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 Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne

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MessageSujet: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 15:12

FLASHBACK

C'était le début de l'année, Shanonn entrait à l'université de New York, réputée pour son excellent cursus de commerce, voie que le père du jeune homme avait souhaité qu'il suive. Lui n'en avait pas réellement envie, il aspirait à une toute autre vie mais étant le fils unique de la famille, il fallait bien quelqu'un pour reprendre les rennes de l'entreprise familiale non ? Il commença donc ses cours de gestions financières et autres matières mais celle-ci reteint le plus son attention à vraie dire, puisque c'est là qu'il la rencontra, elle, cette si jolie jeune femme à la peau brune. Au départ simples camarades de classes, il ne fallut pas longtemps au beau brun pour engager la conversation. Il se souvient comme si c'était hier de ce cours où ils avaient engagé la conversation, c'était comme déplacé durant un cours mais peu importe.

Le professeur Lampard, professeur de gestion donc, avait fait passer une feuille afin que chacun mette son nom pour faire des groupes de trois. Les élèves n'étaient qu'une trentaine dans cette matière principale, ce qui pouvait être plus facile pour connaître les élèves mais hormis quelques perturbateurs sortant du lot – comme Shannon – le professeur ne pouvait retenir tous le noms, gérant pas loin de neuf-cent étudiants durant le semestre. Il faisait donc ses groupes comme il le pouvait. La jolie Cheyenne était installée derrière lui, en bout de rangée. Elle avait tapoté son épaule pour lui passer la feuille de présence, il s'en saisit en lui lançant un regard pleins de charme accompagné de son remerciement. Notant son nom, il observa le sien. Elle avait mis son prénom, son nom de famille, mais également une lettre suivit d'un point. Ce « M. » intriguait le jeune homme qui, désireux d'en savoir plus, s'était retourné pour lui demander : « Dis, c'est quoi la signification du M dans ton nom ? ». le jeune femme le regarda, quelque peu prise de cours ace à une question si personnelle, mais lui répondit avec un sourire « C'est Malia, mon deuxième prénom. ». Shannon sourit alors, non seulement fier d'avoir une information que peu devait avoir mais également pour la poésie de ce prénom. « C'est un prénom magnifique, Malia. Moi c'est Shannon au fait ! » se présenta-t-il ensuite.
Le reste ? Qui s'en souviendrait tant ces quelques mots avaient été poignant ! Le temps que la feuille circule, la fin du cours sonna et Shannon se leva, suivant la demoiselle en réfléchissant à ce qu'il pouvait bien lui dire pour attirer son attention. Rien ne lui vint d'autre que de l'inviter à prendre un café avec quelques étudiants de leur classe qui cherchaient à se faire de nouveaux amis. Il en apprit ce jour là, pour sa plus grande joie. Jamais il ne l'appela par son premier prénom depuis ce jour-ci. Pour lui, elle était Malia et cette Malia, il en avait fait, quelques semaines plus tard, sa petite-amie, une vraie petite amie à qui on tient la main, que l'on embrasse et à qui on dit... Naaan faut pas rêver non plus ! Shannon ne lui a peut-être jamais dit qu'il l'aimait en ces termes, ne désirant pas montrer qu'il était une personne si sensible que cela, mis il le ressentait dans tout son être qui vibrer pour la jeune métisse.

FIN DU FLASHBACK

C'est comme ça que tout s'est passé ce jour là oui, une vie merveilleuse où le jeune pompier avait apprit à faire confiance et à aimer sans limites, sans peur. Lui qui cherchait toujours à se montrer fort avait su abaisser ses barrières. Mais aujourd'hui, sans que rien ne soit comprit, les jeunes gens n'étaient plus ensemble, et ce depuis bien des années malheureusement. L'accident de la jeune femme avait mit fin à leur relation. Shannon entendait encore la jeune femme pleurer au téléphone qu'il ne l'aimait pas assez, puisqu'il ne l'avait encore jamais présenté à ses amis tout le long de leur relation. Elle avait brusquement raccrocher mais il avait entendit son cri. Elle avait percuté quelque chose mais jamais il n'en saura plus car une fois à l'hôpital, il fut reçut par Dayan, le frère aîné de sa dulcinée. Ce dernier, un grand gaillard vivant en dehors de New York, empêcha Shannon d'aller plus loin que l'entrée des urgences, le poussant au dehors. D'ordinaire le grand brun aurait frappé, mais il n'osa pas tellement il était sonné de la nouvelle concernant sa petite-amie. C'était pour lui entièrement sa faute et Dayan semblait penser la même chose puisqu'il qu'il menaça Shannon de le tuer s'il s'approchait de sa sœur.

Pourtant, aujourd'hui il lui semblait la voir plus clair que jamais, même si cinq ans avait passé. Shannon sortait du travail et passait par le centre-ville histoire de faire un tour, lunettes noires sur le nez, son T-shirt laissant se dessiner ses abdos magnifiquement sculptés par les exercices physique de la caserne. Il tournait le coin d'une rue lorsqu'il vit une jeune femme à la peau foncée regarder une vitrine. Comme apeuré de la voir, il recula et scruta l'angle afin de l'observer. C'était elle à n'en pas douter, on ne pouvait avoir une telle ressemblance avec son ex petite-amie, c'était impossible selon lui. Aussi, le jeune pompier qui d'habitude n'avait peur de rien était en train de flipper comme un malade à l'idée d'aller la voir. Après une longue réflexion qui laissa le temps à la demoiselle d'avancer, passant tout droit sans le voir, il laissa échapper malgré lui ne parole. « Malia !! » héla-t-il la jeune femme. Celle-ci sembla se stopper et lui retira ses lunettes de soleil comme pour lui montrer qui il était. « Malia... Ça fait des années... » Que pouvait-il bien lui dire après tout ce temps ? Il sentait son cœur se serrer en la voyant, repensant à son accident et n'osait plus ouvrir la bouche.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 22:15

« Malia!! » Un simple mot et Cheyenne n’osait déjà plus se retourner. Un simple prénom qui signifiait tant. Son deuxième prénom qui lui avait fait bondir le cœur, serrant douloureusement sa poitrine. Sur cette planète, il n’existe que deux personnes qui l’ont appelés par ce prénom. Sa mère, qui l’avait choisit, l’utilisait lorsqu’elle était enfant pour la disputer et lorsqu’elle l’entendait à l’époque, elle savait que ça bardait. Et puis il y avait lui… Shannon! Et même si cinq s’était écoulé depuis la dernière fois qu’elle avait entendu sa voix, elle était restée gravée au fer rouge dans son esprit. Ses intonations chaudes et profondes qui la faisaient fondre. Cette voix qui rendait si doux à son oreille son deuxième prénom. Alors le jeune femme, contemplant toujours la vitrine de l’antiquaire qu’elle regardait quelques instants plutôt, n’osait plus se retourner. Elle avait peur de tomber sur son si beau sourire, de craquer de nouveau alors qu’encore une fois, il la jetterait sans doute et l’oublierait. Mais pourquoi était-il ici bon sang? En revenant vers sa terre natale, elle avait pensé échapper à la peur de le croiser au coin de la rue. Puis une autre pensée la traversa subitement, une pensée qu’elle refuserait d’admettre dans quelques secondes. Elle se demanda si elle était jolie dans sa petite robe, si elle lui plaisait toujours, si la cicatrice qui barrait son tibia ne se voyait pas trop. Elle se mordit la lèvre, se sentant quelques peu coupable de penser à une telle chose. Comment pouvait-elle se soucier de ce que pensait Shannon après tout ce temps? Après qu’il l’ai lâchement abandonné? Après ce que son frère lui avait dit à l’époque?

Flash-Back

Assise sur son lit d’hôpital, les jambes immobilisés, Cheyenne faisait un sourire à ses parents qui quittaient la pièce. Ils étaient là depuis deux jours et avait besoin de repos maintenant. Ils avaient refusé de laisser leur fille seule, Dayan s’était alors porté volontaire pour rester près de sa sœur, ses parents n’ayant pas d’autres choix que de partir. Une fois la porte refermée derrière eux, elle posa sa tête sur l’oreiller et tourna la tête vers son frère. « Et Shannon? » Malgré leur dispute, Cheyenne voulait le voir, plus que jamais, elle avait besoin de voir son sourire charmeur et d’entendre sa voix. Plus que jamais, elle voulait être sa Malia et qu’il s’occupe d’elle. « Les infirmières l’ont eu au téléphone, ton portable n’arrêtait pas de sonner et elles ont répondu. » Cheyenne se redressa. « Où est-il? » « Pas là » marmonna son frère. Elle se rallongea de nouveau, déçue. Alors c’était fini? Comme ça? Sans même venir prendre de ses nouvelles? « Je crois que je vais dormir un peu… » Murmura-t-elle, le cœur à la dérive. Dayan poussa un long soupir, fourrageant sa main dans ses cheveux. « Il ne te mérite pas petite sœur, je te rappelle que c’est de sa faute si tu as eu cette accident. » Cheyenne eut un sourire triste, Dayan essayait de la réconforter au mieux, mais c’était pas vraiment son genre. « C’est plus compliqué que ça. Je suis autant fautive que lui, après tout, c’est moi qui téléphonait au volant… » Le jeune homme s’approcha du lit et s’installa tout près du lit, posant ses bras sur le lit. « Cheyenne, il n’est pas venu, oublie-le maintenant. Tu trouveras vite mieux! » Elle remonta alors ses couvertures et se retourna, tournant le dos à son frère. « Je suis fatiguée… » Dit-elle d’une toute petite voix. Elle ferma, les yeux, emprisonnant les larmes qui commençaient à affluer. Dayan n’ouvrit pas non plus davantage la bouche.

Fin du Flash-Back


Cheyenne se tourna finalement, ne pouvant faire autrement. Elle tenta de se composer un visage calme, qui ne reflétait pas la tempête qui faisait rage à l’intérieur d’elle-même. Elle avait cru l’apercevoir à de nombreuses reprises, à chaque fois, elle a cru rêver. Comment aurait-elle pu croire qu’il était ici? Mais maintenant qu’elle l’avait en face, elle se demandait comment elle avait pu se convaincre que ce n’était que quelqu’un qui lui ressemblait. Au fond d’elle-même sans doute l’avait toujours su, et qu’inconsciemment, elle l’avait évité. Maintenant, elle ne pouvait plus faire machine arrière. Pas maintenant qu’elle avait ce visage en face d’elle. Un visage qui accélérait les battements de son cœur juste en le voyant. Et encore, elle ne s’arrêta pas trop sur ses abdos qui étaient bien plus dessinés qu’il ne l’était par le passé. Juste son regard et son sourire la faisait fondre, pas besoin qu’elle devienne folle en repensant à son corps. « Malia… ça fait des années… » On ne pouvait pas dire le contraire… Cheyenne ne savait pas vraiment quoi dire. D’un autre côté, ils avaient des tas de choses à se dire, de l’autre… Elle s’entoura de ses propres bras, comme si cela pouvait la protéger de la douleur qu’elle ressentait dans son cœur. Que répondre à ça. « Shannon… » Comment prononcez un simple prénom pouvait être si douloureux? Elle ne l‘avait pas dit à voix haute depuis tellement longtemps. Comme si dire son prénom pouvait brisé de nouveau son cœur. « En effet, ça fait 5 ans. » Le ton de sa voix était plus sec que ce qu’elle voulait vraiment, mais que répondre à un homme qui vous a brisé le cœur. Surtout quand depuis, vous n’avez jamais été de nouveau amoureuse. Du moins pas comme avec lui. Elle s’en voulait aussi d’avoir précisé combien de temps cela faisait, lui montrant qu’elle avait tenu le compte. Cela ne faisait-il pas trop désespérée? Elle espérait que non. Elle voulait qu’une chose, montrer à Shannon qu’elle arrivait à vivre sans lui.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 22:31

Jamais on ne sait ce que le destin nous réserve. Shannon ne croyait pas que tout était écrit, il aimait construire sa vie comme bon lui semblait et ne rien se faire dicter. Il savait où il allait et rien ne l'arrêtait, surtout pas la peur car il n'en éprouvait aucune en règle générale, il était fort et fonçait tête baisser dans le premier obstacle sur sa route, ne se laissant pas impressionner par qui ou quoi que ce soit. Cette vie lui semblait douce, le jeune homme profitait de chaque instant, même dans son métier pourtant difficile il faisait en sorte que tout aille bien, que nul ne souffrir. Là où le pompier avait le plus de mal, c'était lors des accidentés de la route, cela lui rappelait avec force son ancienne amie qu'il n'avait jamais pu revoir depuis ce dernier coup de fils qui avait mit fin à leur relation sans rien pouvoir y faire. Ce devait être la seule fois où le jeune homme avait eu peur, où il n'avait rien pu faire qu'assister au démantèlement de son couple auquel il tenait tant pourtant...
Lorsque l'on se met en couple, il faut être réceptif et savoir écouter l'autre. Peut-être que Shannon n'avait pas était assez présent pour la demoiselle, n'ayant jamais prit en considération ses multiples demandes pour rencontrer ses amis. Il n'avait jamais su l'expliquer mais il avait comme peur que ses amis ne l'apprécie pas autant que lui le faisait, ou qu'elle n'aime pas les deux hommes qui partageait sa vie depuis sa tendre enfance. En réalité, le jeune homme était bien plus sensible qu'il n'y semblait et n'aurait pas eu envie de séparer son couple du reste de sa vie sociale. Pourtant, en voulant éviter cette gêne là, il avait bel et bien scindé sa vie en deux, empêchant chacun de se rencontrer. Pourtant le New Yorkais parlait de ses amis à sa petite-copine, l'inverse également mais en moins prononcé, ne désirant pas passer pour une chochotte en étant trop romantique, cela le dérangeait de montrer ses faiblesses aux personnes dont il était le plus proche.

Depuis des années la culpabilité le rongeait sans que rien ne vienne atténuer sa douleur. Parfois encore, les soirs où la nostalgie et le mal du pays le tiraillait, il lui semblait entendre la voix de Cheyenne pleine de sanglots qui disait le détester d'être si égoïste et lâche. Oui il n'était pas honnête avec elle, avec ses proches, mais encore moins avec lui. Mais sa vie lui convenait, le jeune homme ne cherchait pas plus loin et ne voyait que le bon côté des choses en chaque instant. Pourquoi alors se sentait-il incapable de faire quoique ce soit maintenant ? Shannon avait tellement rêver de revoir la jeune métisse et lui crier qu'il était désolé de cette dispute et de ce qui en résulta par la suite. Tout était de sa faute, il le savait et ne changerais jamais d'avis, cela le brisait tant de n'avoir rien pu faire, de n'être entré dans les pompiers qu'après cet événement tragique. Maintenant devant elle, il avait la tête vide de toute paroles, ne sachant même pas pourquoi il l'avait interpellé. C'était stupide de sa part de croire que tout irait mieux une fois les deux personnes réunis pour parler, mais c'était faux. Rien ne pouvait être dit ou fait pour rattraper les erreurs du passé, tout était bien trop ancré en eux et Cheyenne devait le détester pour ne jamais avoir tenter de le recontacter après son séjour à l'hôpital. Il avait pourtant essayer presque tous les jours de passer la porte de l'hôpital mais malheureusement chaque fois l'entrée lui était refusée. Soit par les infirmières qui avaient reçu l'ordre de ne pas lui parler de ce qui se passait, soit par Dayan qui le menaçait chaque fois qu'il croisait sa route, faisant le garde du corps pour que jamais il ne puisse parler à sa sœur. Au bout d'un peu plus d'une semaine, il avait lâcher l'affaire, voyant bien qu'il ne pourrait pas la voir. Dayan avait dit qu'elle ne voulait pas le voir, qu'elle le haïssait et Shannon pensait qu'elle avait raison de le faire même s'il se battait pour prouver qu'il était prêt à changer. Un peu dommage qu'un accident soit la raison de ce changement de vision, mais chaque décision importante découle d'un événement marquant, qu'il soit positif ou négatif.

La jeune femme prononça son nom et il sentit sa gorge se serrait un peu plus, le souffle complètement coupé par l'émotion. Oui, cela faisait cinq années qu'ils ne s'étaient pas vu, Cheyenne avait raison. Cinq ans dans une semaine pour être plus précis, car oui Shannon se souvenait de la date de l'accident de sa petite-amie, ayant tellement eu peur qu'elle ne s'en sorte pas, qu'on l'informe que l'accident avait été plus grave qu'il n'y semblait. Le jeune homme avait pu voir la voiture une fois, en entrant dans les pompiers il s'entraînait à désincarcérer les victimes dans une casse spécialement prévue et il avait reconnue une voiture sur le côté comme étant celle de la demoiselle. « Tu n'as pas changé... » souffla-t-il les yeux pleins de souvenirs. Elle était très belle et ne portait pas de cicatrices visible sur le haut de son corps qu'il ne quittait pas des yeux. Il tenta un geste vers elle, portant la main près de son visage pour caresser sa joue, avoir un contact avec elle. Mais la belle Espagnole recula brusquement, comme piqué par un courant électrique alors qu'il avait à peine effleurer sa peau. Penaud, il rebaissa la main et la fourra dans sa poche arrière pour ne pas être tenté. « Je... Je suis content de voir que tu vas bien Malia. J'ai eu si peur... » commença-t-il en ne sachant pas ce qu'il pouvait dire d'autre. Après tout, avait-il le droit d'être là et de lui adresser la parole ? Pour une fois que Dayan n'était pas là pour le menacer de mort en brandissant les poings, il fallait peut-être en profiter pour parler et comprendre pourquoi la jeune femme l'avait ainsi repoussé, des années auparavant. Bien sûr qu'il ignorait que le frère Stanton avait menti, autrement il lui aurait déjà exploser la gueule.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 22:49

Le destin, la fatalité, la malchance, appelez cela comme vous le voulez, mais Cheyenne et Shannon n’était plus ensemble, malgré des sentiments jamais totalement exprimé. A l’époque à la jeune femme aurait tout donné pour que le grand dessein de l’univers ne se mette pas entre eux. En cette instant précis, par contre, elle n’aurait aucunement eu besoin de tout ça pour s’éloigner de nouveau de lui. Son instinct ne lui dictait qu’une chose, s’enfuir, et son corps entier brulait de partir en courant. Sans doute l’aurait-elle fait, si elle avait pu courir, mais c’était peine perdue, son genou n’aurait pas tenu la cadence et Shannon aurait tôt fait de la rattraper - encore fallait-il qu’il veuille la rattraper?-. La jeune femme devait bien admettre que ça aurait été une réaction des plus puéril. Ils étaient sensés être adulte et même si leur histoire c’était terminé brutalement, ils devraient être capable de parler quelques minutes sans se taper dessus quand même ou se mettre à hurler comme des poissonniers. En fait, Cheyenne n’avait pas la moindre idée de comment pouvait tourner cette conversation. Et dire qu’il y a quelques années, ils pouvaient parler des heures sans s’interrompre, sur des sujets divers et variés. Sans doute parce qu’elle ne voulait pas lui parler. Elle avait toujours voulu un explication sur le pourquoi de son abandon -parce qu’elle voyait ça comme ça- mais finalement, maintenant qu’il était en face d’elle, elle ne voulait pas poser la question. Elle se rendait maintenant compte qu’elle n’avait jamais réellement refermé la blessure que lui avait causée Shannon. Physiquement, elle allait bien oui, mais son cœur n’était pas guéri. Cette réponse pouvait l’aider à passer par-dessus, comme à sombrer un peu plus. Sans doute était-il préférable de ne pas poser de question.

Il reprit finalement la parole, alors qu’elle ne savait pas quoi dire. « Tu n’as pas changé… » Cheyenne ne voyait pas quoi répondre ça. Un merci? Elle se voyait mal le remercier. L’envoyé balader, elle n’en aurait pas le courage. De toute manière, il fit bientôt un geste qui lui permit de ne pas avoir à répondre. Il tendit la main vers sa joue, surement un geste qui se voulait affectueux ou tendre, mais Cheyenne ne le vit pas de la même manière. Elle recula vivement, serrant davantage ses mains autour de ses bras. Elle ne se sentait pas vraiment à son aise. Pourquoi elle avait éviter un geste qui n’était pas agressif? Sa réaction avait été totalement instinctive. Son propre corps essayait de la protéger d’une autre blessure. Elle le savait, s’il la touchait, elle fonderait en larmes, se jetterait peut-être dans ses bras. Durant sa convalescence, elle aurait tout donné pour ce genre de geste, maintenant c’était trop tard, ça ne ferait que rouvrir des blessures. Elle ne savait pas vraiment comment Shannon pouvait interpréter son geste, mais dans le fond, devait-elle vraiment s’en faire pour ça? Sans doute pas, pourtant elle le faisait quand même et s’en voulait de chercher à savoir ce qu’il pensait. Qu’est-ce que ça lui apporterait? Rien, si ce n’est davantage de souffrance. Entre le cœur et la raison, la compréhension et rare et plutôt que d’en dévoiler trop, elle préférait se taire. S’il la connaissait autant qu’elle le pensait, il pouvait deviner trop facilement ses émotions et elle n’aimait l’impression de faiblesse qui en découlait. Pourtant, lorsqu’il prit de nouveau la parole, elle ne put s’empêcher de répondre.

« Pourquoi aurais-tu eu peur? » Elle avait lâché ça d’un ton sec. Comme une bombe qu’on largue en pleine nature. Mais Cheyenne était maintenant en colère. Il n’avait pas le droit de s’inquiéter pour elle. Il aurait pu s’inquiéter s’il avait pris de ses nouvelles, s’il était venue la voir, s’il n’avait pas tout bonnement disparu comme un magicien. « Tu ne t’es pas souciée de moi à l’époque, je ne vois pas pourquoi tu le ferais maintenant. » La jeune femme avait finalement trouvée une émotion qui balayait toutes les autres: la colère. Elle en dénoua même ses bras. Tant pis pour la diplomatie, elle s’en passerait. La colère l’aiderait bien plus pour l’instant. « Tu as disparu sans même venir me voir ne serait-ce qu’une seule fois à l’hôpital. Tu as perdue le droit de t’inquiéter pour moi. » Elle ne le laissait même pas en place une. Elle avait refoulé bien trop de choses depuis bien trop longtemps. Ses bonnes résolutions d’avant de ne pas rouvrir de vieilles blessures? Envolés. La colère fait perdre la raison et seul le cœur parle. Elle continuait donc sur sa lancée. « Tu as également perdue le droit de m’appeler Malia. » Tant qu’à faire autant le faire jusqu’au bout et elle avait des tas de trucs à lui interdire. « Tu avais ce droit quand je comptais pour toi, si j’ai compté un jour pour toi, ce dont je doute. » Elle fit finalement un pas vers lui, à l’inverse de ce qu’elle avait fait quelques secondes plus tôt, pointant un doigts accusateur sur sa poitrine. « C’est toi qui m’a lâchement abandonné, alors que chaque jour j’espérais te voir entrer dans ma chambre d’hôpital. » Elle appuya son doigts que son torse, ponctuant ainsi chaque mot qu’elle prononça. « Tu n’en a pas le droit! »

Shannon venait de déclencher un tempête que Cheyenne n’était pas prête à arrêter pour l’instant. Au contraire, la colère libérait tout les sentiments qu’elle cachait depuis maintenant cinq et c’étaient maintenant des larmes qui affluaient au bord de ses yeux.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 22:55

Tout ce temps sans la voir, tout ce temps perdu alors qu'ils auraient pu se reconstruire comme toujours, où Shannon aurait pu changer et répondre aux attentes de sa petite-amie... Tout ça envolé à tout jamais par une imbécillité de la part de Shannon et un non désir de pulvériser le frère de son amie, de crainte de ne faire encore plus souffrir la jeune femme. Pourtant Dieu sait qu'il aurait adoré mettre son poing dans la figure de Dayan. Il n'avait pas le droit de l'empêcher de voir sa sœur, ce n'était pas juste alors que Shannon avait tout expliqué au grand black. Il lui avait dit que tout était de sa faute, il lui avait confier sa peur alors qu'il ne le connaissait pas au point d'être amis. Le noir ne l'aimait pas, il le savait et savait qu'il aurait tout donné pour voir sa sœur en d'autres mains. D'accord, le grand brun n'était peut-être pas le parfait petit-copain, mais il essayait de combler comme il le pouvait sa compagne et ne laisserait jamais quelqu'un leur barrer la route. Enfin... Ça c'était avant l'accident, car depuis, il se sentait mal. Il se revoyait dans cette salle d'attente alors que le grand Stanton pointait le bout de son nez. Les premiers mots qui sortirent de sa bouche furent « Qu'est-ce que t'as fais à ma sœur espèce de connard !? » Lui aussi reconnaissait Shannon comme seul responsable. Jamais il n'avait pu en placer une, Dayan l'avait bousculer, pousser, jusqu'à ce qu'il recule jusqu'à la sortie. Tout remontait à la surface à présent, comme si cela s'était passé hier.

Mais après tout ce temps, le pompier n'avait cessé de penser à Cheyenne. Il avait dans son porte-feuille une photo d'eux prise dans un photomaton au début de leur relation. Cette époque là était la plus belle de sa vie et même en étant optimiste, le jeune homme savait qu'il ne connaîtrait pas d'autre expériences similaires à cette histoire d'amour, de pur amour. S'il avait pu être un vrai prince charmant et accepter sans broncher que sa copine ose penser par elle-même et réclamer, il aurait peut-être pu agir différemment. Mais Shannon était trop borné comme garçon, difficile de le résonner alors quand il avait une idée en tête. L'idée du jour était d'arriver à parler avec son ex petite-amie et de comprendre pourquoi elle avait mit fin à leur relation pour une dispute ainsi, au delà du fait de l'accident même. Il osa lui dire qu'il avait eu peur pour elle, pour sa vie, et ce fut le drame. Shannon ne s'attendait pas à ce que la métisse monte le ton et pourtant... Toujours son caractère doux et fort à la fois, ce qui lui avait toujours plut chez elle mais qui le dérangeait aujourd'hui.« Tu ne t’es pas souciée de moi à l’époque, je ne vois pas pourquoi tu le ferais maintenant. » De quoi parlait-elle ? Il avait toujours cherché à prendre soin d'elle, en toutes circonstances, comment cette ingratitude pouvait-elle ressortir alors ? Surprit par la violence de ses mots, l'Apollon ne bougea pas, ne prononça aucun mot. La belle semblait furieuse après lui alors que c'était bel et bien elle qui lui avait fait passer comme message qu'elle ne voulait plus jamais le voir. C'était à n'y rien comprendre. Et il ne comprit pas plus la suite lorsque la jeune femme hurla qu'il n'était jamais venu la voir à l'hôpital. Écarquillant les yeux de surprise et de colère, Shannon ouvrit la bouche pour protester, se défendre. « Tu plaisante ! J'ai.. » Sans pouvoir en dire plus, Cheyenne lui coupa la parole en continuant de lui crier dessus comme l'on cri sur un enfant qui a casser un vase précieux. Par le passé, il était rare qu'ils se dispute autant et voit la colère ressortir des yeux de l'autre mais là le jeune homme voyait bien toute la rancoeur qu'éprouvait son ancienne partenaire à son égard. « C’est toi qui m’a lâchement abandonné, alors que chaque jour j’espérais te voir entrer dans ma chambre d’hôpital. » dit-elle en appuyant son doigt sur sa poitrine, le pinçant au passage.

Ce doigt accusateur, il l'avait déjà sentit sur lui, au même endroit, sauf que la dernière fois qu'il avait été dans ce genre de situation, c'était avec le frère aîné de celle qui le pointait aujourd'hui. Semblant remonter le temps, Shannon repensait à l'expression, presque similaire de celle de Malia, dans les yeux de son frère. Il avait une lueur dangereuse dans le regard et n'avait fait qu'opérer une pression sur le torse du jeune étudiant de l'époque, sifflant entre ses dents : « Si tu repasse cette porte une seule fois, je te jure que je te ferais la peau ! ». Cette fois-ci, Shannon n'allait pas rester sur ce genre d'accusations et se fichait bien de ce qui arriverait. Attrapant le bras de Cheyenne, il la repoussa vivement – peut-être un peu trop – et fronça les sourcils. « Déjà tu ferais mieux de remettre les choses dans leur contexte ! C'est TOI qui a dit vouloir que je te fiche la paix ! Je suis passé tous les jours à l'hôpital pour te voir sans jamais aller y parvenir ! » Il tenait toujours le poignet de la jeune femme, ne sachant pas pourquoi et opéra une pression légère pour que les deux se rapprochent. « Viens pas me dire ce que j'ai le droit de faire ou non quand tu ne sais même pas ce qu'il y a au fond de ma tête, je ne te le permets pas ! » Sentant la colère montait à son tour en lui, il relâcha Malia et s'éloigna d'un ou deux pas. Il n'allait tout de même pas se mettre à la frapper pour ça ! Il ne souhaitait pas violenter une femme mais il aurait très vite besoin d'un défouloir si la conversation continuait à dégénérer ainsi.
Tremblant de rage de tout son être, le pompier avait du mal à se contrôler et sa respiration s'en ressentait, plus forte et lente que jamais. Il ne releva les yeux qu'au bout d'une minute ou deux, fixant la belle brune dans les yeux. Elle n'avait pas plus le droit de lui parler sur ce ton que lui et il espérait qu'elle le comprenne car il en était à un point de non retour où il commençait à se demander pourquoi elle disait qu'il l'avait abandonné alors qu'il avait toujours cherché à se faire pardonner. Il lui avait acheté des fleurs, un ours en peluche, il avait tenter de contourner son frère sans succès. Il avait fait tout cela en sachant qu'il n'avait justement aucun droit de venir la voir, mais est-ce que cela devait l'arrêter alors ? Devait-il réellement renoncer à celle qu'il aimait sans se battre ? Il avait luter et avait malheureusement perdu la bataille, n'ayant même pas revu la demoiselle sur les bancs de la fac. Tant de rancœur, de non-dits et de mensonges planaient entre eux qu'il aurait été difficile de tout mettre à plat sans envoyer une décharge de rage. Shannon détourna son regard de la l'Espagnole, serrant les poings pour tenter de se calmer. Si quelqu'un venait à passer par là et les voir, il n'avait pas intérêt à venir les voir car il finirait certainement aux urgences vu le taux de testostérone qui suintait de sa personne, prête à frapper.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 22:56

Shannon et Cheyenne n’ont jamais parlé d’amour durant tout le temps qu’à durer leur relation. Cheyenne, elle, savait pertinemment ce qu’elle ressentait pour lui, mais si son compagnon n’était pas prêt à la présenter à ses proches, il l’était encore moins pour parler de sentiments. Pourtant si elle avait si mal réagit à cette abandon c’était bien parce qu’elle l’aimait. Pourquoi ne s’en serait-elle pas remise sinon? Et maintenant qu’elle était en colère, ses sentiments étaient encore plus à vif. C’est cet amour jamais avoué qui la faisait remonté et si on regardait bien, on pouvait sentir l’amour caché derrière le ton vénéneux. Bon d’accord, très -mais alors très- bien caché. Surtout par les gens qui passaient dans la rue, plusieurs les contournèrent, les regardant avec des grands yeux curieux, d’autres changèrent carrément de trottoir. Et s’ils continuaient comme ça, c’était l’antiquaire, dont elle avait admirer la vitrine quelques instants plus tôt, qui risquait de sortir et de venir se plaindre du bruit, après tout ils faisaient fuir d’éventuels clients.

Cheyenne n’a jamais eu un caractère impulsif. Elle était du genre à réfléchir avant d’agir. Pourtant, dans ce cas précis, elle n’avait pas pu s’en empêcher. Sa colère avait eu cinq ans pour se développer et grandir. Il lui suffisait d’une petite brèche pour se faufiler et c’était la tempête. Une tempête que la jeune femme ne pensait pas pouvoir calmer aussi facilement. Cette colère avait commencé à faire son apparition quand elle s’était réveillé et que Shannon n’était pas là. A l’époque c’était le désespoir qui avait pris le dessus, se contentant d’implanter la graine de la colère au fond de son cœur. Elle avait pu grandir tandis qu’elle subissait sa rééducation seule. Avoir ne serais-ce qu’une personne pour lui tenir la main aurait été si merveilleux. Certes ses parents, son frère et même ses grands-parents c’étaient porté volontaire, mais ce n’était pas eux qu’elle voulait auprès d’elle. Elle ne s’était pourtant jamais plaint à aucun de ses proches de ça. Pourquoi faire? Son frère lui aurait dit une fois plus d’oublier son ancien petit ami et ses parents se seraient inquiéter davantage. Durant ses cinq années, il y avait eu tellement de moments qu’elle aurait aimé partager avec Shannon, mais il n’était jamais venu à l’hôpital et n’avait donné aucune nouvelle. Du moins c’est ce qu’elle avait toujours cru. Mais Shannon tenait un autre discours. Elle fut tellement abasourdi qu’elle ne réagit même lorsqu’il la poussa, un peu fort elle devait l’avouer, mais en hurlant ainsi, elle l’avait bien cherché. En l’entendant dire qu’il était venu, la colère déserta son visage pour l’incompréhension. Elle le dévisagea, les sourcils froncés. « Tu … tu es venu? » Elle ne comprenait plus rien. Dayan avait soutenu qu’il ne s’était jamais montré. S’il était vraiment venu, elle aurait passé cinq ans à tenter de le détester pour rien. Elle avait bien tenté oui, sans jamais y parvenir. Le cœur humain est bien loin de toute raison.

Lorsque Shannon lâcha son bras, elle faillit perdre l’équilibre, vacillant sur ses jambes, désarçonnée par ce que venais de lui dire son ex petit ami. Elle ne comprenait rien, alors qu’elle avait porté son regard vers ses pieds quand elle avait cru tomber, elle releva les yeux vers lui et franchit de nouveau les quelques pas qui les séparaient, ce fut à son tour de d’attraper son bras. Elle s’y agrippa comme à une bouée. « Quand? Quand es tu venu? » Un nouveau sentiment, qu’elle n’avait plus éprouver depuis un moment à l’encontre de Shannon: l’espoir. S’il était venu, peu importe pourquoi elle ne l’avait pas vu, ça changeait tout. Elle l’agrippait comme si c’était la dernière chose qu’elle ferait sur cette terre, sans se soucier de la colère qui avait gagné le jeune homme, sans se rendre compte qu’il s’était éloigné pour ne pas faire un geste qu’il regretterait longtemps.

Si Cheyenne avait pu être un minimum objective, sans doute se serait-elle rendu compte à quel point elle paressait lunatique. Elle avait commencé la conversation en ne sachant quoi dire, perturbée par cette rencontre, puis elle était passé à la colère et maintenant la voilà qui espérait que ses cinq ans loin de lui n’est été qu’un lointain cauchemar et tout ça en quelques minutes.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 22:59

La colère, ce sentiment qui nous fait dire ce que l'on ne pense parfois pas, qui nous fait agir avec trop de violence et empêche la réflexion. L'on sentait la tension dans le corps du jeune homme qui, les poings serrés, tentait de se contrôler tant bien que mal. Si quelqu'un venait à la bousculer, même sans faire exprès, ou simplement le toucher, il était certain qu'il lui fracasserait le crâne en lui envoyant son poing dans la figure. Shannon n'était pas si violent que ça, mais lorsqu'il était énervé après quelqu'un – ou contre lui-même – il ne savait pas se résonner et finissait toujours par frapper dans quelque chose ou quelqu'un. Bien pour ça que ses amis s'éloignaient toujours de lui quand le ton montait. Ils avaient déjà fait les frais de sa colère, se retrouvant avec de beaux coquard, Chase marquant très vite avait gardé le sien durant un mois, c'était dire la violence du choc. Une vraie machine de guerre armée jusqu'aux dents et pourtant un modèle de tendresse et de douceur lorsqu'il était amoureux, lorsqu'il était avec Cheyenne, parce qu'il n'y avait qu'avec elle qu'il avait sût s'adoucir et montrer qu'il n'était pas méchant, qu'il savait même être romantique. Il lui avait déjà offert des fleurs, des chocolats, ce genre de choses dans ses moyens, mais jamais il n'irait s'en vanter auprès de ses compères de crainte de se voir catalogué comme quelqu'un de trop sensible. Il le cachait toujours, passant pour un gros dur.

Le sortant à peine de ses pensées, il entendit la voix de son ex petite-amie lui demander plus ou moins s'il était réellement venu la voir à l'hôpital. Se moquait-elle de lui en posant cette question qui n'avait pas lieu d'être vu les circonstances actuelles. Il semblait au New Yorkais que la jeune femme ai été très clair dans son message transmit par son aîné, elle n'avait pas envie d'avoir affaire à lui. Même en insistant bien, il n'avait pas sût la faire changer d'avis et il était persuadé que tous les cadeaux de rétablissement qu'il avait apporté avait terminé à la poubelle. S'en était presque douloureux en cet instant même, de voir celle qu'il aimait appeler Malia se rebeller contre lui de la sorte en l'accusant d'être un lâche. Hautain, un brin prétentieux, fêtard, mauvais joueur, il avait tous ces défauts et d'autres encore mais en aucun cas il n'était un fuyard, il était bien tout le contraire et la demoiselle aurait dût le savoir depuis le temps qu'elle sortait avec lui. Fixant le sol à la recherche d'une chose à dire pour se sortir de cette impasse ou faire que sa rage ne se déverse pas contre une innocente – si on peut dire – il ne l'entendit pas se rapprocher de lui, il ne fit que sentir une pression sur son bras. Premièrement surprit de ce contact, il sursauta légèrement en relevant les yeux vers Cheyenne, sourcils froncés d'incompréhension.

Elle avait beaucoup de cran d'oser le toucher alors qu'il aurait pu la frapper comme n'importe quel personne faisant ce geste d'intrusion dans son espace vital. « Quand ? Quand es-tu venu ? » fit-elle d'une voix presque implorante comme si la réponse aurait pu effacer tout ce qui s'était passé par un simple mot de sa part. Il fixa la main de la jeune femme qui l'agrippait. Elle l'agrippait avec force, enfonçant presque ses ongles dans son bras. Cherchait-elle tant un espoir dans cette réponse qu'il pourrait donner ou bien tentait-elle de montrer sa force ? Reportant son visage sur celui de l'Espagnole, Shannon la fixa intensément un instant avant de répondre. « Le soir de l'accident. Et tous les jours de la semaine suivante. Mais ça, tu le sais très bien puisque ton abruti de frère m'a gentiment fait passer le message. » siffla-t-il les dents serrés, la rancœur plus forte pour Dayan que pour son ancienne amante. « Qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon, c'est toi qui na plus voulu me voir ! » Il se dégagea de son étreinte tout en disant ses paroles, retrouvant les empreintes de la demoiselle incrustées dans son bras. Elle avait vraiment voulu le garder sous la main, sans mauvais jeux de mots. Sa voix ne trahissait aucun émotion particulière, ne désirant pas montrer qu'il était atteint par les paroles de son amie, mais ses yeux brillaient d'une lueur que celle la jeune Malia avait pu voir en lui, cette tristesse d'être seul, ce qu'il éprouvait pour elle était toujours présent, cherchant à ressortir alors que le jeune homme se l'interdisait. Il espérait de tout cœur ne pas lui laisser voir cela, elle ne devait pas le prendre pour un idiot qui ne tourne pas la page, même s'il ne l'avait pas réellement tourner, n'ayant jamais pu lui dire en face ce qu'il ressentait.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:00

Si Cheyenne avait su quelques heures plus tôt comment finirait sa journée, elle n’y aurait pas cru. La matinée avait commencé comme toutes les autres à la boutique, elle avait mangé avec sa grand-mère avant de partir à la recherche d’un cadeau pour cette dernière. Depuis qu’elle était ici, sa mamie espagnole avait tellement bien pris soin d’elle que Cheyenne se sentait toujours redevable. Il lui arrivait donc souvent de lui acheter des cadeaux, même si cette merveilleuse femme qu'était sa mamie le refusait la plupart du temps. Si elle s’était arrêté devant cet antiquaire, c’était parce qu’elle avait vu en vitrine cette jolie vieille horloge qu’elle pensait être totalement au goût de sa grand-mère. Qui aurait cru que cela la conduirait à Shannon? Et à ce moment précis, elle avait totalement oubliée le cadeau, son esprit était perdu, loin, très loin de la vitrine de la petite boutique d’antiquités.

Son cœur rata un battement lorsqu’elle l’entendit dire qu’il était venu le soir de l’accident. Et tous les jours qui suivirent pendant une semaine. Sans qu’elle ne s’en rende un compte ses lèvres c’était relevés en un sourire avant de retomber brusquement. Un message? Mais quel message? Elle n’aurait jamais demandé à son frère de jouer les messagers. Surtout pas vers Shannon. Dayan ne l’avait jamais aimé, avant même de le rencontrer pour de vrai. Il n’était donc pas la personne approprié pour dire quelque chose au New Yorkais. Peu importe la teneur du message. Elle fronçait alors les sourcils, dévisageant son ancien amour, n’y comprenant de moins en moins. Tout ça n’avait aucun sens! Elle devint soudain blanche en entendant Shannon l‘accuser d‘avoir refuser de le voir. Comment pouvait-il croire qu’elle n’avait pas voulu le voir, alors que lors de leur dernière dispute, elle ne cessait de demander le contraire, à ce qu’il passe plus de temps ensemble, aussi bien seuls, avec les amis de la jeune femme et avec ceux de Sha. Elle ne réagit donc pas lorsqu’il dégagea son bras de sa main, gardant un instant sa main en l’air, au même endroit.

Cheyenne se sentait complètement ailleurs. Déjà le fait qu’ils se retrouvent si loin de New York était un miracle en soi, mais maintenant que Shannon lui disait qu’il avait essayé de la voir, elle avait l’impression de vivre un rêve éveillé. Elle se serait bien pincé pour voir si elle se réveillait, ou de serrer le jeune homme dans sa bras, pour se prouver qu’il était bien là. Mais elle ne ferait ni l’un ni l’autre. Le premier, parce qu’elle n’était pas masochiste et que se faire mal elle-même n’était pas dans ses habitudes et le deuxième parce que si Shannon n’avait déjà pas supporter l’étreinte de sa main sur son bras, il ne supporterait sans doute pas plus. Pourtant elle mourrait d’envie de le toucher, de se prouver que tout ça était réel, qu’elle pouvait espérer. Elle serra ses bras autour d’elle, de nouveau, mais cette fois-ci pas pour se protéger, mais pour s’empêcher de le toucher. Elle reprit la parole d’une toute petite voix. « Je n’ai jamais dit ça… » A aucun moment de sa vie -sauf les dernière années qui s’étaient écoulés, elle n’a souhaité l’empêcher de la voir, surtout sans le lui dire en face. Ce n’était pas son genre. Elle ne comprenait plus rien. « Mon frère tu dis? Dayan? » Pourquoi Dayan aurait dit à Shannon qu’elle ne voulait pas le voir alors qu’elle n’avait cesser de lui dire le contraire. Elle se souvint alors de la rancœur que son grand frère avait pour son petit ami. Il avait été jusqu’à dire que Shannon était responsable de son accident. Aurait-il pu faire une chose pareil? Cheyenne porta une main à son cœur. Elle ne voulait pas croire que son frère, qu’elle aimait tant ait pu faire une chose pareille. Elle releva lentement son regard vers le jeune homme, cherchant à y déceler ses sentiments, quelque chose qui l’aide à comprendre. Certes Cheyenne avait toujours été une femme intelligente, mais elle n’arrivait pas à se convaincre que son frère avait pu la trahir à ce point. Parce qu’elle voyait cela comme une trahison. Si une personne savait très exactement quels sentiments elle nourrissait à l’égard de Shannon, c’était bien Dayan, même s’il n’était pas d’accord. Si elle devait affronté son frère pour avoir la vérité, elle le ferait, mais que si ça en valait la peine. Elle n’allait pas perdre son frère, si de toute manière Shannon allait s’enfuir. Elle reprit donc la parole, d’une voix plus sereine et plus clair, tentant d’ignorer les sanglots qui montaient dans sa gorge. « Dis-moi très exactement ce que t’as dit mon frère… ». Elle espérait que le jeune homme ne verrait pas les larmes qui commençaient peu à peu à brouiller ses yeux. Certes se serait un véritable soulagement pour la jeune femme si Shannon ne l’avait pas abandonné -qu’ils aient un nouvel avenir ou non- mais c’était le pilier de sa vie de ses dernières années qu’elle remettait en question. Dayan avait été son garde-fou, son infirmier. Elle avait l’impression de perdre une chose pour pouvoir espérer en gagner une autre.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:02

FLASHBACK

Où était-elle ? Que lui était-il arrivé ? Ce furent les premières pensées de Shannon ce soir là alors qu'il venait d'entendre hurler sa petite-amie à l'autre bout du téléphone, d'un cri qui n'était pas un reproche pour lui mais un véritable hurlement de peur. La communication avait coupé là, laissant le jeune étudiant choqué, son mobile toujours en main. Il était persuadé qu'il était arrivé quelque chose à Cheyenne, quelque chose d'affreux. En pleine panique dans sa chambre, il ne savait pas quoi faire et se mit à tourner en rond un instant, se tenant la tête comme si elle lui faisait mal, s'arrêtant pour s'accouder au bureau avant de recommencer à bouger. Qu'attendait-il ? Certainement un signe de son amie. Mais rien ne vint et le stress monta en lui. Même lorsqu'ils se disputaient, ça ne finissait pas de la sorte et l'un des deux finissait par rappeler lorsqu'il raccrochait. Mais la situation était tellement étrange que le jeune homme composa le numéro de sa petite-amie... Pas de réponse, juste cette douce voix enjouée disant « Salut, vous êtes sur le portable Cheyenne, je n'suis pas disponible mais laissez moi un message et je vous rappellerait ! Ciao !! ». Ce fut la dernière fois qu'il entendit la voix de sa petite-amie... Ce n'était pas normal aussi, le jeune homme quitta sa chambre en attrapant son casque de moto.
Roulant à fond entre les voitures, il n'avait qu'une idée en tête, savoir ce qui s'était passé. L'hôpital fut la première solution, au cas où il ne soit arrivé quelque chose de plus grave. Jamais il ne comprit comment il avait pu arriver là bas en vie vu la vitesse de son engin, ni par quel chemin il était venu. Il ne se souvenait même pas d'être repartit c'était dire le choc dans sa tête. Aux urgences, lorsqu'il dit le nom de son amie, ce fut là qu'il entendit une voix derrière lui. Une voix masculine qui l'insultait vivement. Se retournant, il se prit une première droite en pleine mâchoire. Oui, Dayan n'aimait pas le New Yorkais et il savait le lui montrer. Comprenant par ce geste que Cheyenne était bel et bien là, il tenta de lui demander ce qu'elle avait mais le grand black lâcha simplement que tout était de sa faute à lui. Impuissant il avait laissé Dayan le faire sortir sans rien y comprendre, cherchant à se défendre. Il avait blessé celle qu'il aimait... Ne meurs pas, je t'en supplies... avait-il pensé très fort ce soir là en restant dehors un moment.

FIN DU FLASHBACK

« Quoi ? » demanda Shannon en regardant l'Espagnole en fronçant les sourcils. Si elle n'avait jamais prononcé les mots qu'il avait entendu ce soir là, pourquoi alors est-ce qu'il se souvenait de cette interdiction d'approcher ? Dayan le haïssait sans qu'il ne cherche vraiment à comprendre pourquoi, il ne l'avait pas rencontré souvent mais n'avait pas d'opinion sur lui, tant qu'il se tenait tranquille, il se fichait bien du reste. Les ennuis, malgré ce qui semblait être, le New Yorkais cherchait à les éviter le plus souvent. Ça lui tombait juste dessus en fait. Il avait beau faire comme s'il s'en fichait, mais il tenait à Cheyenne, sa Malia à lui, et ne laissait jamais personne lui tourner autour, quitte à lui interdire de voir certains garçons. Avec elle, il était le petit garçon solitaire qui cherche à se faire aimer de tous, sauf qu'elle était ce « tous » à elle toute seule et il ne désirait pas la perdre. Tout ça, il ne lui avait jamais dit de vive vois, car il ne savait pas le faire correctement, alors il tentait de le montrer par ces gestes au quotidien, ratant par moment son coup oui. Aujourd'hui pourtant, elle était de nouveau sur sa route comme si le destin les avaient menés là pour qu'ils parlent...

Il se prit la tête entre les mains et plaqua son front contre un lampadaire, le frais du poteau lui donnant un contre-effet de son énervement. Il n'avait pas envie de croiser le regard de la jeune femme. « Mon frère tu dis? Dayan? » demanda-t-elle et il eut une sorte de rire soupiré. « T'en a d'autres, des frangins hargneux ? » La situation n'avait rien de risible non, mais le fait qu'elle prononce à voix haute ce qui lui trottait dans la tête l'avait toujours fait sourire, que ce soit moqueur ou non. Sa réflexion était bien placé, avec un humour grinçant qu'il maîtrisait très bien. Malgré lui, il ne put retenir ce rire presque nerveux tant il n'en pouvait plus de toute cette tension. Ne jamais emmener Shannon à un enterrement, il se ferait mal voir car sous la pression il ne trouve rien d'autre à faire que rire comme si l'on venait de lui raconter l'histoire la lus drôle du monde. Mais il recouvrit son sérieux bien rapidement, alors que Malia lui demandait le plus sérieusement du monde de lui raconter ce que Dayan lui avait dit. Se moquait-elle de lui ou bien ce crétin avait fait en sorte de l'évincer de la vie de sa sœur ? Réfléchissant un instant, le jeune pompier s'adossa au lampadaire et regarda son ancienne compagne sans chercher à croiser con regard de crainte de perdre le fils de ses pensées. « C'était il y a des années... » commença-t-il comme s'il n'allait pas poursuivre. « Le soir où tu as... été blessée, il m'a simplement collé un pin en disant que tout était de ma faute. Comme si je n'le savais pas déjà... » pesta-t-il en croisant les bras. « Après qu'il m’ait poussé dehors je ne me souviens de rien. Mais le lendemain, et les jours suivant, il a du me dire un truc du genre : « Elle ne veut plus de toi, fiche le camp sinon je te jure que je te tuerais » me semble... Il ne l'a jamais fait alors que je suis venus pendant presque deux semaines en espérant passer le hall d'entrée. Ce type est un connard. » Et peut importe qu'il soit le frère de Malia ou non, il avait besoin de sortir cette phrase de son cœur car il rêvait de lui dire sa façon de penser et de lui rendre cep oing qu'il lui avait mit des années plus tôt.

Shannon s'était à peine rendu compte qu'en parlant, il avait relevé les yeux pour observer le visage toujours si parfait de la brunette. Il voyait bien qu'elle était loin d'apprécier ce qu'il venait de lui dire, qu'elle en était choqué même, les larmes qui semblaient envahir ses yeux le firent lâcher sa posture bras croisés, comme si l'envie de la prendre dans ses bras le gagnait alors qu'il ne bougea pas. Si elle avait autant de peine en le voyant, elle n'imaginait certainement pas que sa gorge et son estomac à lui faisaient des nœuds, l'empêchant de parler d'une voix aussi claire qu'il l'aurait souhaité. Il tenta quand même de rajouter quelque chose en voyant l'expression de son amie. « Tu n'en savais rien ? »
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:04

Cinq ans… Cinq longues années où Cheyenne avait tentée de se convaincre que Shannon ne valait pas la peine qu’elle soit si triste. Cinq années où son frère n’avait eu de cesse de décrire on ancien amant comme un lâche. C’était tout autant de temps qu’elle avait perdue à croire une chose totalement fausse. Elle aurait voulu hurler tellement sa frustration était grande. Surtout que ses révélations venaient sans doute trop tard. Tout deux avaient des vies bien différente maintenant. Comment savoir si la vérité pouvait changer quelque chose? De toute manière, pour le moment, elle n’avait pas les idées clairs. Son cerveau -d’habitude si vif- semblait tourné au ralenti. A tel point qu’elle ne releva même pas la remarque sarcastique de Shannon, ni son rire nerveux. Après tout, même si elle avait essayé de tout oublier, elle savait comment fonctionnait son ex petit ami et inconsciemment, elle faisait déjà comme avant. A croire que son subconscient se souvenait toujours de lui. Pourtant, elle serra davantage ses bras autour d’elle, comme si cela pouvait atténuer l’horrible sentiment de trahison qui traversait tout son être. Elle se sentait plus seule que jamais. Quand elle avait perdu Shannon, c’était son frère qui était resté lui tenir la main. Sans Dayan, elle était de nouveau seule. Plus Shannon lui racontait ce qui s’était passés, plus ce sentiment de solitude se renforçait. Pourtant, elle ne pleurait pas encore, tentant de garder un minimum de self-control.

« Le soir où tu as … été blessée, il m’a simplement collé un pin en disant que tout était de ma faute. Comme si je n’le savais pas déjà. » Cheyenne fut un instant choquée d’apprendre que son frère avait été jusqu’à le frapper. Elle savait que son frère était d’une nature plutôt violente, à part avec la famille, mais de là à frapper Shannon, c’était trop. Puis son attention fut captée par autre chose. Shannon responsable de son accident? Elle savait que Dayan le prenait pour coupable. Il lui avait dit assez souvent pour qu’elle s’en souvienne. Mais elle ne s’était jamais douté que son ancien amour puisse penser la même chose. Il semblerait qu’elle aille de révélation en révélation aujourd’hui. Quand il lui rapporta les paroles de son frère son cœur se déchira. Comment son frère avait pu dire qu’elle ne voulait pas de Shannon? Alors que la première chose qu’elle avait faites à son réveil, avait été de demandé où il était, de le réclamer auprès d’elle. Dayan l’avait privée du seule réconfort qu’elle avait souhaité. Elle en fut si profondément blessée qu’elle ne pouvait même pas empêcher Shannon de l’insulter. Certes c’était son frère et il avait fait beaucoup de chose pour elle, mais ça n’excusait pas tout pour autant.

Elle se surprit à frissonner. Non, elle n’avait pas froid, pas ici alors que soleil était toujours là, au rendez vous. C’était sans doute les nerfs qui commençaient à lâcher. Pourtant elle devait continuer à être forte. La conversation n’était pas encore finit et ils en étaient sans doute loin, si ses cinq dernières années étaient remplis de malentendus. « Tu n’en savais rien? » Quelle question… D’ailleurs, alors qu'elle ne le voulait pas vraiment, agacée qu'il puisse poser ce genre de question, elle haussa de nouveau la voix. « Bien sur que non! Comment peux-tu croire que j’aurais mis un terme à notre relation comme ça? » Alors que jusque là, elle avait pu retenir ses larmes, un rebelle s’échappa. Elle se pressa de cacher son visage de ses mains. Pas la peine d’en rajouter. Mais les larmes avaient brisés quelque chose, comme si sa colère s’échappait petit à petit. Elle pu reprendre alors, d’une voix bien plus calme. « Je ne t’ai jamais considéré comme responsable de mon accident. Jamais. » Elle sentait au fond que c’était important qu’elle le dise. Shannon n’avait pas à subir une culpabilité qu’elle-même ne lui donnait pas.

Elle dut soudain prise d’un vertige et sentit ses jambes vacillé. Elle déplaça ses mains de ses yeux à ses tempes, oubliant ses larmes tant elle ne tenait plus. Rester trop longtemps debout, sans marcher, pouvait parfois devenir difficile pour elle. Mais pas en si peu de temps. C’était sans doute le mélange de ses faiblesses et du contrecoup de ses révélations qui la rendait nauséeuse et faible. « Il faut que je m’assoies. » Elle évita d’ajouter que sinon, elle risquait fortement de faire un malaise. Le seule banc qu'elle voyait était bien trop loin, elle posa alors sa main sur la vitrine de la boutique d'antiquité, la fraicheur de la vitrine remontant dans tout son bras.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:07

Le temps des révélations était arrivé, après cinq années passées dans le flou le plus total le temps était venu de tout se dire. Qui aurait cru que les deux jeunes amoureux se retrouveraient dans de telles conditions de vie ? Shannon devait admettre qu'il n'aurait jamais pensé la revoir un jour tellement on lui avait fait comprendre qu'il n'avait rien à faire dans sa vie. Lui qui se sentait bien avec sa petite-amie, qui avait eu envie de pousser leur relation au plus loin, aujourd'hui avait bien changé. À l'époque il n'était déjà pas enclin à exprimer ses sentiments envers qui que ce soit, pas même Cheyenne, il préférait les actes à la parole, détestant l'idée de devenir mielleux comme les autres couples ou ceux que l'on voit dans les films. Mais ce jeune homme si peu attaché aux femmes pour une relation durable avait changé d'idée en rencontrant Malia. Avec elle, il avait eu envie d'y croire, il se voyait passer ses années d'université avec elle, obtenir son diplôme à son bras. Il n'aurait pas été à un bal du campus sans sa moitié. Car oui, à l'époque elle était sa moitié, celle dont il avait besoin pour trouver l'équilibre. Il n'avait jamais sût lui dire ce que toutes les femmes attendaient malheureusement, ces mots si simple et pourtant qui faisaient frémir de par leur sincérité. Le jeune étudiant avait tant de fois tenté un pas dans ce sens là mais, comme s'il refusait d'avouer qu'il était amoureux de la demoiselle il ne dit rien. Pourtant il répondait par l'affirmatif lorsque l'un de ses camarade de classe demandait s'il l'aimait. Bien sûr il restait évasif et distant pour ne pas dire « oh oui je l'aime c'est la femme de ma vie » mais il le pensait peut-être intérieurement. Mais ça, il ne le dira sans doute jamais, encore moins maintenant que le couple n'existait plus depuis des années.

Alors pourquoi chercher aujourd'hui à expier les fautes, à pardonner ce qui semblait ne pas pouvoir l'être ? Cheyenne avait lancé la conversation sur le sujet de l'accident, sans que ni l'un ni l'autre ne soit parti pour cela au départ. D'ailleurs, Shannon ignorait toujours ce qu'il espérait en appelant son ancienne compagne. Il savait qu'il ne serait jamais pardonner d'avoir causé son accident, mais pourtant il n'avait pas résisté, l'appel de son prénom le poussant à le sortir à voix haute après tant de temps. Même ses copains d'université avec qui il avait gardé contact sur facebook ne lui parlait jamais d'elle, comme si le sujet était tabou. En même temps, quand on savait que les jours suivant l'hospitalisation de sa moitié il avait complètement et littéralement pété un câble et était sortit de la salle en envoyant sa table valser, ils avaient comprit qu'il ne valait mieux pas recréer ce climat in-sécurisant pour l'entourage du jeune homme, bien trop dangereux du fait qu'il se fiche de ce qu'il l'entoure dans cet état là et ne voit pas le danger qu'il peut être quand il s'y met.
Et là, aujourd'hui, il était passé par tous les stades qu'il avait déjà dût surmonter par le passé. Il avait ressentit de la tristesse en voyant son visage, de la colère en l'entendant hurler mais aussi un semblant de joie car ses intonations de dispute n'avaient pas changé. Il avait également éprouvé un sentiment qu'il ne saurait décrire autrement que de la pure culpabilité envers la jeune femme. Persuadé qu'il était la cause de son manque de concentration sur la route qui causa l'accident, il s'en voulait à mort et n'avait pas envie de revivre une chose pareille. Peut-être que s'il l'avait revu après l'hôpital, il aurait changé et se serait fait pardonner, quitte à la présenter à Caleb qui vivait là, à ses parents même qu'elle n'avait aperçu qu'une ou deux fois, rapidement. Après tout, ils étaient sortis ensemble pendant plus d'un an sans que jamais le pompier n'ose faire un pas pour introduire sa petite-amie dans sa bande, dans sa famille. Sans doute aucun la peur était la cause. La peur de la perdre peut-être, celle de se voir coincé sans doute, mais assurément celle de se perdre en tant que personne et de ne plus être vu que par son couple, devant soudé ses deux vies pour ne faire plus qu'un avec Malia à jamais; il n'avait pas réellement l'envie de faire comme son ami qui s'était marié bien trop jeune à son goût. Il l'avait traité de con même s'il avait été heureux, mais le fait de se marier et de partager absolument toute son intimité lui déplaisait fortement, l'effrayer. Oui, ce grand gaillard courageux qui fonce tête baisser dans une bagarre avait peur d'une simple relation amoureuse...

Cette relation était morte, certainement, mais ils pouvaient au moins parler maintenant et s'expliquer, comprendre tout ce par quoi ils étaient passé depuis ce terrible soir qui gâcha une bonne fois pour toute leur amour. Dayan avait raison, il ne la méritait pas, il n'avait pas le droit de la retenir, mais pourtant aujourd'hui, alors que le chien de garde n'était pas là, il allait profité de cette intimité pour parler à son ancienne amante et rien ne l'en empêcherait, sous peine d'avoir des ennuis. Shannon raconta donc ce que lui avait dit l'aîné Stanton. L'Espagnole ne bougea pas tandis qu'il parlait. Elle semblait sous le choc, comme si elle n'était pas au courant de tout ceci. Il osa lui poser la question et la réaction de la demoiselle le surprit par tant de force. Non, elle ignorait totalement que son frère était un enfoiré qui avait menti apparemment, pour empêcher Shannon de la voir. Il se rassura en entendant qu'elle n'aurait pas mit fin à leur relation « comme ça ». Bon, ce n'était pas vraiment rassurant sur la fin mais il était rassuré de savoir que Malia n'avait pas changé et était loin d'être lâche. Ayant cru qu'elle en aurait été capable lui montrait qu'il était bête de ne pas avoir cherché plus loin, mais elle était déjà partit vivre ailleurs quand il avait reprit ses esprits et désirait lui demander une chance de fonctionner de nouveau, s'améliorant.
« Je ne t'ai jamais considéré comme responsable de mon accident. Jamais. » ajouta Cheyenne en le regardant. Lui savait qu'il allait mal à cause de ça, que ses mauvais rêves ne résultaient que de ce traumatisme de ne jamais avoir entendu ce genre de phrase, bien qu'il pense le contraire. « Toi non, mais moi si... » souffla-t-il en passant une main dans ses cheveux, toujours coiffés mi-long depuis des années. Le débat serait extrêmement rude s'ils devaient parler de la responsabilité de la personne dans cet accident, car chacun camperait sur ses positions et Shannon souhaitait ne pas en arriver à ça. Par chance – si l'on peut dire – Cheyenne ne parla pas de cela. Mais son visage n'avait pas une expression ni une couleur qui lui allait bien... Se sentant mal, elle s'appuya contre la vitre du magasin, prise semble-t-il d'un malaise. Le pompier ne pouvait laisser cela arriver. Elle était une fois de plus mal par sa faute, décidément sympathique garçon oui ! « Malia ! » s'horrifia-t-il avant de s'approcher d'elle. N'écoutant que son devoir, il passa délicatement son bras autour de la taille de la jeune femme. « Viens. » On ne laissait jamais une personne dans un état pareil aussi, il l'aida à marcher jusqu'au banc le plus proche. Shannon sentait qu'elle se reposait sur lui, comme si elle avait du mal à marcher seule.

Lorsqu'elle fut assise sur le banc, il poussa un soupir. Professionnel, il posa ses doigts sur le poignet de son ancienne petite-amie afin de vérifier son pou qui battait rapidement. Toujours son autre bras autour d'elle, il releva les yeux pour vérifier qu'elle n'était pas inconsciente et croisa de très près son regard brillant. Dieu qu'elle était belle ! Les yeux du jeune homme cillèrent et il n'osa pas bouger un instant. À les voir ainsi à se regarder, se tenant dans cette posture, on aurait pu croire à un rendez-vous en amoureux. Mais le brun se détourna, fouillant son sac pour en sortir une petite bouteille d'eau presque pleine. « Tiens, bois un peu ça te fera du bien... Je suis désolé. » lâche-t-il après une courte pause pour qu'elle s'hydrate. Désolé de quoi ? Juste de tout et rien à la fois. Il ne rajouta rien de plus, laissant la jeune Espagnole se reprendre. Ils étaient bien plus près l'un de l'autre que quelques minutes auparavant, cela faisait un drôle d'effet à Shannon qui ne songeait pas à ce que cette rencontre pouvait provoquer en lui.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:10

Des malaises, Cheyenne en avait fait souvent après son accident. Chaque jour, elle sortait de l’appartement de son frère, ne supportant plus de rester enfermée au dessus du garage où il travaillait. Elle marchait alors pendant des heures, s’épuisant avec ses jambes encore bien faible. Elle n’avait jamais demandé à Dayan de l’accompagner lors de ses balades. C’était son moment à elle, loin de son frère. Son moment où elle repensait à sa vie, à ce qu’il changeait et bien sur à Shannon. Et puis son frère ne l’aurait jamais laissé si il savait jusqu’à quel point elle se fatiguait. Elle n’avait jamais été jusqu’à perdre conscience, se stoppant quand elle commençait à sentir des vertiges. Elle s’asseyait alors dans l’herbe, sortait la bouteille d’eau qu’elle gardait avec et ne bougeait que quand elle allait mieux. Elle avait eu besoin de subir ce traitement pour se sentir vivante, contrairement au vide qu’elle ressentait à l’intérieur d’elle-même. Ce vide ne s’est atténué que lorsqu’elle quitta New York et que sa grand-mère la serra dans ses bras en sortant de l’avion. Elle avait éclaté en sanglot, pour la première fois depuis l’accident. Un secret que sa grand-mère avait gardé pour elle, se comportant comme la mamie la plus compréhensive du monde. Depuis ses malaises étaient devenu pratiquement inexistants. Mais quand cela arrivait, elle savait quoi faire pour ne pas tomber dans les pommes. Aujourd’hui, par contre, elle avait été prise de court. Et sans Shannon, sans doute serait-elle tombée au sol. Il conduisit vers le banc, son bras autour de sa taille. Étrangement, elle trouvait que son bras était parfaitement à sa place là. Leurs corps se reconnaissaient l’un l’autre, à défaut de leurs cœurs.

Elle l’observa prendre son pouls et ne put empêcher un sourire. Quand ils étaient ensemble, il lui avait souvent parler de son envie de devenir pompier, pas du tout intéressé par le commerce. En le voyant ainsi, elle se demanda si finalement il était allé jusqu’au bout de son rêve, passant outre les demandes de son père. Elle l’espérait, il serait tellement plus heureux ainsi. Il n’osait pas lui demander, ne sachant pas si ses révélations pouvaient vraiment changés quelque chose. Elle se surprit aussi en souhaitant son bonheur. Toutes la rancune, la colère et le ressentiment qu’elle ressentait pour lui semblait s’être envoler. Il était venu à l’hôpital et c’était tout ce qui comptait pour elle. Enfin ça et de savoir ce qu’au final, ils allaient devenir l’un pour l’autre. Amis? Se serait déjà bien. Mais il n’avait jamais longtemps tester l’amitié. Lorsqu’ils s’étaient rencontrés oui, mais très peu de temps, Shannon ayant dés le départ tenter de la charmer. Ce qu’il parvint à accomplir très rapidement, la jeune se montrant suffisamment réceptive. Là aussi, elle l’était sans doute trop, puisque lorsqu’il releva les yeux et son regard se planta dans le sien, elle ne put s’empêcher de rougir. Son visage était prêt, bien trop prêt pour le bien de son cœur qui s’affola, alors qu’elle ne s’était pas encore remise de son vertige. Elle ne put s’empêcher de repenser à la première fois que son visage avait justement été si proche du sien.

Flash-Back

La nuit était tombée sur New York et deux jeunes gens marchaient et riaient dans la rue. Il s’agissait de Shannon et de Cheyenne. Tout deux sortaient d’un bar, où ils avaient passés la soirée avec d’autre étudiants de leur cursus. Le jeune homme s’était proposé pour la raccompagner, prétextant que les routes étaient dangereuses à la nuit tombée. Bien sur, la jeune femme n’y avait pas cru une seconde, mais elle avait joué le jeu et maintenant il la raccompagnait jusqu’à l’appartement qu’elle partageait avec une amie. La compagnie était bonne, pourquoi aurait-elle refuser. Ils étaient partis à pieds, la jeune femme ne vivant que deux rues plus loin. Ils avaient beaucoup discuter et rient. Oh ça ils riaient beaucoup ensemble. Shannon avait un don pour l’amuser. L’alchimie était là entre les deux étudiants et personne ne pouvait le nier. Pourtant, jusque là, rien ne s’était passés. Il marchait alors, côté à côté, sur le trottoir encore humide. La pluie était tombé toutes la journée, ne s’arrêtant que lorsqu’ils étaient tous dans le bar. Cheyenne avait son parapluie en main. Shannon lui n’en avait pas. Pas son genre de se protéger de l’eau, il était pas fait en sucre. Et de manière, maintenant qu’il ne pleuvait, aucun des deux ne risquaient grand-chose, du moins le croyait-il. C’était sans compter sur cette voiture qui déboula un peu trop vite, roulant dans une flaque d’eau. Par réflexe -ou par esprit chevaleresque- Shannon se mit entre Cheyenne et l’eau qui leur arrivait dessus. Il se retrouva trempé de la tête au pied. La jeune femme ne pu s’empêcher d’éclater de rire en le voyant, les cheveux dégoulinants autour de son visage. Il prit une mine boudeuse avant de rétorquer. « Ah ouais, tu te moques? Attends un peu pour voir. » Il l’attrapa alors par la taille et se mit à lui faire des chatouilles. Ils rirent quelques instants et lorsqu’ils se stoppèrent, ils se retrouvèrent nez à nez, leurs visages proches l’un de l’autre, plongeant dans le regard de l’autre. Ce qui suivit fut leur premier baiser…

Fin du Flash-Back

Les choses étaient bien différentes par rapport à ce soir-là. Cheyenne avait l’impression qu’il s’agissait d’une autre vie, à voir comment Shannon esquiva son regard. Elle avait beau être devenu pâle comme un linge et avoir d’énorme suées, elle s’était rendu qu’il avait fui, ce qui l’a déçu un peu. Elle ne retrouvait plus le Shannon qui aimait tant la taquiner. Néanmoins, elle ne dit rien. A quoi bon? « Merci » lui dit-elle, lorsqu’il lui tendit la bouteille d’eau. Elle remarqua qu’elle était déjà entamée. Elle se fit la remarque, qu’à une autre époque, dans cette autre vie, il l’aurait taquiné en lui disant qu’il s’agissait d’un baiser indirect, puisque ses propres lèvres avaient touché la bouteille. Elle en but une gorgée et fronça les sourcils en l’entendant s’excuser. « Pourquoi tu t’excuses? » Le faisait-il parce qu’elle avait failli perdre conscience? Ou parce qu’il lui avait dit se sentir responsable de l’accident? « Si j’ai eu des vertiges c’est de ma faute. Je suis pas assez à l’écoute de mon propre corps. » Elle ne faisait que répéter ce que lui avait dit ses médecins une bonne centaine de fois. « Mademoiselle Stanton, vous vous poussez au-delà de vos limites. Ecoutez votre corps! Il sait ce qui est bon pour lui! » Si elle l’écoutait en cette instant précis, elle aurait déjà la tête posée sur l’épaule de son ancien amour. Oh et puis pour une fois, elle pouvait bien écouter un peu plus son corps, pas totalement, mais en partie. Elle se contenta de se laisser un peu aller, posant un peu son épaule contre le jeune homme qui la tenait toujours.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:12

Le subconscient, cette part de nous qui nous est inconnue, qui ne comprend rien d'autres que nos rêves, nos souvenirs ou tout ce à quoi on ne se doute pas penser. Une belle machine dans laquelle on pouvait jeter tout ce qui nous ennuis, ce à quoi on ne veut pas penser lorsque l'on est éveillé. Shannon avait depuis longtemps relégué son ex petite-amie à ce rang, n'y pensant plus que la nuit lorsque les images de sa journées étaient entrées bien loin dans sa tête et lui faisait penser la nuit à Cheyenne. Il arrivait tellement qu'il en rêve, qu'il entende ce bruit de casse, qu'il se sente le souffle coupé en imaginant son visage lui lancer un sourire qui le faisait irrémédiablement fondre comme un adolescent de quinze ans en pleine puberté. Son visage lui avait tant manqué et pourtant elle ne semblait pas avoir changé réellement. Mais et si tout ceci n'était qu'un rêve en fait ? Et si Malia n'était pas là en ce moment même, au soleil, et que tout ça ne soit ne soit que le fruit d'une imagination trop développé, un rêve. Oui, peut-être qu'il dormait après tout. Mais non, bien qu'il le pense, ce n'était pas possible. Premièrement parce que lorsqu'il rêvait de Malia, il ne l'imaginait pas ainsi, pas aussi belle qu'elle l'était, il ne rêvait pas de disputes, il ne faisait que revivre d'anciennes scènes se rapportant à leur passé à l'université. Et puis, il l'avait prise dans ses bras – presque. La toucher lui avait donné une décharge électrique plus puissant que l'électricité statique, quelque chose de puissant, comme si un aimant le poussait contre elle, lui intimant de rester près de son corps, sachant à qui il appartenait. Et ça, on ne peut pas le rêver de cette façon là. Il aurait pu en soupirer de bonheur, mais ce serait certainement mal venu du fait de la situation présente.

Ayant trouvé une bouteille d'eau dans son sac, il espérait que cela suffise pour aider Cheyenne à se sentir mieux. Il l'observa tout le temps qu'elle bu, comme si ce geste paraissait gracieux. C'était surtout le choc de pouvoir observer cette scène d'aussi près qui le perturbait dans ses pensées. Quelques secondes plus tôt, ils s'étaient retrouvé nez à nez, le souffle chaud de Malia sur son visage. Il aurait pu céder à cet appel, à l'appel de sa douceur, de cette familiarité qu'ils avaient eut bien des ans plus tôt. Pourtant le Dom Juan n'avait pas cherché à faire quoique ce soit alors qu'il l'aurait fait avec n'importe qu'elle autre femme dans la même position. La culpabilité ? La peur de s'en prendre une ? Nul ne saurait dire mais il avait préféré se remettre à sa place. Après tout, même si le ton était redescendu il n'avait pas oublié les mots de tout à l'heure concernant le fait de n'avoir aucun droit sur elle. Il n'en avait pas, il n'en avait plus, non. Et pourtant il prenait ce droit de prendre soin d'elle, comme un professionnel, sachant les gestes à faire pour son bien être, une arrière pensée en songeant au fait que cela aiderait peut-être leurs relations. C'est en la regardant, son bras posé autour de son épaule depuis qu'il l'avait fait asseoir, qu'il s'excusa ans que ni l'un ni l'autre ne sache pourquoi. Pourquoi il s'excusait ? Voilà une question qu'une voix dans sa tête lui avait demandé en même temps que son ancienne camarade. Il ne put que hausser les épaules sans trouver quoi répondre de plus. Il ne se sentait pas pleinement responsable de ses vertiges, si ce n'est que son corps lui soufflait de se reposer et que Shannon l'ignorait.
Pour la première fois depuis le début de leur rencontre, il baissa les yeux sur son corps, parcourant son buste jusqu'à ses jambes où il s'arrêta, trouvant là une cicatrice qui datait de longtemps déjà. Là, il se sentait responsable. Cette trace plus clair sur sa peau noir venait de son accident à n'en pas douter. Il la fixa un moment, sentant soudain comme une pression sur son bras. Il remonta alors son regard pour voir que Malia s'était appuyé contre lui et ce geste lui coupa le souffle alors qu'il inspirait profondément. Il sentait une vague de chaleur l'envahir... Ce qui paraissait moins charmant et qui ne se voyait heureusement pas, c'était que cette chaleur provenait non pas du haut de son corps, mais bel et bien de ses parties. Il ne l'avait pas vu depuis si longtemps et avait rêvé de la touché qu'il sentait l'excitation d'un moment presque amoureux l'envahir de toute part, celle-ci compris. Le jeune pompier n'afficha rien et reprit contenance. « Est-e que ça va ? ... Tu sais, c'est pas mon genre de m'accuser de choses comme ça mais... je me sens responsable pour ton accident, pour ne pas avoir cogné ton frère en retour et venir jusqu'à toi. Je ne me suis pas battus, je le sais. Et j'en suis désolé, Malia. » Shannon venait d'ouvrir une brèche de son cœur en disant cela, ce qui en effet n'était nullement son genre, lui qui préférait dire que ça passerait, que tout irait mieux demain et souriait, il n'avait pas le goût de sourire, se retrouvant comme un gamin dans le noir complet alors qu'il devrait être ravi que les choses soient aux clair quant au fait de la rupture.

Le jeune New Yorkais s'était reposé plus sur le dossier du banc pour ne pas avoir de muscle engourdit par la position de Cheyenne. Son bras autour d'elle toujours, il se sentait crispé par cette posture qu'il n'avait pas l'habitude d'avoir depuis bien longtemps, n'ayant jamais eu de véritable relation après elle. Les yeux dans les yeux, une certaine tension les animaient, les consumaient de l'intérieur. Toujours cette excitation – quelque peu atténuée – en lui, Shannon ne résista pas plus longtemps. Bien que toute ce moment ai été fait de cris devant des dizaines de passants qui, s'ils étaient encore dans le coin, les trouveraient bizarre de se tenir pareillement à présent. Mais peu importe, pourquoi chercher à s'occuper des gens, au pire le grand brun pouvait toujours plaisanter et dire qu'il s'agissait d'une pièce de théâtre, ou bien frapper celui qui chercherait plus loin, mais cette fois là, il ne tournerait pas la tête, sentant comme un flot d'ondes entre eux. Se mordant l'intérieur de la joue comme lorsqu'il était en stress pour un examen, Shannon entrouvrit les lèvres et avant même qu'il ne commande à son cerveau de se stopper, il avait posé ses lèvres sur celles de Malia. Il avait fermé les yeux pour mieux ressentir ce moment, ne sachant pas si la jeune femme le repousserait ou non. Il était comme figé dans le temps, dans ses pensées, depuis qu'il avait touché ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:15

Il l’avait vu, Cheyenne ne pouvait plus le nier. Cette longue cicatrice qui lui barrait la jambe. La partie de son corps qu’elle trouvait le plus laid maintenant. L’endroit qu’elle tentait toujours de cacher. Pourquoi avait-elle mis une robe aujourd’hui? Une envie de changer, de passer au de là de ses limites. Encore une fois ce fichu destin, cette horrible malchance, avait fait qu’elle avait décidé de montrer ses jambes brunes le jour où subitement elle revoyait Shannon. Elle ne voulait pourtant pas qu’il voit ça, non pas lui. Pas parce que cela ne ferait que rappeler encore et toujours l’accident, mais par pur esprit esthétique. Cheyenne n’avait pas l’habitude d’être superficiel, c’était loin d’être son genre, mais avec lui, tout devenait différent. A croire qu’elle devenait une autre personne. Elle en fut soulagée lorsqu’il lâcha enfin des yeux cette cicatrice pour remonter vers son visage. Qu’elle aimait pouvoir contempler son visage. En cette instant précis, elle aurait tout donné pour voir apparaitre un de ses sourires de petit garçon qui vient de faire une bêtise, le sourire qu’il avait toujours lorsqu’il la taquinait. Le sourire qu’il avait le soir où il avait embrassé pour la première fois. Mais il restait sérieux et elle ne savait pas comment l’interpréter. Était-il énerver qu’elle se soit appuyée contre lui? Ou bien au contraire… Non, elle ne voulait pas se laisser aller à espérer. Espérer pour se faire de nouveau mal? Elle allait déjà bien souffrir lorsqu’elle allait parler à Dayan. Son grand-frère lui devait une explication. Une explication qu’elle savait, allait être très pénible à surmonter. Aurait-elle la force de lui pardonner? Alors qu’elle pouvait voir Shannon, qu’elle se rendait compte à quel point il lui avait manquer. Elle chassa Dayan de ses pensées. Si elle ne devait plus jamais revoir Shannon, elle voulait en profiter, graver cette instant dans sa mémoire. Bien que l’idée de ne plus le voir lui comprimait déjà la poitrine. Elle voulait au moins emporter avec elle le maximum de souvenir. Elle voulait pouvoir prolonger cette conversation et savoir ce qu’était devenu sa vie.

Elle secoua la tête lorsqu’il s’excusa de nouveau. Sans doute n’arriverait-elle pas à lui enlever cette culpabilité mais elle ne voulait plus l’entendre s’excuser. « S’il te plait, arrêtes de t’excuser. Que ce soit pour l’accident ou pour ne pas avoir insister auprès de Dayan. Mon frère sait se montré intimidant et terriblement têtu. Il a hérité ce trait de caractère de ma grand-mère. » Elle pensait bien évidemment à grand-mère paternel. Trop têtu pour accepter une belle-fille qui avait réussi à lui donner deux beaux petits-enfants et qui avait rendu son fils le plus heureux du monde. Le gène de la tête de mule s’était transmis de la mamie au petit-fils. « Pour ce qui est de l’accident, je vais bien, je suis en vie. Pourquoi continué à en parler? » Elle se demanda un instant si elle devait lui parler en détails de ce qu’elle avait réellement subi. Ses deux jours d’inconscience du à sa légère commotion, son genou déboité, sa jambe cassé qui lui avait valu cette cicatrice qu’il regardait quelques instants plutôt. Non ce n’était pas la peine. Pas s’il ne se revoyait plus jamais. Elle préférait qu’il garde en tête cette image sereine d’elle-même, qui avait reprit un peu de couleur aux joues. Plutôt qu’il ne l’imagine dans un lit d’hôpital, inconsciente. De plus, il la regardait enfin, ne fuyait pas son regard. Elle voulait garder ce moment et en aucun le briser. Pas quand c’était si magique, pas quand elle avait l’impression que cette alchimie qu’ils avaient l’université pouvait encore être là. Elle s’était interdit d’espérer, pourtant son cœur ne semblait pas l’écouter. Il jouait les rebelles. Cheyenne ne lutta donc pas et laissa son cœur tambouriné dans sa poitrine. Pas comme il y a quelques instants, où il battait de nervosité. Il battait comme il n’avait pas battu depuis bien longtemps. Comme il ne l’avait pas fait depuis que Shannon avait quitté sa vie. Ses battements qui pouvaient exprimer aussi bien l’amour que le désir. Non pas que Cheyenne soit devenu un nonne en cinq ans. Elle avait eu quelques histoires, qui n’ont jamais marché. Elle n’est pas non plus devenu un de ses filles qui couchent pour une simple nuit. Ce n’était tout simplement elle. Elle aimait l’amour, la stabilité. Elle avait donc eu quelques petits amis, qui ne le sont pas restés bien longtemps. Aucun n’avait jamais pu lui faire l’effet que lui faisait Shannon. Dans la plupart des rêves érotiques qu’elles pouvaient faire c’était toujours des souvenirs de ses nuits dans ses bras qui venait la hanté. Légèrement pathétique oui… Alors, elle détaillait ses traits. Les gravant dans sa mémoire, de peur que tout cela ne fut qu’un rêve. Elle se demanda ce que lui pensait, sans oser poser la question. Elle eut alors un début de réponse, quand il posa ses lèvres sur les siennes.

Elle fut surprise. Oui, elle espérait, mais n’y croyait pas. Elle pensait que jamais plus rien ne pourrait les réunir, que cinq ans étaient bien trop long et que les sentiments qu’elle n’avaient jamais totalement oubliés, l’était pour lui. Elle fut donc surprise et sans qu’elle s’en rende compte une larme roula sur sa joue. Une larme de tristesse, pour tout ce temps qu’ils avaient passés loin l’un de l’autre. Une larme de soulagement, de voir qu’il y avait quelques part, toujours une place pour elle dans son cœur, même si elle était infime. Elle ne répondit pas à son baiser. Non pas parce qu’elle n’en voulait pas, mais tout simplement parce qu’elle ne s’y était pas attendu. Elle croyait être devenu un souvenir plein d’amertumes et de douleurs. C’était un moment qui semblait en dehors du temps. Comme si tout autour d’eux s’étaient figés. Comme si plus rien n’avait d’importance qu’eux deux. Comme si subitement le monde s’était remis en place. Lorsqu’il recula, elle resta immobile un instant et porta sa main à ses lèvres, le regard ailleurs. Puis finalement, semblant sortir de sa torpeur, elle releva la tête, aggripa le T-Shirt du jeune homme et l’embrassa à son tour. Cette fois-ci, elle y mit tout les sentiments qu’il lui inspirait. Tout ce qu’elle avait gardé au fond d’elle-même depuis ces cinq dernières années, sans jamais pouvoir les transmettre. C’était là un vraiment baiser passionnel, un baiser qui était uniquement dicté par son cœur et son corps.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:15

L'être humain est plein de contradiction, pleins de faux messages qu'il fait passer pour brouiller les pistes de ses sentiments réels. Ce jeu perpétuel du chat et de la souris était un sport de compétition chez l'Homme alors que l'animal aurait eu bien vite fait d'obtenir ce qu'il désirait. Tout était différent entre ces deux espèces pourtant proches sur le plan spirituel. L'être humain pouvait cacher ce qu'il ressentait par de faux semblants, cachant par l'humour le plus souvent un malaise. L'animal lui faisait franc jeu et sortait ce qu'il fallait. Si on agace un homme, il vous collera une droite s'il est comme Shannon certes, tout comme l'animal vous mordra; mais s'il est comme toute personne plus ou moins normale, il n'osera peut-être pas affronter son adversaire de crainte qu'il ne s'en prenne une. Le chien lui sortira les crocs. Est-ce que cela voudrait dire que les animaux sont inconscient du danger tout comme le New Yorkais ? Non, bien sûr que non, tout est plus compliqué que cela. Le danger est constamment autour de nous, les animaux ont un instinct de survie qui leur dit soit de se battre, soit de fuir s'ils ne sont pas en mesure de gagner. Shannon, lui, fonçait quelque soit l'issue du combat, se moquant bien d'y passer tant qu'il défend ce à quoi il tient. On ne bousculera pas un ou une de ses ami(e)s comme ça, ni ne lui volera quoique ce soit, il partait rapidement à la recherche de la justice. Il aurait pu être super-héros au lieu de pompier, mais le poste de Captain America était occupé malheureusement.

Quoiqu'il en soit, le point le plus commun entre les deux espèce est belle et bien l'attraction physique. Ce sentiment d'être attiré par l'autre, de ne pouvoir se défaire de cette sensation de plénitude, d'envie, de besoin comme ne drogue presque. Comme le dirait un célèbre auteur du temps jadis : « Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation, c'est d'y céder. » Et ce fut précisément ce que le grand brun fit à cet instant là, l'excitation de ce moment lointain retrouvé en un regard. Ce regard. Le sien à elle. Celui qui l'avait toujours fait fondre, il était toujours là et comment Shannon aurait-il pu résister à un appel aussi fort que celui de la sexualité ? Un baiser. Un simple baiser et voilà que le temps s'arrête, que le monde semble avoir disparu autour d'eux, repousser par trop de magnétisme dans l'air. Il sentait la pression de ses lèvres augmenter, ne cherchant pas à se décoller. Après tout, Cheyenne ne faisait aucun geste pour l'écarter d'elle, il pouvait bien faire ce qu'il voulait. Peut-être ne trouvait-il pas de réponse à son baiser comme il aurait pu l'attendre, mais le plaisir d'avoir frôler de sa bouche une partie du corps de son ancien amour n'avait pas de prix en cet instant. Le macho insensible qui couche avec qui il veut, quand il veut venait de disparaître pour faire place à l'étudiant d'université qui venait de raccompagner la demoiselle chez elle.
Plusieurs jours après leur premier baiser, une nouvelle sortie entre camarades de classe avait eu lieu et le jeune homme ne s'était pas privé de flirter avec la jeune beauté brune sur la piste de danse du bar. Dansant tout contre elle, ils avaient finit par ralentir leur allure et lui n'y tenant plus, il l'avait subitement attrapé comme s'il était en manque, et l'avait embrasser avec passion. Les sifflements et remarques s'étaient fait entendre mais les jeunes gens qui n'étaient pas encore en couple à ce moment là n'avaient pas fait attention. Comme c'était le cas cette après-midi de retrouvailles étranges où il avait eu cette impulsion venue d'on ne sait où. Shannon finit par relâcher la belle Espagnole, se sentant quelque peu étourdi par la montée fulgurante de sang à tous les niveaux. « Je.. euh.. » Il se tut. Il valait peut-être mieux ne rien dire au cas où son geste se retourne contre lui et que Cheyenne se réveille de sa surprise et lui mette une gifle. Elle savait très bien le faire qui plus est, quand il le méritait ! Elle profitait assez, autrefois, de sa grande force musculaire pour tester la sienne.

La jeune femme resta une seconde ou deux sans bouger, comme pétrifiée par ce baiser alors qu'un tel baiser pouvait généralement réveiller une princesse endormie. Mais cette stupeur ne dura pas longtemps. Le pompier se vit agripper sans prévenir et cette fois-ci ce fut Cheyenne qui l'embrassa. On sentait l'avidité et la vie retrouvée dans son baiser qui se voulait extrêmement passionné. Shannon ne pouvait qu'y répondre bien entendu. Il ne refuserait un baiser, mais un baiser de Malia encore moins. Dieu que c'était bon de voir la demoiselle se presser contre lui comme ceci. Le brun enroula ses bras autour du corps de la jeune femme, trouvant leur place comme autrefois, au creux de ses reins et sur sa nuque chaude. Cinq ans ? Où ça ? Ce baiser était tellement familier qu'il ne paraissait pas que cinq longues années les avaient séparés, montés l'un contre l'autre, détruits. Alors il fallait profiter de cette occasion, même si l'homme avait envie de partir pour ne plus penser à elle, il ne pouvait s'y résigner alors qu'il avait sa langue contre celle de Malia.
Pourtant, il fallut rompre ce baiser si avide. Shannon ne se souvenait pas avoir embrasser une fille de la sorte depuis un bon moment. « Wouh ! » souffla-t-il doucement en se détachant d'elle, laissant son corps libre; un sourire apparut sur son visage, celui qui se voulait charmeur et charmant à la fois, celui auquel nul n'avait jamais eu droit excepté elle. Mais de nouveau le silence et ces regards, Shannon dût revenir à la réalité et ce qu'il éprouvait ne lui plaisait guère tant il avait enfouit tout ça au fond de lui. Il lui fallait couper cette atmosphère trop oppressante pour son cœur dont la blessure s'était rouverte. Aussi, comme à son habitude, il décida de sortir quelque chose de drôle, ou y ressemblant... « Bah... euh.. C'est comme le vélo, ça s'oublie pas ! » puis, il lâcha une espère de sourire en se grattant la temps droite, priant pour que Cheyenne trouve quelque chose à dire de plus intelligent, quitte à s'enfuir vu le côté douteux de sa blague.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:17

De tout les baisers que Cheyenne avait connu, celui-ci devait se placer au moins dans le top trois. Le premier restait irrévocablement leur premier baiser. Magique et tendre. Celui-ci était d’un autre genre. C’est comme si des années de frustration se déversait d’un coup. Sans doute était-ce là un baiser d’adieu, le dernier, qui finirait enfin normalement leur histoire, sans rancune, colère et sanglots. Le baiser qui leur ferait oublier les mensonges de Dayan, qui leur permettrait de ne garder que des bons souvenirs, qui ferait que, dans le futur, quand ils parleront de cet amour perdu, ils le feront avec une sourire au bord des lèvres, se souvenant de leur histoire comme d’un beau rêve. Cheyenne n’avait aucune envie que ce baiser se termine, elle ne voulait pas que la réalité les rattrape. Si c’était le dernier, il devait durer éternellement. D’autant plus qu’il la serra dans ses bras, comme avant. Elle lâcha à son tour son T-shirt et passa ses bras autour de son cou, prolongeant un peu plus ce baiser. Si la jeune femme devait décrire ce qu’elle ressentait en cet instant précis, elle se saurait pas par où commencer. Il lui semblait c’était la chose la plus naturel du monde, comme si embrasser Shannon était une deuxième nature, une habitude qu’elle n’avait jamais oubliée. D’un autre côté, c’était tellement étrange de se retrouver de nouveau dans ses bras après tant de temps passés à vouloir le détester, sans réellement y parvenir. Elle ne pensait ne jamais le revoir et là voilà avec sa langue planté au fond de sa gorge.

Il le fallut bien, ils finirent par se détacher l’un de l’autre. Shannon la lâcha et lentement, elle dénoua ses mains et les redescendit, les posant sur ses cuisses. Elle reprit un longue bouffée d’air. Ses joues si pâles tout à l’heure -surtout pour elle- avaient maintenant rosis, lui donnant une bien meilleure mine. Qui aurait cru qu’un baiser si dévorant pouvait faire passer plus facilement un malaise. Cheyenne espérait bien que si Shannon était devenu pompier, il n’utilisait pas cette technique sur toutes les filles qu’il savait. Une petite pointe de jalousie? Il semblerait bien. Pourtant elle n’avait aucunement le droit de se jouer la possessive. Il n’était pas ensemble et devrait le faire comprendre à son cœur, même s’il lui souriait. Le sourire qu’elle aimait tant et qui lui avait tant manqué. Pourtant encore une fois, la jalousie pointait le bout de son nez. Elle ne pu s’empêcher de se demander si d’autres avaient droit à ce sourire. Ce sourire charmeur, digne d’un prince charmant sur son beau cheval blanc. Un sourire qui promettait des tas de choses, pas forcément que sous la ceinture. Elle ne pouvait que lui rendre son sourire, sans trop savoir ce qu’elle exprimait avec. Qu’elle était heureuse de le voir, qu’elle était heureuse d’être près de lui, qu’elle était heureuse d’avoir pu de nouveau toucher ses lèvres.

« Bah.. Euh… C’est comme le vélo, ça s’oublie pas. » Cheyenne eut un petit rire, même si l’humour de Shannon n’était pas des plus fins. Elle le connaissait ainsi après tout et riait plutôt de constater que tout n’avait pas changé. « Ton humour doit être pareil. Je l’avais pas oubliée. » Elle continua à rire doucement, avant de subitement posé sa tête sur l’épaule du jeune homme, son front reposant maintenant sur son T-shirt. Elle attrapa l’une de ses mains, qu’elle entoura de ses deux mains. Elle se doutait qu’elle devrait tôt ou tard abordé le sujet de la signification de ce moment, lui demander ce qui se passait dans sa tête. Mais elle-même ne savait pas trop ce que cela voulait dire pour elle, alors comment pouvait-elle lui demander de répondre. Pour le moment, elle se contenta de tenir sa main. Cette grande main chaude, qui avait si souvent serré la sienne par le passé. Cheyenne avait toujours pensé -du moins avant l’accident- que ses mains seraient toujours capable de la protéger. Capable de douceur envers elle, comme de violence envers d’autre. La jeune femme n’avait jamais nié le côté violent de Shannon, même si ce n’était pas forcément la partie qu’elle aimait le plus chez lui. Il n’avait pas atteint le niveau de Dayan et avait toujours été que douceur envers elle. Peut-être pour ça aussi que quelques instants plus tôt, lorsqu’il était si en colère, elle s’était approchée de lui sans se rendre compte de son envie de frapper. Malgré, elle lui faisait encore confiance. Cette constatation réveilla quelque chose en elle. Une part d’elle fera toujours confiance à Shannon. Cette même part qui ne l’avait jamais oubliée, qui n’avait jamais pu le détester. Une part qui prenait presque trop de place. Elle n’avait pas le choix. Elle devait mettre les choses au clair, savoir ce qu’il en était, avait qu’il soit trop tard et que cette partie d’elle-même prenne le dessus. « ça veut dire quoi tout ça, Shannon? » Sa question n’était peut-être pas des plus clairs, mais elle ne savait plus vraiment par où commencer. Elle n’osait même pas révéler la tête de son épaule, de peur de voir quelque chose dans son regard qui lui ferait bien trop mal…
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:19

L'humour, grande force moral qui nous fait surmonter bien des chagrin. Il est toujours mieux de se dire en souriant que l'on aurait pu voir bien pire et sortir quelque chose de drôle pour éradiquer la tristesse des visages autour de nous. Le rire est le meilleur médicament qui soit, comme on dit chez nous. Et ça, Shannon l'avait comprit depuis bien longtemps. Déjà gamin, il faisait des blagues à ses professeurs lorsqu'il s'ennuyait en classe ou voyait un de ses camarade s'endormir sur sa table. Un vrai clown de service qui adorait qu'on parle de lui dans ce sens là, même si ce n'était pas vraiment un compliment pour ses parents qui recevaient sur les bulletins des notes des professeurs du genre « bon élève mais trop dissipé » ou encre « participation nulle sauf pour faire rire la classe ». Au moins, il avait un réel talent de comique, bien trop bridé par les adultes qui n'aimaient pas ce genre de farces. Il s'était presque calmé au lycée, avant de réaliser que plus il vieillissait, plus il était intéressant d'exploiter ses nouvelles autorisations pour se marrer. À ses vingt-et-un ans, il se souvient encore d'avoir profiter de pouvoir enfin boire de l'alcool pour entraîner ses amis dans un délire bien particulier qui ne saurait être révélé au grand public. Mais certainement que les clients du bar se souvenaient de lui et ses compères.
L'on peut être drôle en toute circonstances et le jeune homme trouvait toujours matière à plaisanter sur tout ce qu'il trouvait drôle. Souvent il partageait ses anecdotes avec Malia, qui riait alors aux éclats en l'accompagnant. Elle avait un rire si doux, si poétique, qu'il lui fallait bien admettre qu'il était amoureux d'elle à l'époque. L'était-il encore aujourd'hui ? Il ne saurait le dire clairement – il ne l'avait jamais fait d'ailleurs – mais il se sentait perdu en sa présence, comme troublé par ce passé qui revenait à eux de façon bien trop naturelle pour être vraie. Il se entait gêné, une chaleur envahissant son être, et elle, elle riait de sa plaisanterie comme d'une bonne blague alors qu'il n'avait que cherché à s'extirper d'un moment qui le rendait nostalgique et sensible, ce qu'il détestait vraiment ! Il avait peur que cela se voit autant qu'une ado' superficielle craint d'avoir un bouton sur le visage, c'est dire ! Mais qui pouvait-on s'il n'avait jamais sût admettre ses sentiments, même à ses parents alors qu'ils lui avaient donné la vie. Il était reconnaissant mais ne parvenait à l'exprimer sincèrement, il avait toujours besoin de cet humour potache pour faire passer le message.

Perdu dans le vague, il posa doucement sa tête contre celle de Cheyenne, comme si tout cela était naturel. Mais ça ne l'était pas et il ne savait plus comment réagir avec elle. Dix minutes plus tôt, ils se disputaient comme des chiffonniers et maintenant les voilà à se cajoler. La belle brune avait attrapé sa main, prenant une emprise sur lui qu'il n'avait jamais laissé à personne par pur fierté. Oui, monsieur avait son orgueil et en cet instant là, à moitié piégé, il se posait beaucoup de questions. À commencer par le pourquoi du comment de tout ceci. Le pompier en venait même à se demander s'ils n'étaient pas venu ici en couple, comme depuis toujours et venaient de faire une halte pour profiter du soleil, comme la scène semblait l'indiquer vu de loin. Plus il réfléchissait et plus il savait que ce qu'il faisait était débile. Il ne pouvait pas espérer qu'il se passe quoique ce soit après tant de temps ! Son cœur laissait entendre l'inverse de ce que pensait son cerveau. Le premier, trop émotif, battait fort, désirant certainement retrouver celui de son ex petite-amie et couler des jours heureux sous les tropiques. Le second, plus cartésien, lui ordonnait de se lever et de stopper ce jeux qui blesserait son cœur un peu plus, créant un bien grand vide une fois que la demoiselle se lèverait pour retourner à sa vie. Elle avait peut-être déjà quelqu'un qui plus est, contrairement à lui qui prenait du bon temps sans s'attacher, Malia était plus romantique et douce comme elle était, et belle, et – oui ça va on à comprit – forcément qu'un homme devait avoir le cœur battant pour elle. Alors pourquoi le sien se permettait d'en faire de même ? Shanon, bouge, fais un truc ! s'ordonna-t-il en silence, mais rien ne vint, il pensait trop.

Malgré lui, il ferma les yeux en tournant quelque peu la tête, inspirant profondément pour s'imprégner de l'odeur des cheveux de l'Espagnole. Toujours ce même shampoing. Il pinça les lèvres et la jeune femme lui demande ce que tout ceci signifiait. Le pompier se redressa alors, fixant la main que qu'elle tenait. Il prit le dessus en parvenant à se détacher de son étreinte, posant ses coudes sur ses cuisses, relevant un bras pour amener sa min près de son visage. Encore cette mauvaise habitude qui le reprenait, se ronger les ongles. « Franchement, j'en sais rien. » dit-il en hochant la tête. « Je sais pas quoi te dire, c'est juste... bizarre de te revoir après tout le mal qui a été fait ! » Le mal qu'il lui avait fait, qu'elle lui avait fait, que Dayan lui avait causé en mentant à sa propre sœur. Tous deux avaient souffert durant longtemps, dans la relation lorsqu'ils se disputaient même si le jeune homme parvenait toujours à détendre l'atmosphère au final – son talent comique sans doute aucun – mais bien après également. Il ignorait si Cheynne s'était sentit aussi abandonné et pathétique que lui lors des premiers mois en particulier, où la chaise qu'occupait la beauté brune se trouvait vide.
Shannon avait un jour poussé violemment un type qui tentait de s'asseoir à la place de son amie, comme s'il lui gardait son siège. Il avait un peu sécher les cours au début mais son père l'avait très vite prévenu que son manège de rebelle ne marcherait pas, qu'il pouvait avoir la moto et le cuir mais qu'il irait à l'université et décrocherait son diplôme sous peine de lui couper les vivres. Il y retourna donc, passant son diplôme et continuant de faire la fête avec ses camarades de fac, bien qu'il manque toujours une présence dont personne n'osait parler, surtout lorsque Shannon buvait. Un peu éméché, le jeune homme avait tendance à se mettre dans l'embarras, autant éviter un problème de trop. Les années facs avaient étaient les meilleures de sa vie, même si le lycée et ses meilleures potes lui avaient manqué. La vie était étrangement faite mais Shannon avait toujours voulu espérait qu'il retrouverait un semblant de cette vie. Et c'était vrai, il était de nouveau en permanence avec ses amis, bien que ceux-ci partagent leurs vies avec deux ravissantes demoiselles, mais ils étaient ensemble ici, sous ce soleil. Et il venait de revoir celle qui semblait avoir été effacer de la carte. Ça suscitait nombre d'interrogations. Mais une seule chose franchit les lèvres de Shannon qui tourna la tête vers la belle brune, ses cheveux tombant sur son visage. Il mit une mèche derrière l'oreille et plissa les yeux dans la lumière du soleil pour voir le visage de son ex-copine. « On fait quoi maintenant ? On repart dans nos vies de contes de fées » ironie « ou... ou bien ? » Ou bien... Ouais, l'éloquence de Shannon s'arrêtait là. Mais tout était amené par cette question : ou bien on devient amis, ou bien on en parle, ou bien on s'enfuit, ou bien ou bien... Cheyenne aurait peut-être la réponse, elle.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:20

Cheyenne eut la vague impression que sa question venait de briser ce moment magique. Shannon releva la tête, alors qu’il l’avait posé sur la sienne quelques instants, faisant de nouveau battre follement le cœur de la Bahamienne. Puis il récupéra sa main. La jeune femme n’émit pas non plus de résistance. Même si elle aurait aimé la garder, comme pour se rassurer. Surtout que sa réponse n’était pas du tout rassurante. Certes vrai, elle-même trouvait cette situation tellement incroyable, tellement irréel. Ce qui la dérangeait le plus dans ce qu’il avait c’était la fin de sa phrase. Comme si tout le mal qui avait été fait ne pouvait être rattraper, qu’après tant de souffrance, il serait difficile de penser à se revoir. Cheyenne ne répondit donc pas. Trop peur de réveiller trop d’émotion et de pleurer -encore une fois-. Elle trouvait qu’elle avait versé trop de larmes pour aujourd’hui. Elle se redressa alors, s’installant un peu plus normalement sur ce banc, s’éloignant un peu de Shannon. Si elle restait trop près de lui et que la conversation tournait mal, elle ne voulait pas qu’il soit à portée de main -même si techniquement il l’était toujours.- elle n’avait pas confiance en son propre corps et avait peur que s’il se décidait à partir, elle tenterait de l’attraper. Pas la peine de paraitre encore plus pathétique qu’elle l’était déjà dans son cœur. Elle posa ses mains, agrippant le bord, s’empêchant ainsi de bouger. Elle n’osait même pas lever les yeux vers lui, elle les gardait fermement fixer vers le bas, regardant sa cicatrice sans vraiment la voir. En cinq ans cette dernière avait eu le temps de cicatriser, même si elle resterait toujours sur sa peau. Mais la blessure de son cœur n’avait même pas tenté de se soigner. Elle savait au fond d’elle-même, qu’elle pouvait lui donner encore le double de temps, voir même toute sa vie, il resterait toujours ce trou béant dans son cœur qui jamais ne cesserait de saigner et de la vider.

Shannon reprit finalement la parole, posant la question qu’elle n’avait pas su formuler plus tôt. « On fait quoi maintenant? On repart dans nos vies de contes de fées ou … ou bien? » Cheyenne ne trouvait pas du tout que sa vie était un conte de fée. Certes, elle s’épanouissait dans son travail et aimait sa grand-mère avec qui elle vivait, mais les bonnes fées avaient du oublier quelques petits trucs en se penchant sur son berceau. Notamment de lui laisser son prince charmant. Elle ne savait même pas si un jour elle aurait droit à une fin un tout petit peu heureuse. Peut-être pas une fin totalement malheureuse, mais une fin avec un vide, un manque jamais comblé. Alors elle avait au moins une partie de la réponse à ce ou bien. La partie que son cœur blessé lui soufflait à l’oreille depuis qu’elle l’avait vu, même lorsqu’ils se criaient dessus comme des poissonniers au marché. Elle reprit donc d’une voix douce, presque comme un murmure, un souffle. « Je ne veux pas de nouveau te voir disparaitre de ma vie. » Elle releva lentement son visage, plantant son regard dans le sien. Un regard douloureux qu’elle espérait saurait montrer à quel point il lui avait manqué. Elle ne savait pas comment il pourrait faire de nouveau faire partie, comment il le voudrait surtout, mais elle était prête à tout prendre. Des amis, des amants occasionnels, des ennemis… Peu lui importait. Le principal était qu’il fasse de nouveau partie de sa vie et pour ça, elle était prête à briser ses propres règles, ses limites. Pour Shannon, elle savait qu’elle avait toujours pu aller très loin, aujourd’hui, elle se rendait compte jusqu’à quel point. Elle le voulait dans sa vie plus que tout au monde. Mais si cela devait le blesser, peut-être ferait-elle sans. Elle ne voulait pas non plus être un fardeau pour le jeune homme. Que de contradiction dans sa petite tête.

Elle ouvrit la bouche comme pour ajouter quelque chose, puis se ravisa. Comment lui expliquer son besoin de le voir, sans lui faire peur, sans se comporter comme une folle obsessionnel? Pouvait-elle lui expliquer a quel point elle aurait eu besoin de lui lors de sa rééducation et même avant, quand elle ne pouvait pas quitter son lit. Mais elle avait peur que parler des conséquences de son accident, ne réveille sa culpabilité, mais il fallait bien qu’il passe par là. « Je n’ai pas pu bouger de mon lit d’hôpital pendant presque deux mois. » Elle prit une légère pause, ce n’était pas la meilleure approche ça elle pouvait en être sure. Elle reprit alors rapidement. « Tu peux imaginer à quel point je m’ennuyais. Surtout que mes parents et Dayan n’ont pas ton merveilleux humour pour amuser la foule. » Elle avait finalement utilisé la technique du jeune homme: une touche d’humour pour rendre les choses plus facile. Elle s’autorisa même un timide sourire. Elle poussa finalement un long soupir. Elle bascula sa tête en arrière, fixant subitement le ciel. « Tu m’as manqué. » Voilà qui était plus concret, et sans doute mieux. Il l’avait terriblement manqué et c’était déjà une raison suffisante pour qu’elle veuille le garder dans sa vie.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyLun 12 Mar - 23:23

Elle avait osé. Elle avait osé dire tout haut ce que lui ne parvenait pas à dire même dans son esprit. Shannon avait du mal à se l'avouer, mais lui aussi avait besoin de la jeune femme, il ne souhaitait pas la voir disparaître de sa vie, cela avait déjà été assez douloureux pour lui de ne pas pouvoir la soutenir dans cette épreuve, comment pouvait-il vivre à présent qu'il venait de la revoir ? C'était bien trop dur de faire sa vie comme il le faisait. Il travaillait et c'était vraiment tout ce qu'il aimait. Il sortait avec quelques filles mais jamais rien de sérieux, s'empêchant d'aimer, de s'attacher à quelqu'un comme il l'avait fait avec Malia qui était réellement le premier et seul amour de sa vie. Bien entendu, lorsqu'il était enfant, il avait eu le béguin pour la directrice de l'école, tellement il passait de temps dans son bureau ça crée des liens, mais ce n'était qu'un enfant en mal d'attention qui parlait. Avec la jeune Espagnole, il avait trouvé un équilibre dans sa vie sentimentale que personne n'avait jamais su lui donner. Elle avait prit soin de son cœur, en ne le faisant que très rarement souffrir. Il y avait bien sûr eut quelques petits soucis durant leur relation, entre les disputes dût à l'orgueil de Shannon, mais rien de bien sérieux qui mérite d'être marqué noir sur blanc afin de le ressortir plus tard.
Disparaître était ce que la demoiselle avait fait, laissant son petit-ami sur le carreau. Par pur égoïsme, le jeune homme se disait qu'elle aurait pu l'appeler si elle avait souhaité le voir autant qu'elle le disait, mis après tout, la faute devait être rejetée sur le frère de celle-ci, qui avait empêcher les réconciliations et avait puni Shannon en le blâmant pour ce malheur dans sa vie. Plutôt que d'obtenir le pardon, il s'était condamné à vivre avec ça sans comprendre ce qu'il advenait de la jeune femme. Il semblait que personne n'ait sût que la belle brune quittait le pays. Elle n'était pas venu pour les examens et Shannon n'avait fait que penser à ça, au fait qu'il ne pouvait demander à personne où elle était. Ses camarades lui avait dit qu'elle ne reviendrait pas, les filles de son étage au campus avait pu avoir de ses nouvelles mais rien qui ne concernait le jeune étudiant qui s'était senti blessé et vexé. Une d'entre elle semblait même contente que Cheyenne soit partit pour de bon, elle avait toujours eu le béguin pour lui depuis qu'il avait flirté avec elle en première année pour le fun. Ah les filles... Mais il l'avait rembarré, perdant pendant un temps son côté Dom Juan qui lui allait si bien et qu'il avait récupéré depuis.

« Moi non plus. » dit-il en échos aux pensées de la jeune femme, posant sa main de la même façon qu'elle sur le banc, touchant sa main. Elle avait disparut une fois et maintenant que tous les souvenirs étaient remontés, le pompier ne s'imaginait pas la laisser filer de nouveau et s'évaporer. S'il aurait pu, il l'aurait enfermé chez lui pour la faire prisonnière et rattraper le temps perdu tant l'envie d'elle qu'il éprouvait lui tordait le cœur sans que son corps ne montre aucun signe de faiblesse. Il ne voulait pas craquer et faire plaisir au monde en avouant qu'il était capable de sentiments humains. Sans bouger, il regardait la jeune femme avec attention, détaillant chaque trait de son visage malheureux. En effet, elle n'avait pas changé d'un pouce, peut-être une certaine maturité dans sa façon d'être, mais sinon elle restait la même étudiante avec qui il avait tenté sa chance le premier jour de leur rencontre pour finalement faire partie de sa vie de la plus belle des façons qui soit lorsque l'on est romantique. Il aurait voulu lui dire ce qu'il avait sur le cœur mais le courage lui manquait trop pour cela.
Après une tentative pour parler qui tendait plus de la carpe que d'une réelle ouverture de bouche, il laissa la demoiselle prendre la parole, écoutant attentivement, son regard soutenant le sien avec du mal. Shannon ne savait pas ce que s'était de rester allongé dans un lit d'hôpital, n'ayant jamais eut d'accident aussi grave, mais il pouvait aisément comprendre que ce devait être terriblement chiant de rester couché, il ne supportait pas ça, lui qui partait sans cesse en balade, sortait en boîte de nuit, profitait de chaque instant pour s'amuser sans se soucier es conséquences. Alors oui, elle avait du s'ennuyer, surtout que... « Surtout que mes parents et Dayan n’ont pas ton merveilleux humour pour amuser la foule. » Ça, c'était bien vrai ! Nul ne pouvait égaler Shannon dans sa capacité à débiter des tas d'âneries à la minutes. Il sourit à son ex petite-amie, heureux qu'elle ai pensé à lui malgré le fait qu'il ne soit pas venu la voir, comme le disait si gentiment Dayan. Dayan... La haine qu'il éprouvait pour lui à présent était grande et le jeune New Yorkais rêvait de lui rendre son coup de poing, voir d'en ajouter un ou deux pour bien lui faire comprendre qu'il avait fait du mal à sa propre sœur pour son intérêt personnel. Encore il aurait été un voyou, il aurait comprit, mais ce n'était pas le cas. Bien sûr, à voir aujourd'hui comme il était il empêcherait certainement sa sœur de sortir avec un type comme lui, si tentait qu'il en ai une c'est vrai. Fils unique, il ne savait pas ce que cela faisait d'avoir un être plus jeune à protéger, bien qu'il ai rêvé d'avoir un frère ou une sœur. Mais il se disait maintenant que s'il avait eut une sœur, jamais il ne l'aurait laissé à New York seule aux mains de sales types, et il n'aurait peut-être jamais revu Cheyenne, en cela il pouvait peut-être remercier ses parents en fait ! Et Caleb d'être partit dans ce beau pays pour se marier et l'inviter, lui donnant envie de rester après son séjour ici. Même si maintenant il n'était plus là en tant que touriste et qu'il avait un appartement magnifique dans le centre. Mais pour l'instant et il devait reporter son attention sur son amie qui exprimait son manque de sa personne. Laissant un jeune sourire naître sur son visage, Shannon était bien content de lui avoir manqué, car il semblait qu'elle éprouvait la même intensité de manque que lui, ce qui était rassurant. Il posa sa main sur la sienne, refermant le poing en entrelaçant ses doigts aux siens et l'exploit se produisit. « Toi aussi, tu m'as manqué Malia... »
Non, personne ne rêve, le grand brun aux airs d'insensible venait d'exprimer un sentiment qui venait du fin fond de son être. Il ne savait pas comment cette phrase était sortit mais il était sincère. Tout était confus dans son esprit et ainsi posé sur ce banc avec elle, il était comme projeté des années en arrière, sur le banc du campus universitaire où ils ne cessaient de parler des heures durant, apprenant à se connaître mutuellement, passant de leurs familles à leurs rêves, leurs études et leurs rires dût aux blagues idiotes du bellâtre. Tout était pareil et pourtant si différent que nul ne savait quoi faire ou dire. « On a jamais pu se voir après ton accident et j'en veux autant à ton frère qu'à moi de ne pas avoir pu être là. Il est clairement moins drôle que moi c'est certain, mais le choix de rompre n'était pas le nôtre et cette fin ne m'a jamais plut. Ce n'est pas comme ça que ça aurait dût se passer. On aurait peut-être même pas rompu sans cet abruti ! » lâchant un soupire, Shannon hocha la tête en reposant son dos contre le dossier du banc, contrôlant sa respiration pour ne pas se remettre en colère et péter les plombs jusqu'à prendre le premier avion pour aller dire à Dayan sa façon de penser.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyMar 13 Mar - 20:34

Cheyenne baissa doucement la tête fixant, la main de Shannon tenant la sienne, leur doigts entremêlés. Cette seule image suffisait à lui mettre du baume au cœur. Et la suite le fut d’autant plus. « Toi aussi, tu m’as manqué Malia… » Elle en releva la tête subitement, serrant davantage la main qui était venu chercher la sienne. Jamais, aussi bien du temps il lui courrait après, que quand ils étaient ensemble, il ne lui avait simplement exprimée un manque. Elle pouvait le dire sans soucis, elle se retenait déjà de dire qu’elle l’aimait, elle n’allait pas se priver pour un simple « tu me manques », qu’elle n’hésitait pas à utiliser avec sa grand-mère quand elle l’avait au téléphone. Mais Shannon lui… Par ces gestes et ses attentions -en mettant de côté qu’il ne la présentait à personne- il pouvait être le petit-ami parfait, toujours au petit soin, mais quand il s’agissait de sentiments, il était loin, très loin du compte. Cheyenne ne s’en formalisait pas à l’époque, elle se disait avoir le temps de lui faire cracher le morceau. Elle faisait un peu l’autruche, certes, mais brusquer Shannon pour qu’il parle de ses sentiments ne changerait rien, ça pourrait empirer les choses, mais pas les améliorer. Mais pour qu’ils aient un futur, le New Yorkais ne pouvait pas rester cet handicapée des sentiments, ou tout du moins, un peu moins. Passez toute une vie sans que la personne partage sa vie ne vous dise « je t’aime », n’était pas la façon dont la jeune femme se voyait passer sa vie. Ses parents se le disaient plusieurs fois par jours, au risque de parfois agacée leurs enfants, mais au moins Cheyenne les voyaient toujours heureux. Et maintenant qu’elle était loin d’eux, elle savait qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, ils seraient toujours là l’un pour l’autre. Ce qu’elle n’avait jamais pu dire de Shannon, sans doute pour cela qu’elle avait si facilement cru qu’il n’était pas venu. Il n’avait jamais exprimé -par la parole- de sentiments amoureux et même si ses gestes laissaient entendre le contraire, elle n’avait jamais pu être sure de la profondeur des sentiments du jeune homme à son égard. Elle se demandait alors si sans l’accident, sans les mensonges de Dayan, ils seraient encore ensemble.

Shannon souleva la même interrogation, mais en pensant l’inverse d’elle-même. Serait-elle trop pessimiste? Pas assez confiante? Ou tout simplement pas consciente de ce que ressentait réellement son ancien amour. Elle le connaissait très bien, sur de nombreux points, mais pas beaucoup en ce qui la concernait elle-même. Elle n’a jamais compris la réel importance qu’elle avait eu à ses yeux, lui-même ne l’avait sans doute pas totalement compris. Tout ce que Cheyenne voyait c’était son refus de le mêler à sa vie, sa négation des sentiments. Un mélange qui n’a fait que lui faire perdre confiance en elle-même, ne se sentant pas importante pour lui. Alors lorsqu’il émit l’hypothèse qu’ils pourraient encore être ensemble, elle quitta du regard leurs mains, pour le dévisager, cherchant à y déceler les sentiments qu’elle n’avait jamais pu voir totalement sur son visage. « Tu le penses vraiment? » Même si elle en doutait, au moins savoir que lui voyait les choses autrement la rendait heureuse. Parce que le doute qu’elle avait sur leur couple, n’était pas un doute sur ses sentiments. Elle l’avait aimé, l’aimait toujours et continuerait certainement à l’aimer pendant encore longtemps. Seulement parfois l’amour ne suffit à surmonter les épreuves. Cela avait suffit à ses parents, son modèle de vie conjugale, mais elle ne pouvait pas non plus dire que tout était parfait dans leurs vies. Que son père ne puisse voir ses parents avec sa femme était très loin d’être une vie parfaite. Dans un monde parfait, on devrait pouvoir aimer qui on veut sans que ça déranges quelqu’un, sa mère ou -dans le cas de Cheyenne- son frère. Mais le monde est loin d’être parfait. Cheyenne pensait d’ailleurs que chacun avait droit à sa perfection à lui, son petit moment où tout était parfait. Quelque chose qui faisait que même si on passait une journée horrible, il y avait ce petit quelque chose qui faisait que tout n’était pas si moche que ça. Un arc en ciel par une journée de pluie. Et Cheyenne avait bien l’intention de trouver sa perfection.

« Dayan n’avait aucun droit de faire ce qu’il a fait, mais n’oublie pas qu’il reste mon frère. Après mon accident il m’a hébergé, soigné et empêché de devenir folle. Je lui dois au moins ça. » La jeune femme n’était pas pour autant moins en colère contre son frère, mais elle ne voulait pas pour autant qu’une bagarre éclate. Dayan avait été un gros crétin et le pire des salauds, mais il avait aussi été ses jambes pendant longtemps. Elle lui dira qu’il avait tord, elle criera certainement pendant longtemps contre lui, mais elle ne pouvait pas non plus le rayer de sa vie. Et si Shannon allait faire de nouveau partie de sa vie -peu importe la manière-, il devait en avoir conscience. Choisir entre l’un ou l’autre lui était absolument impossible.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyMar 13 Mar - 22:53

Savoir ce que pensait et ressentait réellement le brun était une chose très difficile. Même ses parents n'ont jamais sût s'il aimait quelqu'un, surtout pas une fille. Ses amis ne connaissaient pas l'importance qu'ils avaient mais il avait toujours espéré que de les appeler « mon frère » suffisait à leur frère piger qu'ils étaient comme de vrais frères pour lui et que cela signifiait qu'il tenait à eux. En revanche, il n'allait pas appeler Cheyenne de la sorte puisqu'il était bien loin de la considérer comme une cœur ou une amie. Il en était dingue et avait rêvé de l'embrasser depuis le premier jour où il lui avait parlé à l'université. Bien sûr, au début de leur relation, il ne pensait pas qu'il pouvait tomber amoureux. Et pourtant, la jeune Espagnole avait volé son cœur plus facilement qu'on ne vole un bonbon dans un magasin, et Shannon savait de quoi il parlait pour l'avoir déjà fait. Pourtant, il ressentait les choses avec bien plus de sensibilité qu'il ne le laissait dire. Pour les gens, il était tout simplement un homme qui fuit les sentiments, ne les éprouvent pas, ne les connaissaient pas. Pour ce point-ci, ils avaient raison, Shannon ne connaissait pas cet effet d'être amoureux, n'ayant jamais ressentit plus qu'une pulsion sexuelle pour une femme avant de rencontrer Cheyenne. Elle était réellement son premier amour, il ne pouvait mentir sur ce point. C'était elle et comme on dit, le premier amour reste toujours ancré en vous, on ne l'oublie jamais vraiment. C'est ce qu'il se passait avec le grand brun. Il n'oubliait pas la belle brune qu'il avait connut autrefois. Pire, il comparait chaque fille avec qui il fricotait à cette relation, finissant par décréter qu'il n'aurait pas ce qu'il cherchait avec celle-là, mais qu'il lui fallait sa Malia...

Aussi, comment pouvait-il l'exprimer, encore plus aujourd'hui qu'à l'époque, alors que trop de temps avait coulé pour tout rattraper. Il était trop tard pour dire qu'il l'aimait, trop tard pour se mettre à ses pieds et implorer le pardon. Même s'il en mourrait d'envie, il ne pouvait pas le dire à présent. Ça n'aurai pas eu de sens et la demoiselle se méprendrait sur ses intentions. Il était coincé, avec ses sentiments restés enfouis en lui. Alors qu'il avait rêvé que tout soit un cauchemar et qu'à son réveil, Cheyenne soit dans son lit, à ses côtés, et qu'il lui dise que ce matin là, ils allaient sécher les cours pour aller voir ses meilleurs amis. Ce réveil n'est jamais venu et le jeune homme avait finit par arrêter de s'imaginer que son amie pourrait être auprès de lui le matin. Il avait voulu quitter les États-Unis pour cela, pour s'éloigner de tout ça et de ses sentiments, les cacher au fin fond de l'Europe... Et voilà qu'il tombait comme par magie sur elle, en pleine rue, dans un pays tellement différent et loin. Oui, il savait qu'elle était Espagnole, mis jamais il n'aurait cru qu'elle soit venue vivre ici après son accident. La revoir était tellement bon et tellement douloureux qu'il ne savait plus quoi penser ou faire en cet instant à part lui tenir la main et la serrer aussi fort qu'elle. « Bien sûr que je le pense ! Est-ce que je t'ai déjà mentis ? » posa-t-il comme à la rhétorique Il avait fait bien des choses mais lui mentir ou la tromper, jamais. Il avait toujours été clair sur le fait de ne pas lui présenter ses amis, son autre vie, même s'il n'avait jamais expliqué la raison de ce partage. Il la fixait dans les yeux, intensément, lui faisant bien comprendre qu'il était sincère et qu'il n'aspirait à rien de mal pour elle.

Lorsque la jeune femme évoqua le fait que Dayan ai été la pour elle, qu'il avait prit soin d'elle, fait tout ce qu'il fallait, Shannon fut parcouru d'un violent frisson qui le fit trembler. Il serra les dents et fixa de nouveau le sol pour se focaliser sur autre chose, mais c'était plus fort que lui. Il tourna les yeux vers Cheyenne, des yeux brillant d'une tristesse que nul n'avait jamais vu. « Et pour tout ça, je lui en veux. Parce que c'était à MOI ! De faire tout ça pour toi ! C'était mon travail de te protéger, pas le sien ! C'est peut-être ton frère mais il n'avait aucun droit de me priver de ça ! Ça me rend malade ! » conclut-il en soupirant, lâchant une nouvelle fois la mains de Cheyenne, reposant ses coudes sur ses genoux pour y poser sa tête, enfonçant ses paumes dans ses yeux. Dieu qu'il en voulait à Dayan Stanton pour les avoir séparés comme ça. S'il avait pu lui exploser la face ce soir là, tout serait différent. Peut-être que la bagarre aurait été violente, mais il aurait pu sonner le grand abruti et forcer pour voir Malia. Mais le souffle lui en avait été coupé alors qu'il pensait au pire en prenant son hospitalisation. Paralysé par la peur parce qu'il l'aimait comme un diable ! L'amour fait souffrir et chaque jour il s'en voulait de ne pas avoir bougé, de n'avoir rien trouvé d'autre à faire que de se plier à la volonté d'un grand black. Shannon ouvrit la bouche à nouveau. « Qui a le droit d'empêcher des gens qui s'aiment d'être ensemble hein !? » dit-il sans trembler, se redressant un peu, ses mains glissant de ses yeux pour enveloppés sa bouche, pour ensuite croiser les doigts sous le menton, ne parvenant pas à regarder Cheyenne.

Comprendre était difficile, mais avouer était bien la plus dur des choses au monde pour le grand brun. Oui, il avait été amoureux de Malia, et à en croire ce qu'il se passait dans sa tête, il l'était encore. Il aurait tant désirer changer les choses, ne pas avoir donner ce coup de téléphone fatal, voir frapper Dayan, l'avoir embrassé ce soir là, lui avoir dit qu'il l'aimait bien plus qu'il n'aurait sût le dire puisqu'il avait peur de le dire. Il avait peur qu'en le disant, il la perde mais ce fut finalement cette absence d'expression sentimentale qui tua le couple dans l’œuf. La vie nous joue parfois de sales tours, voilà pourquoi Shannon ne croyait pas au destin, et que chacun écrit sa vie par lui même.
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyMer 14 Mar - 1:06

Cheyenne devait bien l’avouée, il ne lui avait jamais menti. Peut-être pour ça que ça avait été si frustrant pour elle de ne pas connaitre son autre vie. Il ne fuyait pas la question, répondant catégoriquement non. Il fuyait la question quand elle lui demandait pourquoi. Mais dans ces moments-là quelque chose lui disait que lui-même ne pouvait pas y répondre. Alors lorsqu’elle avait demandé si il pensait vraiment ce qu’il disait, elle ne cherchait pas à le traiter de menteur. Elle exprimait tout haut son étonnement. Et même si elle en avait douté, la pression de sa main autour de ses doigts lui auraient rapidement prouvée qu’il était sincère. Elle devait l’avoué, cela l’émouvait au plus haut point. Il la fixait intensément, comme pour se montrer davantage sincère. Cheyenne leva alors sa main libre et du bout des doigts remit une des mèches de cheveux de Shannon en place. Elle n’avait pas réfléchie à son geste. Un reflexe l’avait prise et elle avait laissé sa main bouger d’elle-même. Ce geste lui avait paru si naturel. Puis en y réfléchissant, il y quelques instants ils étaient en train de s’embrasser à pleine bouche, en quoi un simple petit geste tendre pourrait gêné. Néanmoins, elle rabaissa rapidement sa main, comme si elle pouvait se désagréger si elle restait trop longtemps là.

Ce petit instant de paix ne dura pas longtemps, puisqu’elle sentit de nouveau que Shannon s’énervait, encore en parlant de Dayan. Mais c’était elle qui avait mis le sujet sur le tapis. D’un autre côté, il s’agissait de son frère et même si elle lui en voulait, elle n’aurait jamais la force de le détester. Il y avait bien trop de problème entre se mère et sa grand-mère, pas besoin d’en rajouter entre elle et Dayan. Cheyenne pouvait rêver pour avoir un jour un moment tranquille en compagnie des deux hommes qui avaient le plus compter dans sa vie. Le voyant s’énerver de plus en plus, elle tenta de l’apaiser. « Shannon… » Il ne l’entendit pas, trop absorbée par sa colère. Elle ne pouvait non plus nier qu’elle n’appréciait pas de savoir que Shannon se serait occupé d’elle, qu’il voyait d’ailleurs cela comme son travail. Certes, elle n’appréciait pas de savoir qu’elle n’était qu’un devoir, mais au moins il serait resté avec elle, se serait occupée d’elle et ça dans son cœur, ça valait tout l’or du monde. Cheyenne n’était pas bien compliquée. Un rien pouvait la faire sourire. Comme le dit une chanson bien connu d’un film de Disney, il en faut peu pour être heureux. Mais ce qui allait suivre allait la rendre infiniment plus heureuse.

Shannon commença par lâcher sa main, au grand déplaisir de la jeune femme. Avant d’enfouir sa tête dans ses mains. Puis il lâcha la phrase magique comme ça. « Qui a le droit d’empêcher des gens qui s’aiment d’être ensemble, hein?! » Certes, il l’avait dit sous le coup de la colère et sans vraiment chercher à faire part de ses sentiments, mais il l’avait dit. Il l’avait aimé. La tête de Cheyenne semblait comme vide, elle avait eu son moment de perfection. Elle savait qu’il l’aimait à l’époque. Un sourire béat se dessinait sur ses lèvres et des larmes coulèrent en silence sur ses joues. Des larmes de soulagement, de joie et d’émotion. Celles-ci, elle ne les cacheraient pas. Elle chercha un instant quoi lui dire. « Moi aussi je t’aime »? Rien de mieux pour le faire fuir. « Je t’ai aimé aussi. » Presque un mensonge, qui laissait sous entendre que ce n’était plus le cas, ce qui était très loin d’être le cas. Elle se contenta alors de gestes. D’une main, elle attrapa l’une de celles de Shannon, tandis que de l’autre elle l’obligea du menton à tourner la tête vers elle. Elle déposa un chaste et tendre baiser sur ses lèvres avant de finalement prendre la parole. « Pourquoi t-as-t-il fallu tant de temps pour le dire? » La question à trois milles dollars. Ils avaient perdus tellement de temps, bêtement en plus. Ils auraient pu tellement tout faire différemment. Avec des si on pourrait reconstruire le monde pas vrai? Il était peut-être temps de se concentrer sur le futur. Elle se retint d’ailleurs de poser la question qui lui brulait les lèvres. Celle qui demandait si c’était toujours le cas aujourd’hui. Elle n’osa pas pour autant. Elle avait déjà gagné quelque chose. Il valait mieux ne pas trop en demander, autant évitez que l’univers ne leur tombe sur la tête. Cheyenne était loin d’être superstitieuse, mais au vu de cette journée. Elle tombait sur Shannon, découvrait les mensonges de son frère, Sha’ lui avouait qu’il l’avait aimé… Un peu de superstition ne ferait pas de mal. Quand le bonheur vous sourit, autant mettre toutes les chances de son côté.


Dernière édition par Cheyenne M. Stanton le Mer 14 Mar - 16:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyMer 14 Mar - 12:32

Encore une fois, ce fut plus fort que lui, le jeune homme se remit à trembler de rage en évoquant le fait que le frère de Cheyenne. Chaque fibre de son corps désirait mettre son poing dans la figure de ce sale type qui se permettait de juger de qui peut sortir avec sa sœur, alors que cela ne regardait personne d'autre que sa sœur justement. S'il est bien une chose que Shannon ne supporte pas, c'était bien qu'on le fasse passer pour un lâche. Même si oui, il estimait qu'il aurait dû et pu se battre plus pour la demoiselle. A l'époque, il n'avait pas voulu envenimer les choses et comme il semblait qu'elle ne souhaitait pas le revoir, il n'avait pas été jusqu'à devenir méchant avec sa famille, mais il aurait tellement voulu lui faire payer et aujourd'hui qu'il était auprès de Malia, tous les souvenirs et les sentiments semblaient ressortir, reprendre le dessus comme s'ils avaient été enfoui au fond de lui jusqu'à ce que les deux se revoient, reprenant comme ils avaient laissé leur histoire, cryogénisée jusqu'au retour de la possibilité de se rencontrer de nouveau, avec ce vif espoir que cela se produise.
Shannon éprouvait encore quelque chose pour elle, même s'il lui était plus que difficile à l'admettre en cet instant. Il ne s'était jamais vraiment préparé à cette vision de l'Espagnole en pleine rue. La vie nous joue parfois de bien étranges farces que même lui n'aurait pas pensé faire un jour. Le New Yorkais était habitué à son terrain, à connaître chaque recoin où la vie pouvait avoir un quelconque tournant pour lui ou les autres, mais ici, à Barcelone, il était bien loin de chez lui et bien qu'il ai apprit la langue au lycée, il lui était toujours difficile de comprendre certaines choses de la vie qui était si différente de ce qu'il avait connu auparavant. Un dépaysement total qui le perdait aujourd'hui car il avait fuit tout ce qu'il connaissait pour ne pas penser à la demoiselle et la voici qui surgit au détour d'une ruelle et qui lui répond sans fuir son regard. Ils en avaient fait du chemin depuis le temps, ça se voyait dans leurs faon d'agir, bien que les travers de l'adolescence restent encore ancrés en eux à voir la manière dont ils se sont hurlés dessus quelques minutes plus tôt.

Mais à présent, tout était effacé et ne comptait plus que ce moment, celui qui les avait réunis, qui avait recréé ce lien entre eux par un simple et fougueux baiser tellement familier qu'ils en perdaient la tête et le fils de leurs pensées. Ni l'un ni l'autre ne savait quoi dire ou faire depuis cet échange des plus savoureux. La conversation avait changée du tout au tout, passant d'une dispute à de vraies révélations, jusqu'à ce que le jeune homme parle. Qu'il parle une bonne fois pour toute de ce qu'il ressentait pour Cheyenne depuis des années sans jamais lui avoir dit. Oui, il venait tout juste de dire qu'il avait été amoureux d'elle en prononçant sa phrase. Il n'en revenait pas lui-même et mit quelques secondes avant de prendre toute l'ampleur de ses paroles. Qui aurait pensé qu'un jour, il pourrait si facilement larguer cette bombe qu'était son amour pour la belle beauté brune ? Pas lui déjà, c'était plus que certain ! Il ne savait pas comment cette phrase avait pu franchir le seuil de ses lèvres, mais il lui semblait qu'un poids s'envolait de son âme blessée. Il avait libéré une frustration bien trop longtemps gardée en lui, qui faisait trop de mal pour être gardé indéfiniment en lui ainsi. Toute cette violence alors depuis ne résultait que de ce manque d'elle, de ce sentiment de ne pas avoir fait les choses comme il fallait, il en était devenu plus enfermé et colérique qu'avant même s'il gardait toujours ce côté joyeux qui sourit à la vie. Il le faisait car il fallait toujours voir plus loin que le bout de son nez, autrement le vie n'avait plus de sens et il ne servait à rien de la vivre. Il faut souvent se battre beaucoup plus pour être heureux que pour chercher le malheur et les ennuis, c'est indéniable et le grand brun avait la conviction que quoi qu'il arrive, tout pouvait toujours s'arranger, même si les moyens nous échappent bien souvent.

Sans s'y être préparé, il sentit une pression sur sa peau qui l'électrisa par la douceur de ce touché. Malia venait de lui faire tourner la tête et lui ne se soustrayait pas à cette action. Elle l'embrassa doucement et bien que ce baiser ne dure qu'une seconde, il y prit plaisir, comme la plus belles des choses de ce monde. Mais oui, pourquoi lui avait-il fallut plus de six ans pour lui dire ce qu'il ressentait pour elle, pourquoi avait-il fallut une rupture violente et cinq années d'absence douloureuse pour qu'il ose enfin avouer éprouver quelque chose pour elle. Il était là, perdu dans ses yeux, oubliant presque que la jeune Espagnole venait de lui poser une question. Il lui fallait répondre avec honnêteté et toute la sincérité dont il pouvait faire preuve. « Malia je... j'aurais pu le dire avant je sais.. j'aurais dû le faire mais... » Devait-il continuer à parler avec son cœur ou la pression serait-elle si forte qu'il en viendrait à se sortir de cette situation de la seule manière qu'il connaissait, l'humour ? Non, pour une fois il devait être honnête avec elle, avec lui-même et affronter la vérité en face. Il pivota alors et attrapa les mains de son ex petite-amie. « Tu sais très bien comment je suis, je ne dis jamais rien de pareil, pas même à ma famille ! Quand on dit aux gens ce qu'on ressent, ils s'en vont. Je ne voulais pas que ça arrive avec toi, mais ce comportement inverse t'as fais t'éloigner. Tu as peut-être cru que je ne ressentais rien pour toi, même après un an de relation mais ma stupide fierté refusait d'admettre l'amour éprouvé pour toi. Je ne savais pas comment je devais faire... Malia, tu as été la première femme dont je suis tombé amoureux ! »

A cela, il n'y avait plus rien à ajouter. Plus qu'un exploit, un miracle, le grand brun aux airs insensible venait d'ouvrir son cœur comme on ouvre les vannes des bornes à incendie pour éteindre un feu. Lui, l'handicapé sentimental avait fait un très grand pas en avant, s'excusant de ne pas avoir su gérer la situation, confiant même ses peurs de la perdre en en disant trop. On voit bien plus d'hommes qui fuit lorsque l'on dit les aimait, mais dans son cas c'était l'inverse, c'était le dire qui risquait de la faire fuir à l'autre bout du monde, de son point de vue. Bien trop de fois il avait vu ses amis, bien plus ouverts que lui question amour, se faire larguer parce qu'ils aimaient trop leurs petites-copines. Lui s'était juré de ne jamais rien faire de la sorte, de ne pas faire vivre son couple par ses amis, réunir tout ce monde pour qu'ensuite il se fasse larguer comme ses amis. Lui l'aurait bien moins prit que ses camarades. Il n'aurait pas pleuré, mais il aurait agit comme il l'avait fait depuis ces cinq dernières années, coupant court à toute relation de plus d'un jour, refusant de se lié à une femme de la même façon dont il l'avait fait avec Cheyenne, il était encore bien trop attaché à elle de toute façon et les femmes étaient trop jalouses et possessives pour supporter que leur amant pensent à une autre. Et oui, lui pensait encre à Malia. « Est-ce que... tu... » Tu m'aime ? Tu m'as aimé ? Il ne voulait pas donner de fin à sa phrase, ne sachant comment la terminer, si le présent ou le passé conviendrait le mieux, ne souhaitant pas passer pour plus pathétique qu'il ne l'était déjà, se trouvant abruti de ressentir quelque chose après tout ce temps. Il était pire que Caleb par moment... Lui avait retrouvé des sentiments qu'il n'avait pas ressentit avec autant d'intensité, mais jamais il n'irait lui dire qu'il l'aimait encore, des fois que ce ne soit plus le cas du côté de l'Espagnole... Bon Dieu qu'il aurait aimé se jeter sur elle, là maintenant de suite !
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyMer 14 Mar - 16:45

La vie pouvait parfois être vraiment bizarre. Ils leur avaient fallu plusieurs années, un accident de la route, cinq ans de séparation, des déménagements à l’autre bout du monde pour enfin se parler de leur sentiments. La vie avait un sens de l’humour très décalé. Le genre de blague incompréhensible pour ceux qui la vivaient au quotidien. A se demander s’il y avait pas des sadiques là-haut qui s’amusaient à jour leur vie comme une partie d’échec. Des histoires dignes des séries télé. Cheyenne s’était souvent demandé où les scénaristes allaient chercher leur idées alambiqués, mai avoir leur vies, elle se rendit compte qu’ils n’étaient pas si loin de la vérité. Après tout, ils avaient l’historie d’amour à faire pleurer la femme aux foyer, les problèmes de familles grâce à Dayan, les retrouvailles improbables dans un décor de rêve. Même le choix de Barcelone faisait très cliché séries télé. C’était une ville magique pour la jeune femme. Elle ne se lasserait jamais de sa ville de naissance. Lorsqu’elle y venait pendant les vacances, c’était toujours à regret qu’elle rentrait à New York. Elle voyait la ville espagnole comme un endroit plein de surprise, il y avait toujours quelque chose à y faire. Lorsqu’elle avait voulu changer d’air, prendre le temps de s’occuper d’elle-même, ce choix s’était imposé de lui-même à son esprit. Elle se sentait déjà chez elle là-bas, avait le soutien de sa grand-mère, elle n’avait pas à chercher plus loin. Qui aurait cru qu’un jour Shannon aurait fait le même choix? Certainement pas elle, sinon à l’époque elle n’aurait certainement pas porter son choix sur la maison de sa ‘abuelita’. Mais au final c’était cette ville qu’elle aimait tant qui lui apportait une chose qu’elle avait toujours désiré, que Shannon lui dise l’aimer. Certes il ne l’avait pas dit en ses termes là, mais dans le cœur de Malia -parce que oui en cette instant elle était SA Malia- c’était tout comme. Puis il ne réfuta pas non plus par la suite, disant qu’il aurait même du le faire avant, sans pour autant savoir pourquoi il ne l’avait fait.

Il pivota alors vers elle et attrapa ses deux mains. Elle-même serra ses doigts autour des siens, appréciant cette étreinte. Ils ne cessaient de se tenir, puis de se lâcher subitement. Si elle devait choisir, elle préférait sans aucun doute lorsqu’ils se tenaient, se touchaient. Elle appréciait de sentir la chaleur du jeune homme. Ses mains étaient peut-être moins douce qu’avant, certainement à cause de son travail, mais elle n’appréciait pas pour autant moins ce contact. Peut-être même plus, maintenant qu’elle ne l’avait pas eu pendant cinq longues années. Puis suivit la plus longue tirade sur ses sentiments que Shannon n’avait sans doute jamais fait de sa vie. Une tirade qui ne calma pas les larmes de Cheyenne. Elle ne les essuya pas pour autant, préférant gardé les mains de Sha’ dans les siennes. L’entendre dire qu’il avait surtout eu peur de la perdre faisait tambouriner son cœur. D’une telle violence qu’elle aurait cru qu’il allait sortir de cage thoracique. « Est-ce que… tu… » Il ne termina pas sa phrase. De toute manière, elle devinait la suite. Elle secoua doucement la tête, un sourire aux lèvres. « Tu ne devrais même pas poser la question. Si tu savais le nombre de fois où je me suis retenu de te le dire. » Elle avait envie de lui dire que c’était toujours le cas, mais la peur, cette fichu trouille qui l’empêchait de faire ce que bon lui semblait, l’empêchait de pousser plus loin. Pourtant elle l’avait combattu des peurs bien plus grave.

Tout juste après avoir quitter l’hôpital, elle n’avait pas pu remonter dans sa voiture. Lorsque ses parents avaient voulu la ramener chez eux, elle avait fait une crise d’angoisse. Une telle crise qu’elle n’arrivait plus à respirer. Elle avait ressenti une compression sur sa poitrine. Une sensation s’apparentant à une crise d’asthme. Pourtant elle n’avait pas baisser les bras, elle était parvenu à surmonter cette peur irrationnelle. Elle arrivait même à prendre le volant. Certes, quand elle pouvait éviter de prendre la voiture -où n’importe quel moyen de transport qui se conduisait- elle le faisait sans hésitation, préférant sentir le plancher des vaches sous ses pieds. Elle avait eu aussi peur lorsque les médecins lui avaient dit qu’il y avait des risques que son genou droit ne s’en remette jamais. Pourtant elle était passé au-dessus de sa peur, s’acharnant plus que jamais en rééducation et ça avait payé. Son genou ne s’était pas totalement remis, mais bien plus que ce qu’avait pronostiqué les médecins. Pourquoi ne pas tester cette même méthode pour sa vie amoureuse.

Elle serra davantage les mains de Shannon dans les siennes. Elle les attira vers son visage afin de déposer un baiser sur ses doigts, avant de les redescendre. Elle ne les lâcha pas pour autant. Elle avait tellement peur qu’il s’enfuit. Pourtant elle fit là le geste le plus courageux de toute sa vie. « Durant ses cinq ans je n’ai jamais pu te détester malgré ce que me disait Dayan. C’est en te voyant là que je comprends pourquoi… » Elle prit une légère inspiration. « Je n’ai jamais cessé de t’aimer. » C’était dit maintenant… Et elle espérait bien qu’il ne partirait pas encore. Elle voulait y croire. Et son cœur ne cessa de tambouriner, attendant une réponse qui pourrait changer tout. Si il ne partageait pas ses sentiments, alors ils se diraient adieu. Mais si il les partageaient, alors, elle aurait sa perfection, sa magie à elle, son prince charmant…
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MessageSujet: Re: Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne   Well she's on her knees and begging please, She wonders if there's somebody out there || Shannon & Cheyenne EmptyMer 14 Mar - 18:38

La vie nous joue des tours, l'amour nous surprend bien souvent, tout n'est qu'une succession d'évènements étranges qui s'emboîtent les uns dans les autres sans que l'on ne puissent les séparés du reste, s'enterrant dans des situations parfois bien difficiles, comme c'était le cas pour les deux anciens amants. Se rencontrer, apprendre à se connaître pour finalement tomber amoureux l'un de l'autre mais ne jamais le dire puisque Shannon n'a jamais fait le premier pas qui incombe à un homme d'ordinaire, se disputer faisait partit du contrat, tout comme se réconcilier, ou bien rompre finalement pour désaccords conjugaux. Mais qu'en est-il lorsque la dispute n'a pas mit fin à la relation et que ni l'un ni l'autre des partis n'a jamais évoqué qu'ils avaient rompu ? Jamais Shannon n'aurait pensé se retrouver seul ce soir là, sans plus jamais revoir celle qu'il aimait. Elle non plus ne s'en doutait aucunement, lui ayant exprimé sa surprise en entendant les paroles prononcées par Dayan cette nuit là, ainsi que le fait qu'il ai frappé sur son petit-ami à l'époque. Comment fait-on alors pour tourner la page d'une histoire que l'on a pas terminée ? Ce serait comme se faire raconter la fi d'un livre par une autre personne, sans avoir eu les émotions que la lecture produit sur nous plus que sur les autres. Nul ne peut savoir ce qui serait advenu de la relation de Cheyenne et Shannon s'il était entré dans cette chambre d'hôpital et avait parlé à Cheyenne. Peut-être auraient-ils rompu, mais au moins cela aurait été leur fin à eux, sans que nul ne s'oppose à cela ou prenne la décision pour eux. Tout était clair aujourd'hui et leur histoire était loin d'être terminée lorsque l'on voyait la proximité presque naturelle qui animait les deux jeunes gens, leur façon de se tenir les mains, de se toucher, de s'embrasser même ! Ils n'avaient rien de deux amis qui passent un bon moment, ayant oublié leur passé, allant de l'avant. Non, les deux étaient resté les adolescents de fac qui s'aiment et se cherchent.

Se retenir de prononcer ces mots qui font tellement de bien devait être bien plus frustrant pour la demoiselle que pour lui, car il n'éprouvait pas le besoin de lui dire de vive voix de qu'il ressentait, alors qu'elle aurait tant aimé avoir un mot de sa part qui ferait tout autant de bien qu'un geste tendre. Elle avait souhaité lui dire aussi et malgré lui, Shannon se surprit à sourire. Même s'il ne savait pas exprimer le fond de son cœur, il aurait adoré que son amie lui dise l'aimer. Le savoir aujourd'hui lui faisait plaisir à tel point qu'il en oubliait les larmes de la demoiselle, ne pouvant pas se dérober à cette étreinte. Ils étaient comme des aimants de nouveaux soudés sans plus rien autour, comme au temps où ils restaient des heures à parler et se regarder dans les yeux sur le campus, ne prenant pas garde aux gens qui passaient ni à plus rien d'autres. La pluie aurait pu tomber qu'il n'était pas certain qu'ils s'en rendent compte, tant leur bull venait de se reformer autour d'eux. C'était dingue d'avoir encore des sentiments après une si longue période, surtout quand on s'appelle Shannon Madison et que l'on avait pas pour habitude de s'éprendre de la première personne venu dans notre vie. Shannon avait très peu d'amis qu'il aimait vraiment. Sa petite bande de primaire était soudé et ils s'adoraient tous comme une famille, et puis il y avait Malia pour qui il avait le cœur en joie depuis leur nouveau premier baiser.
Le beau brun avait plongé ses yeux verts dans ceux de la belle brune au regard humide, ne sachant que dire. Ce fut à elle de rompre le silence, déversant à son tour un torrent d'informations que son ancien compagnon ignorait. Il avait réellement penser qu'elle lui en voulait autant que lui s'en voulait, alors qu'en réalité il en était autrement. Touché en plein cœur, ses main esquissèrent un mouvement pour essuyer une larme de la belle, frôlant sa peau sombre du bout du doigt, gardant sa main dans la sienne. « Je n'ai jamais cessé de t'aimer. » Et là, on entendit une bombe s'écraser sur Terre, un grand brouhaha. Shannon ne bougeait plus, les yeux vrillant comme n'arrivant pas à se fixer sur elle ou que tout autre chose présente, la bouche à demi-ouverte. Il avait une énorme boule dans la gorge qu'il ne parvenait pas à faire passer en déglutissant. L'émotion lui serrait le cœur et l'empêchait presque de respirer. Il savait qu'il avait les yeux brillant, ayant sentit une montée d'eau dans ses glandes lacrymales. Mais rien ne débordait encore, il était figé, seul son cœur pouvait s'entendre tant il battait fort. Il avait qu'il n'y avait qu'une réponse à donner.
« Biiip. Biiip. Biiip » On entendit alors, faisant rapidement changer la tête de Shannon. Comme paniqué, il sortit son biper de sa poche et observa le code inscrit dessus. Il devait s'en aller d'urgence. Relevant les yeux vers Malia, il était perdu. « Je.. Je dois y aller ! Un incendie ! » lâcha-t-il comme ça, en entamant de se lever. La jeune femme l'imita, choquée par cette perturbation. Il était là et devait partir malgré l'envie de rester auprès d'elle. « Désolé... » murmura-t-il en remettant son biper en place et fouillant son sac à la recherche d'un stylo. Il en trouva un et attrapa la main de Cheyenne pour y écrire son numéro. « Appelle moi, s'te plaît. » dit-il précipitamment en commençant à partir. Mais à peine à quelques pas d'elle, il fut comme rappelé par une force gravitationnelle et retourna près d'elle. S'il devait partir et qu'elle ne le rappelait pas, il voulait un dernier baiser. Il posa donc ses mains autour de la nuque de la demoiselle et lui donna un avide baiser, toujours ému par ce qu'elle lui avait dit, mais il ne pouvait s'étendre plus dans ses paroles, le temps pressait et il était toujours le premier dans le camion, il ne devait pas se débiner. Après ce baiser, il reprit le sens inverse et se mit à courir entre les gens pour se diriger vers la caserne, un dernier œil à la si belle jeune femme à qui il mourrait d'envie de prononcer ces mots si durs pour lui. Elle le méritait, il le savait, mais il ne pouvait pas gâcher d'autres vie alors il devait partir pour faire son travail.
Certainement que quelques minutes plus tard, elle aurait entendu les sirènes hurler à tout va pour se rendre sur les lieux de l'incident, bien plus loin dans l'Est de la ville.

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