies. Il y avait définitivement plus de piments dans cette première portion qu'il avait servit que dans celle qu'il s'était servit ensuite. Ça devrait être mieux pour la demoiselle à qui il lança un regard. « Malia... » commença le pompier. « Si je... Tu crois qu'on aurait pu rester ensemble si j'avais réussis à venir te voir plus tôt pour te dire ce que je ressentais ? » Ce question avait-eu du mal à sortir. Sa voix était pleine d'hésitation comme si les épices lui avaient brûlé la langue et la gorge. Il but d'ailleurs une longue gorgée de vin pour faire passer l'ardeur de son interrogation. Elle était en lui depuis cinq ans, il était temps qu'elle sorte enfin de son foutu cœur estropié et plus de détours possible, il fallait qu'il écoute un peu plus ses amis et ose affronter les sentiments qu'il avait toujours renié même devant Caleb ou ses parents. Plus de faux semblants.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyJeu 19 Avr - 18:35

Cheyenne en avait rajouté sur le côté épicé du plat de Shannon. Il l’était un peu, mais pas au point de faire une telle grimace. Elle aurait même presque pu apprécier le plat malgré tout. D’ailleurs même le jeune homme semblait étonné de la réaction de son amie. Il s’excusa, tout en la taquinant au passage sur une possible photo de sa grimace. En réponse, elle lui tira la langue, une autre grimace mais voulu cette fois-ci. « Tu n’as pas assez pris de photos par le passé peut-être? » Elle ne savait pas si il les avaient gardés, mais pendant une période à chaque nouveau restaurant qu’ils essayaient, il prenait une photo de la première bouchée qu’elle avalait. Bien souvent ça valait de le détour. Ce qu’ils pouvaient être facilement heureux en ce temps là. Une complicité que beaucoup enviait et qu’elle espérait retrouvé un jour. Au moins, ça semblait bien partie à les entendre rire et à voir les regards lourds de sens qu’ils s’échangeaient par-dessus leur assiettes. Des regards qui poussèrent Sha’ à posé sa main sur celle de la miss Stanton. Elle passa son pouce au dessus de la main de Shannon, lui caressant du bout des doigts la main. Elle fixait leurs mains jointes, écoutant distraitement ce que lui disait le jeune homme. L’émotion du moment la prenait de plein fouet. Elle ne releva les yeux vers lui que pour lui répondre, un doux sourire sur les lèvres. « Pourquoi tu t’inquiéterais de mes admirateurs? Aucun ne t’es jamais arrivé à la cheville. » Sans même s’en rendre compte, Cheyenne en disait long sur ses sentiments. Tout au long de leur séparation, même si elle avait eu d’autres aventures depuis, aucune n’arrivait à égaler le beau pompier. Aussi bien physiquement que sentimentalement parlant. A croire qu’elle était difficile la petite Cheyenne.

Malheureusement, ce beau moment romantique et plein d’émotions fut coupé. Par Shannon lui-même. « Tu veux qu’on échange nos assiettes? Je pense que la mienne est moins forte, j’ai dut mal mélanger. » Cheyenne en fut déçue, et même un peu vexée. C’est d’une toute petite voix qu’elle lui répondit un d’accord. Ils échangèrent donc leur assiette et Cheyenne se remit à manger, rangeant la main que Shannon lui avait tenu sous la table. Elle se sentait subitement vulnérable. Elle avait ouvert son cœur et avait l’impression qu’en lui prenant la main l’élu de son cœur faisait de même, mais il semblait que non. Encore une fois il se refermait comme une huitre. Elle piqua alors de sa fourchette dans l’assiette que lui avait donné Sha et gouta la paella, encore. « Oui, c’est mieux comme ça. » Bien entendu, elle parlait de la nourriture et non du fait qu’il lui ai laché la main. Elle garda le regard baissé vers son assiette ne voulant pas montrer la déception qui se lisait dans ses yeux sombres. « Malia… » Comme toujours, lorsqu’elle l’entendait prononcée son deuxième prénom d’une voix si douce, elle ne pouvait que lever les yeux vers lui. Comme il y a quelques jours devant cet antiquaire. Elle ne voulait pas le voir à ce moment là, mais sa voix chaude avait eu raison d’elle. Et là aussi, elle leva les yeux, presque comme par automatisme, alors que quelques instant plutôt elle ne voulait surtout pas faire ça. « Si… je… » Il semblait chercher ses mots. Cheyenne fronça légèrement les sourcils. Lorsque Shannon cherche ses mots c’est qu’il ne sait pas comment abordé le sujet et dans ce cas, l’un des seuls sujets où il n’était pas à l’aise était ses sentiments. « Tu crois qu’on aurait pu rester ensemble si j’avais réussi à venir te voir plus tôt pour te dire ce que je ressentais? » En voilà une bonne question… Cheyenne ne savait même pas si elle pouvait vraiment y répondre. « Pourquoi continues-tu à penser au passé? » demanda-t-elle d’une voix douce. Avec des et si on pourrait reconstruire le monde, elle le savait très bien. Durant toutes sa rééducation, il n’y avait eu que ça dans sa tête. Et si elle n’avait pas appelé? Et si Shannon ne refusait pas de lui présenter ses amis? Et si elle n’avait pas été voir son frère? Elle avait même poussé plus loin. Et si elle n’avait pas acheté de voiture? Avec ce genre d’idée en tête, on peut aller très très loin. Seulement l’être humain était ainsi fait, il ne pouvait s’empêcher de regretter et de se poser ses questions toujours accompagnés de ce fatidique mot qu’est le si. Néanmoins, elle allait lui répondre, parce qu’elle le savait, il en avait besoin.

Elle posa sa fourchette sur le bord de son assiette et s’adossa à la chaise où elle était assise. « Sincèrement? Je ne sais pas du tout. La vie est tellement bizarre parfois… » Elle se rendit bien compte que ce n’étais pas la réponse qu’il attendait. Elle se rapprocha alors de la table, posant ses coudes dessus et attrapant de ses deux mains celle du jeune homme qui venait de poser son verre de vin. De ses pouces, elle lui caressait les doigts, cherchant à être apaisante. « Si j’écoutais mes sentiments, je te dirais que oui. Seulement on est bien placé pour savoir que parfois l’amour ne suffit pas. » Elle fit une pause, le temps de prendre une longue inspiration. « Parfois il faut se satisfaire du moment présent. Personne ne peut savoir ce qu’aurait pu être nos vies si les choses avaient tournés différemment. » Elle releva finalement les yeux. Elle posa sur le visage du pompier un regard tendre, plein d’affection et d’amour. « Tout ce que je sais, c’est que là, maintenant, je t’aime. » Encore une fois, elle prenait les devants, réaffirmant ce qu’elle avait dit avant qu’il ne parte en urgence. La balle était dans son camp maintenant. Et cette fois-ci elle espérait bien qu’aucun bipper ne viendraient les déranger.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyVen 20 Avr - 0:31

FLASHBACK

« Allez vas-y, mange ! Je suis prêt ! » disait l'étudiant, son portable à la main pour immortaliser le moment. Chaque fois c'était la même chose, un nouveau restaurant, une nouvelle photo pour la collection de Shannon. Il n'avait pas mit longtemps avant de se rendre compte que la cuisine indienne, mexicaine ou certains plats chinois avaient un effet dévastateur sur le demoiselle. Et il aimait ça ! Non pas par moquerie, mais parce que son visage exprimait à la perfection cette sensation de chaleur et d'épices, des larmes dans les yeux parfois. Aussi idiot que cela puisse être, le jeune homme trouvait ces scènes touchantes et gardait précieusement ces clichés dans un dossier du nom de « Malia au resto ». un titre qui signifiait tout pour lui. Un petit clic d'appareil et l'affaire était dans le sac. « Aah ! Et si tu arrêtais ? T'as pas assez de photos encore ? » demanda la belle brune après avoir rincé son gosier d'un bon verre d'eau fraîche. Tout sourire, son petit-ami fit un signe négatif de la tête, comme un enfant. « Non, j'adore vraiment ta tête, t'es mignonne comme ça. » Il ressortait de ses paroles une sensibilité infime qu'il ne laissait jamais sortir en société. Mais là, comme à chaque dîner, ils étaient seuls. C'était bien plus amusant et surtout, moins effrayant pour Shannon qui avait un vrai problème avec sa faiblesse première : le sentimentalisme. C'était comme une maladie pour lui, une de celle qu'on ne veut pas attraper comme la grippe ou la varicelle. Malia lui donnait l'impression d'être malade oui, tant il se sentait fiévreux à ses côtés, empli d'une chaleur inhabituelle qui lui tourne la tête. Cette douce sensation ne le quittait jamais en sa présence, surtout lors de ces dîners exotiques.

FIN DU FLASHBACK

Mais... Et si Cheyenne était comme la varicelle ? Vous savez, cette maladie infantile que l'on attrape petit et qui ne survient qu'une seule et unique fois ? Il l'avait eu une fois pour lui, mais tout avait laisser croire qu'il ne reverrait jamais la jeune femme. Elle était pourtant devant lui, comme si de rien était. On dit qu'avoir la varicelle quand on est adulte est fatal ! L'amour qu'éprouvait Shannon pour sa belle était semblable à cela. De nouveau cette fièvre et ces souvenirs qui montent, toujours plus vifs et plus présents. Lui rappelait cette histoire de photos ne pouvait que lui faire penser à la première qu'il avait prise, quand il avait jurer qu'il la prendrait à chaque fois que le cliché en vaudrait la peine. Autant dire qu'il en avait un sacré paquet. Même s'il ne le disait pas, il était romantique et avait conservé toutes ces photos de cette belle époque. Souvent il l'avait prit en train de dormir dans ses bras, belle et calme comme la rivière un soir de printemps. Elle lui inspirait tant de choses qu'il ne pouvait pas retranscrire...
« Non... je pense qu'une ou deux de plus peuvent entrer dans ma collection... C'est toujours aussi drôle ! » lâcha le pompier en accompagnant son sourire d'un clin d’œil. Tout était parfait. Le dîner – malgré les épices – l'ambiance, Cheyenne. Tout ! Il n'aurait pas pu en espérer autant. Quand on pense que quelques années auparavant, ils étaient au téléphone en train de se déchirer, de hurler et de pleurer. Qui aurait pu croire ça hein !? Peur des admirateurs ? Avec une moue qui avait bien souvent exprimer sa désapprobation, Shannon montrait ici qu'il n'en avait que faire de ces types. Il avait bien plus peur de la voir partir à vrai dire. « Ah oui ? Aucun ?... Hum... » fit le jeune homme en passant sa main sur menton. Il n'en dit pas plus mais avait parfaitement enregistrer cette information, des fois qu'elle puisse servir dans une toute autre situation. Le pompier n'avait rien à répondre qui face échos aux paroles de Cheyenne, il n'avait pas envie d'évoquer les filles qui étaient passé dans son lit depuis leur rupture, toutes dans le but de trouver quelque chose de piquant, de sensuel comme il n'avait jamais connu, mais malgré de nombreuses – très/trop – tentatives, rien n'avait fait et maintenant s'il se rendait chez une femme, ce n'était que pour se défouler après un dure journée. Le reste n'avait pas d'importance. Mais inutile de faire une liste à Cheyenne, cela la ferait adopter ce visage dégoûté qu'il n'avait pas envie de voir...

Ce moment devenant trop gênant, voire dangereux pour lui, Shannon préféra dévier le sujet sur le repas, proposant d'échanger leurs assiettes. Comme toujours, et bien que l'Espagnole soit très douée pour le cacher, Shannon avait vu disparaître cette étincelle dans ses yeux plus vite qu'il n'avait prononcé sa phrase. Silencieusement, il se mordit l'intérieur de la joue. Bien sûre qu'il n'était pas aveugle, il voyait tout quand il s'agissait de sa Malia. Il savait qu'il lui avait fait perdre cet espoir de parler ouvertement de leurs relations, une fois de plus. Mais le brun avait souhaiter se retrancher dans ses défenses par pur fierté. Sa fierté ne lui permettait pas ces frissons qui lui parcouraient le corps et il fallait qu'il bouge, retire sa main, change de sujet avant que la belle ne remarque qu'elle avait ébranlé sa forteresse de pierre pour atteindre son cœur. * Quel ego de merde putain !.. * pensa Shannon en serrant les dents. Quand on est comme lui, il est très difficile de se laisser approcher. Certes il avait terriblement envie de se jeter sur Cheyenne par-dessus la table, de l'embrasser et de lui dire à quel point il l'aimait, mais sa retenu le faisait agir comme un vrai connard de Dom Juan, disons le purement et simplement. Le pire dans tout ça ? C'est qu'il en était absolument conscient ! Son ex petite-amie connaissait le duel qui vivait en lui, elle avait toujours subit cela sans avoir de réponse concrète sur les sentiments de Shannon, se trouvant dans une position de femme objet presque, les sentiments de Shannon ne voulant passer que par un contact physique, sexuel ou pas. Une simple étreinte pour n'importe qui signifiait un amour immense pour Shannon qui n'était pas habitué à tant de démonstration. Une tape dans le dos ou un « savon » sur la tête d'un copain et il lui faisait passer son affection comme il le faisait souvent à Caleb. Ça et cette façon de pose sa main sur sa nuque quand il lui disait qu'il était chanceux d'avoir une femme, ou lorsqu'il accomplissait un acte héroïque. Rien ne sortait de sa bouche en revanche, ou pas comme les gens l'espéraient...

Pourtant, contre toute attente, des mots sortirent de ses lèvres douces, l'envie de connaître une vérité jamais dévoilée plus forte que le reste. Et si tout avait été différent ? « Sincèrement ? Je ne sais pas du tout. La vie est tellement bizarre parfois... » répondit Cheyenne et ce fut le tour de Shannon de perdre cette lueur dans ses yeux. Il ne s'était pas attendu à cette réponse, ou du moins en désirait une autre. Baissant les yeux, il se contenta d'un léger hochement de tête calme alors qu'au fond de lui, son estomac se serrait au point de lui couper l'appétit... La paella venait d'être mal digérée. Malia, toujours plus attentive aux signes de mal être chez les gens, chez le pompier, se chargea d'une prise de contact qui visait à regonfler le moral de son ancien amour. Il ne la regardais pourtant pas, concentré sur les gestes doux de ses longs doigtes fins. Il ferma les yeux, soulagé, lorsque la belle brune dit que l'amour ne suffisait pas dans certains cas. L'homme pouvait supporter beaucoup de choses et contrôler ses réactions dans son métier par exemple, mais à ce moment précis, il était incapable de réfléchir à quoique ce soit, ni à bouger. Sa bouche était entrouverte, cherchant à faire venir les mots pour couper cours au supplice que lui infligeait Malia. La douleur était telle que son cœur semblait ne plus battre.
« Tout ce que je sais, c'est que là, maintenant, je t'aime. » Les yeux de Shannon fixèrent ceux de sa voisine de table, brillant d'une lueur inconnue jusqu'alors. Elle l'avait dit... ou plutôt redit, si on comptait les jours précédant où elle avait fait la même chose sans avoir de réponse. Sous le choc, le pompier referma la bouche pour pouvoir déglutir, non sans difficulté. Cette fois-ci, nul ne pouvait reculer. Il fallait sauter le pas une bonne fois pour toute. Rassemblant toutes les paroles prononcées par Cheyenne ainsi que son courage, Shannon prit une grande inspiration. « Je n'suis as d'accord. À quoi ça sert de dire que l'amour partout survit à tout si au final on baisse les bras au moindre obstacle ? Nan... ça je ne veux pas l'entendre... Malia... » Shannon ne se reconnaissait plus. Lui si fort et si divertissant venait de laisser tomber le masque, son amie ayant démoli le dernier rempart qui protégeait encore son cœur d'une attaque de Cupidon. Le voilà à présent comme tous ces types de films de nana qu'il détestait, des larmes dans les yeux et le cœur battant pour sortir épouser celui de la belle Espagnole. Il fallait faire un pas en avant... « Depuis ce soir là, je n'ai pas pu arrêter de penser à toi, à ton état, au ''nous'' qui s'envolait ! Tu n'es jamais sortit de mon esprit ! Je... » Légèrement crispé, Shannon se détacha des mains de son amour pour rétrécir cet espace entre eux, pour se trouver au plus près d'elle. Se mettant à genoux par terre pour être presque à la bonne hauteur, il saisit la nuque de Cheyenne et l'attira contre lui pour lui donner un baiser. Il posa juste ses lèvres sur les siennes longuement, sans bouger. Cela ne dura pas longtemps mais lorsqu'il s'écarta, il était plus sûr de lui que jamais. Au bord de la crise cardiaque, il fixa les prunelles brunes de la demoiselle et cela sortit tout seul après tant d'années à être rester coincé dans le creux de sa gorge.... « Je t'aime Malia. »
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptySam 26 Mai - 10:25

Si ses cinq ans avait appris quelque chose à Cheyenne, c’est que l’amour ne survit pas à tout. Elle avait aimé Shannon de tout son cœur, elle lui avait tout donné sans compter, et leur histoire c’était terminer d’une manière si horrible qu’elle avait acquis la certitude que l’amour ne suffisait pas. Du moins dans la grande majorité des cas. Et même si aujourd’hui les deux amoureux se retrouvaient, la jeune femme savait qu’elle ne pourra pas se reposer sur ses lauriers. Un couple se construit, les sentiments ne font pas tout. Sans doute que leur erreur, il y a 5 ans, a été de baissé les bras trop vite, chacun se persuadant d’une bêtise, sans même chercher plus loin. Ni l’un ni l’autre ne s’était battu pour ses sentiments et la miss Stanton avait bien l’intention de ne plus refaire la même erreur. Et Shannon semblait penser la même chose au vu de ce qu’il disait. Main dans la main, les yeux dans les yeux, Sha’ semblait s’être enfin décidé à parler de ses sentiments et Cheyenne ne voulait surtout pas le coupé, de peur qu’il ne se rétracte. La gorge noué, les yeux aussi brillants que ceux dans son ancien amant, elle écoutait chacun de ses mots. Finalement, il lâcha ses mains pour pouvoir mieux coller ses lèvres contre celle de la jeune femme. Elle le laissa faire, se sentant fondre sous la douceur de ses lèvres qui lui avaient tant manqué. Puis il se détacha pour prendre une nouvelle fois la parole. Mais cette fois-ci tout changeait…

« Je t’aime Malia. »
Avant même qu’elle ne se rende compte de ce qui se passait, une larme glissa le long de la joue de la jeune femme. Une larme qui laissait partir tout la frustration qu’elle avait éprouvé lors de leur histoire à se retenir de dire ce qu’elle ressentait pour lui, une larme qui montrait à qu’elle point elle était émue. Il l’avait enfin dit, bon sang! Enfin! Après tout ce temps. Après une effroyable rupture, cinq à tenter de se persuader que tout ce qu’elle avait éprouvé pour lui n’était que fantaisie, que ce n’était pas réel. Elle avait rêver de ses simples mots, il y a de ça bien longtemps…

Flash-back

« Tiens essayes celle-ci, Cheyenne. » A travers le rideau de la cabine d’essayage, Arizona passait à Cheyenne une autre robe à essayer. Cela faisait une bonne heure qu’elles étaient dans cette boutique. Ari avait décidé qu’il fallait à sa meilleure amie une nouvelle robe pour la soirée qu’ils avaient programmés avec les gens de leur cours. En réalité la jeune espagnole avait l’impression d’être devenu la poupée d’un jour de son amie qui ne cessait de répéter qu’elle devait trouver LA robe. Malia tira finalement le rideau, vêtue d’une énième robe. « Tu es sublime dedans. » Cheyenne jeta un regard pas vraiment convaincu au miroir devant elle. « Tu en es sure? » « Avec ça, Shannon va devenir fou. » Arizona avait appuyé sur le bon bouton. Subitement un sourire effleura les lèvres de l’espagnole alors qu’elle continuait à regarder son reflet. Ce sourire ne passa pas inaperçue à Ari. « Tu tiens beaucoup à lui, hein? » Cheyenne se tourna vers elle. « ça se voit tant que ça? » Arizona s’approcha de son amie et lui prit la main. « Pour moi ça se voit… Vous avez parler un peu de tout ça. » Cheyenne leva les yeux au ciel. « Avec Shannon?! A croire qu’il est handicapé sentimentalement. Il est capable des plus belles attentions du monde, mais en parler… Je dois avouer que je sais pas vraiment quoi en penser à force… » Arizona lui fit un sourire compatissant. « Si on commençait par le faire baver avec cette robe. » Elle lui adressa un clin d’œil complice et Cheyenne retourna dans sa cabine d’essayage.

Fin du flash-back

Oui, elle avait attendu bien longtemps ses petits mots, et maintenant elle ne savait plus vraiment ce qu’elle devait faire. On fait quoi après une déclaration d’amour? Cheyenne se décida finalement à embrasser son amoureux. Parce que maintenant elle pouvait l’appeler comme ça, non? Elle lui donna un baiser à la fois tendre et passionné. Sans doute encore empli de la frustration qu’elle avait accumulé. Elle lâcha finalement ses lèvres, pour coller son front au sien. « Il t’en aura fallu du temps. » Elle avait simplement murmuré sa dernière phrase. Comme si parler trop fort allait briser cette instant magique. Pourtant là, tout de suite, elle voulait faire le tour de la table pour aller se blottir au creux de ses bras. Mais finalement, ses mots tant attendus l’avaient rendu un brin timide. On pourrait pu croire que le contraire aurait du se produire. Un « je t’aime » devrait rompre les derniers murs entre eux, plutôt qu’en dresser un nouveau. Cheyenne allait donc les casser elle-même. Elle détacha donc son front de celui du jeune homme pour se lever et elle fit le tour de la table. Elle s’installa alors sur les genoux de celui-ci et passa ses bras autour du cou du jeune homme. « On sera heureux maintenant, hein? »
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptySam 16 Juin - 21:34

« Je t’aime Malia. »
Voilà, tout était dit dans cette simple phrase. Il n’y avait rien de plus à ajouter. Après plus de cinq ans, après ces années de relation suivis de ce silence, les sentiments de Shannon n’avaient pas changé envers la belle Espagnole. Il l’aimait comme il l’avait aimé durant tout ce temps, ne parvenant à la sortir de sa tête. Le jour où il avait sût qu’il l’aimait, ce fut le jour où il appela Caleb à l’aide pour préparer ce repas. Il le ressentait mais de faire cet effort pour la demoiselle lui avait prouvé qu’il était plus qu’amoureux et que rien n’avait changé à part la distance. Il ne l’aurait pas revu, peut-être que ce sentiment aurait disparut, mais pour l’heure, Cheyenne était là, face à lui, tout près de lui, les yeux baignaient de larmes. Cette vision, pour une fois, lui souleva le cœur d’une toute autre façon.

FLASHBACK

« Je ne vois pas pourquoi je devrais prouver quoi que ce soit ! » dit-il sous le coup de la colère, après une énième tentative de sa petite-amie pour lui faire dire ce qu’il ne pouvait pas dire. Jamais encore Shannon n’avait eu à prononcer ces mots, il ignorait comment gérer la situation et la seule façon d’éviter ce sujet était de ne jamais laisser la fille l’aborder. Mais ce soir là, le jeune homme n’avait pas songé aux conséquences…
Malia et lui étaient au restaurant. Le pompier lui offrait une soirée magique pour son anniversaire. Tout était parfait, le cadre ne pouvait être plus idyllique qu’en ce moment là. Et pourtant, tout dérapa… Alors que les amants étaient en plein dîner, Sha’ tendit une petite boîte à la belle brune. Celle-ci contenait une gourmette en argent. C’était la sienne, avec son nom gravé dessus. Il avait déjà entendu ses amis parler de ce présent. Avoir au poignet ce bien si précieux de son compagnon était une marque incomparable d’amour et, Shannon n’étant pas un sentimental, il avait décidé de lui prouver, par ce geste, son amour pour elle. Mais là où tout dérapa, c’est que la jeune femme s’attendait à quelque chose de plus, à ces trois mots qu’un homme normal aurait prononcés. Mais pas lui. Non pas Monsieur Madison ! Et la belle en demandant un peu plus, le ton monta. Non, il n’avait pas à dire ce qu’il ressentait, pour lui ce cadeau était bien suffisant et comme Cheyenne insistait un peu trop avec ses « Mais pourquoi tu ne veux pas en parler ? » la discussion passa donc d’une atmosphère agréable à une beaucoup plus tendue.
Ni l’un ni l’autre n’osèrent plus parler de sentiment après ça. Ce fut la dernière fois et même si le jeune homme s’en voulait d’avoir fait pleurer la brunette, il ne parvenait pas à exprimer ce que son cœur, lui, ressentait.

FIN DU FLASHBACK

Les voilà, tos les deux, comme au bon vieux temps, en train de dîner paisiblement. Malia laissait couler ses larmes, mais celles-ci étaient tellement pleines de bonheur que Shannon n’eut pas le courage de les essuyer. Cela transformait tellement leurs rapports que nul ne savait quoi dire ou faire. C’est alors que la belle Espagnole prit les devants. Elle agrippa son ancien amour et lui donna le baiser le plus passionné de leur relation. Le pompier ne se fit pas prier pour répondre à ce baiser, attiser par ce que ce nouveau sentiment provoquait en lui. C’était si chaud de parler, d’exprimer par ces trois mots tout un concept qu’il ne connaissait pas auparavant. Caleb disait trop souvent à sa femme qu’il l’aimait et son meilleur ami avait peur de devenir trop guimauve, trop sentimental, s’il commençait à mettre des mots sur les battements de son cœur. Il le fallait pourtant et la joie submergea l’âme du grand brun.

Oui, il lui avait fallut du temps… Plus de vingt-neuf ans pour être exacte… Il était grand temps qu’il se décoince un peu. Front contre front, Shannon ferma les yeux. Ce contact le faisait frissonner tant il était inespéré. Personne sur cette Terre n’aurait pu prédire que les deux anciens amants se retrouveraient pour vivre cette seconde chance. On aurait dit une nouvelle histoire à la Adam et Eve. Il n’y avait plus qu’eux sur la planète, plus rien autour pour les déranger, comme au commencement de l’univers. Rien ne pourrait briser ce moment d’émotions. Cheyenne rompit le contact entre eux pour venir se blottir contre lui. Avoir la chance de serrer la brune dans ses bras rendait Shannon tout excité de même que sur la réserve. Il ne la laisserait plus jamais le quitter, plus jamais…

« On sera heureux maintenant, hein ? » demanda la belle, les yeux plongés dans ceux du jeune homme. Il sourit et vint enfouir son visage dans la nuque de la demoiselle, humant son parfum si doux. Sentir d’aussi près l’odeur de la peau bronzée de l’Espagnole faisait tourner la tête de Shannon plus qu’il ne l’aurait crut. Elle était tout comme il l’avait laissé, pétillante, douce et tendre. Il déposa un baiser au creux de son cou et répondit sans sortir le visage de ses cheveux, peut-être redevenu trop handicapé pour oser regarder Cheyenne dans les yeux, ces yeux embués qui avaient rendu Sha’ un brin romantique. Il sentait sa gorge nouée et de l’eau montant à ses pupilles. « Plus jamais je ne veux te faire souffrir, ni te perdre… » souffla-t-il doucement à l’oreille de son amie. Il se dégagea alors pour observer la demoiselle. « Cheyenne… Je sais que ça fait tarte mais… Est-ce que tu voudrais redevenir ma petite-amie ? Il avait le visage rosi par l’émotion, il le sentait à la chaleur qui envahissait son visage à mesure qu’il parlait, détaillant chaque partie du visage de la belle.. Peu sûr de lui, il tenta de ne pas siller devant l’expression de Cheyenne.
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MessageSujet: Re: Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne   Ay amor es una tortura perderte ❝ Shannon & Cheyenne EmptyMer 4 Juil - 22:53

Il y a des lieux qui nous font nous sentir à notre place. Quand on y est on se dit que nous devions être ici, qu’à cet endroit nous sommes entier, complètement nous même. Parfois ce sont aussi des personnes qui nous ressentir ça. C’était le cas de Cheyenne dans les bras de Shannon. Auprès de lui, en sécurité sur ses genoux, elle se sentait à sa place, plus qu’elle ne pouvait l’être nulle part ailleurs. Même chez sa grand-mère. Et ce n’était pas peu dire, puisque la maison sa abuelita lui avait toujours semblé être le meilleure endroit au monde. Pourtant, à ce moment précis, elle savait que si Sha’ lui demandait de quitter Barcelone pour partir à Tombouctou, elle le suivrait. Cet homme était sa drogue. Elle avait peut-être cru être désintoxiqué, mais il avait suffit d’une nouvelle dose pour qu’elle soit de nouveau accroc. Surtout que la dose que venait de lui donner le pompier battait tout les records. Ne lui avait-il pas avouer son amour? Rien de mieux pour faire en sorte qu’une fille s’accroche à vous. D’ailleurs elle continuait à se les répéter mentalement, encore et encore. Elle était sure de ne jamais s’en lasser. Elle avait quand même reprit la parole, comme si son cerveau embrumée sous le bonheur essayait tout de même de protéger son cœur qui avait été tant malmenée par le même homme qui aujourd’hui la rendait si heureuse. Elle avait donc demander confirmation sur ce bonheur qu’elle ne voulait pas éphémère. Il eut tôt fait de la rassurer, le visage enfouie dans le creux du cou de la jeune femme. Ses paroles accélérant le rythme cardiaque de l‘espagnoles. « Plus jamais je ne veux te faire souffrir, ni te perdre… » Ses quelques mots, faisaient ressurgir ce sourire presque niais qu’on souvent les adolescentes amoureuses. Un sourire qui ne cherchait qu’à crever la surface. Cheyenne le laissa donc faire, montrant ainsi à Shannon à quel point ses paroles lui faisaient plaisir. Ce dernier relevait d’ailleurs la tête. Elle alla jusqu’à déposer un baiser sur le bout du nez du jeune homme. Un geste tendre qu’elle n’avait plus fait depuis bien longtemps.

Le visage de Shannon prit alors une teinte légèrement rose. Elle avait du mal à croire qu’il soit gêné à ce point. D’ailleurs, il eut bien du mal à poser sa question. « Cheyenne… Je sais que ça fait tarte mais… Est-ce que tu voudrais redevenir ma petite amie? » Après le sourire niais, venait celui amusé, presque moqueur. A vrai dire, elle ne voyait pas le besoin de poser une telle question. Après tout elle l’aimait, elle le lui avait dit, deux fois déjà. Il était claire que c’était ce qu’elle voulait. Son premier réflexe fut donc de le taquiner le faire mariner. Elle s’écarta alors un peu, croisant ses bras sous sa généreuse poitrine. « Je ne sais. C’est que la question mérite réflexion… » Puis elle comprit pourquoi Sha’ posait la question. Après ce qu’ils venaient de découvrir, il fallait que tout soit dit, mis à plat. Sans qu’aucune question pas posé vienne perturbé leurs nouvelles vies. Sans donc tenir davantage à jouer la comédie de cette fausse hésitation - d’ailleurs le jeu d’acteur de Cheyenne était si mauvais que personne ne pouvait se laisser avoir - elle dénoua ses bras et les passa autour du cou de Shannon. « Espèce d’idiot! Bien sur que je veux être de nouveau ta petite amie. Je ne demande que ça… » Elle déposa alors un tendre baiser sur les lèvres de son petit ami. Désormais, il n’était plus son ex, il n’était plus « l’autre » comme l’appelait Dayan quand ils parlaient de lui, il était de nouveau son petit ami, son amoureux. Rien n’aurait pu rendre la jeune femme plus heureuse que ça.

A près un long moment, qui semblait avoir duré un éternité tant Cheyenne voulait profiter de ce moment, leurs lèvres de détachèrent. « Il faudrait peut-être qu’on pense à finir de manger cette paella, non? » Une pensée d’ordre plus pratique. Sans doute du au bruit que pouvait faire l’estomac de la belle brune. Pourtant, elle ne voulait pas quitter les genoux de son amoureux. « Si je mange sur tes genoux, ça te paraitrait bizarre? » Elle se mordilla la lèvre inférieure, gênée de poser une question si stupide. On aurait dit une enfant qui ne voulait pas lâcher sa mère…
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