Ma vie... Ah ma vie ! Elle n'est pas plus extraordinaire que celle des autres mais j'aime la raconter pour faire ressortir l'enfant que j'étais et qui a bien grandi aujourd'hui et met le feu ! Enfin... façon de parler puisque je les éteints...
Mais bon bref ! Alors je suis né à New York, grande et belle ville que j'affectionne tout particulièrement, pour n'avoir pas réellement connu autre chose en fait. Mes parents sont des gens de classe moyenne qui sont vraiment très aimant. Je n'ai pas eu la chance d'avoir de grand ou petit frère – ou sœur - dans ma vie, ce qui à dût contribuer à faire de moi un gosse qui aime avoir l'attention des gens autour. Dans les magasins, je ne passais jamais inaperçu, faisant le pitre sans arrêt, racontant des blagues ou les faisant. On avait bien du mal dans ma famille, pour me canaliser. Un peu hyperactif sur les bords, il me fallait tout et tout de suite autrement je piquais une colère. Je pense être un peu comme ça aujourd'hui mais j'essaie de plus le dissimuler parce que le caprice du gamin unique, on l'a vu, revu et corrigé depuis le temps. Mon père désirait que je travaille plus dur que les autres, que je donne le meilleure de moi-même pour me forger un avenir digne de ce nom. Moi, petit, j'aurais adoré être astronaute, cowboy – le chapeau me va bien - ou pompier même ! Mais allez l'expliquer à un père qui vous voit déjà reprendre la direction du service client de son magasin de voiture de banlieue...

Bon, j'avais le temps de comprendre que la vie devrait se faire avec sérieux et je préférais m'amuser comme un bon gosse normal. À l'école, j'étais presque sage. Durant les leçons, j'écoutais sans écouter vraiment, rêvant d'être ailleurs ou à la prochaine récréation où je pourrais me défouler et embêter les petits nouveaux. Je m'étais fait de bons amis au début de l'école primaire. De vrais amis, de ceux qui rient à vos plaisanteries idiotes et vous suivent dans vos délires en ajoutant leur touche personnelle. Il ne m'en fallut pas plus à l'époque pour considérer d'avoir des meilleurs amis. On s'amusait comme des idiots, c'était le bon temps. Il y avait Toby, Chase et Caleb sur qui je pouvais compter, du moins ce sont ceux qui ne sont pas des amis de passage. Je les adore vraiment, sans jamais leur avoir vraiment dit, mais je les considères un peu comme les frères que je n'ai pas eu la chance d'avoir. J'ai appris à partager avec eux, je me sentais responsable, étant le plus vieux de la bande. J'avais comme envie de leur montrer la voie à suivre, prenant plus de décision que les autres. Sous l'effet de chacune de mes impulsions, les gars me suivaient, nous en avons fait je ne vous en parles même pas !! Ils venaient souvent à la maison, mes parents les aime bien je pense, ils ont sût capter mon attention à autre chose, même si j'étais toujours celui qui se tient fièrement au milieu du groupe, comme le leader.

En grandissant, rien n'a pu nous séparer. Au collège, on était toujours tous les quatre ensemble, même si on s'est parfois retrouvé dans des classes différentes – certainement pour nous séparer de nos camarades de jeu - cela ne nous empêchait pas de nous voir et de continuer à partager de bons moments. Comme de moins bons, j'avoue... Nous nous sommes retrouvé dans de drôles de situations durant ces années de collège, ainsi qu'au lycée où nous avons eu le « plaisir » de retrouver un gars qui s'était frotter à nous. Chase m'avait pourtant bien dit de ne pas répondre à ses provocations et de l'ignorer, mais ce n'était pas dans mes habitudes d'écouter les gens quand il s'agissait de provocations et j'avais déjà cogner avant que mon ami ai finit sa phrase. Par conséquent, l'ambiance était quelques peu tendues entre mes potes et la bande de l'autre idiot, et je me suis souvent retrouvé dans des bagarres après les cours, fonçant tête baissée, me blessant aussi. Mais ça me donnait un petit côté rebelle sexy, ce qui est important pour un jeune lycéen qui aspire à me faire remarquer. Caleb me suivait constamment dans ces batailles, nous sommes pareils lui et moi faut dire.
J'eus plusieurs aventures au lycée, la première fut environs à mes quatorze ans, tellement fier d'être le premier à sauter le pas que je le racontais à mes trois compères pour gagner un peu plus en popularité. Une vraie coqueluche au lycée, ouais.

Mon père me souhaitait toujours autant commercial que lorsque j'avais quatre ans et l'heure de l'université sonna alors. Au fond de moi, j'avais gardé cette envie de devenir pompier, en particulier depuis les attentats du onze septembre 2001. Voir tous ces hommes se battre pur sauver les victimes m'avaient profondément marqué. Je pensais avoir tout ce qu'il fallait pour porter l'uniforme. J'étais fort et bien battit, m'entraînait plusieurs fois par semaine, je n'avais peur de rien, fonçais tête baissée et surtout j'avais cette envie de protéger les gens, pas seulement mes proches mais également le reste de la population. Je commençais donc une formation en parallèle de mon cursus en commerce, comme mon père le voulait. Il n'était pas au courant de ma formation et pensait simplement que je courais les filles ou bien révisait lorsque je rentrait tard des cours, tant mieux car il m'aurait dit d'arrêter pour me concentrer sur une « vraie valeur », une valeur sûre selon lui. Il n'est pas méchant ou castrant, il aspire juste au meilleur pour son fils unique. J'ignore toujours d'ailleurs pourquoi mes parents n'ont jamais eu un autre enfant pour placer leurs espoirs en lui, car moi je n'étais pas vraiment fan des études de commerce.
Nous avons prit des chemins différents à l'université, les potes et moi. Disons déjà que Caleb est partit vivre en Espagne pour suivre une nana. Elle était canon ok mais je n'aurais pas fait ça à sa place... hase avait prit arts plastiques et Toby suivait un cursus de finances qui l'amenait à avoir quelque secours en commun avec moi, ce qui nous faisait nous sentir moins seuls. Nous n'avons jamais pu compter sur quelqu'un d'autres que notre bande en vérité, c'était donc important d'avoir cette stabilité. Je partageais d'ailleurs ma chambre avec Toby et un autre type. ce qui nous rendait la tâche un peu difficile hormis les cours, c'était les petites-amies qui pouvaient défiler. Il fallait s'y faire bien que nous restions proches, une de ces créatures avait voler un de nos amis après tout, je me méfiais donc et préférais n'avoir personne.. enfin, j'ai bien eu une histoire, qui s'est très mal terminé en vérité, puisque c'était la seule vraie histoire d'amour que j'ai eu même si personne à part ceux de notre classe de commerce ne le savait.

Cheyenne... Ou plutôt Malia, comme j'étais le seul à l'appeler. Une magnifique beauté brune qui venait d'Espagne. Son accent était magnifique, sa peau dorée douce comme de la soie, son regard envoûtant... Je vous passe les détails, cette fille m'a réellement fait fondre !!! Je l'ai aimé comme un dingue malgré les quelques disputes qui n'ont jamais réussies à nous séparer. Enfin, jusqu'à la dernière...
Durant la première année, nous nous sommes rencontré, d'une de ces rencontres qui paraît anodine et qui pourtant prend une place capitale dans votre vie. Tout ça pour un bout de papier passé en classe et le jeu avait commencer, le compte à rebours avant impact. Je l'ai dragué après avoir tenté de m'amuser avec une de ses amies, mais Cheynne semblait bien plus mon type, j'adore les nanas comme elle avec du plomb dans la tête. Très vite nous sommes devenus amis, nous sortions avec les gens de la classe pour se connaître et partager. Sur le campus, nous n'étions pas dans le même bâtiment, mais ils étaient presque à côté, bien pratique hein ! Dieu que l'on a pu se tromper malencontreusement de porte... Durant les premiers temps de flirt, tout était calme, jusqu'à ce que je la raccompagne un soir à son dortoir. C'est ce soir là que notre relation passa d'un stade amical à un stade amoureux. Cette jeune femme avait volé mon cœur et bien que je ne lui ai jamais concrètement dit avec des mots, je l'aimais comme un fou !
Mais même si nous avons passé plusieurs mois – voir même plus d'un an – ensemble, il y avait toujours cette partit trop fière en moi qui me contraignait au silence vis-à-vis des autres. Je n'ai jamais dis à mes meilleurs amis que j'avais une copine, allez savoir pourquoi ! Ils se moquaient parfois de moi mais je détestais les voir mielleux avec leurs nanas et leur faisait trop remarquer pour à mon tour leur dire la vérité. Cela emmena plusieurs disputes avec Malia, que je parvenais à me faire pardonner jusqu'à ce soir là où la demoiselle rentrait de chez son frère. On se disputait au téléphone et malgré moi j'avais remis un sujet épineux sur la table et le pire arriva... Un énorme hurlement de la part de ma petite-amie, un bruit sourd et puis plus rien. Je craignais le pire et n'ayant pas de nouvelles je décidais de rappeler, tombant sur sa messagerie plusieurs fois de suite. S'en était trop d'attendre et je pris ma moto en direction de l'hôpital, fonçant comme un malade dans les rues bondées de New York.
Les urgences n'étaient pas très aidantes et je ne parvins pas à trouver mon amie. J'eus pire... son frère qui me détestait littéralement. Après une altercation je finis par quitter les lieux, trop choqué pour me battre avec lui, pour la première fois de ma vie j'avais « fuis » une bagarre. Depuis ce jour là, je n'ai plus jamais eu de nouvelles de Malia et j'en reste encore blessé je pense...

Nous avons terminé nos études, Toby et moi, sans la jeune Espagnole, et de mon côté j'ai commencé mon travail de sapeur pompier, apportant mon aide aux blessés, éteignant des feux, c'est vraiment un métier excitant, j'adore ça, vraiment ! Je suis certain d'avoir trouvé ma voie et personne ne semble dire le contraire. Même mon père pense du bien de ce poste, qui me permet de faire ressortir la personne courageuse et volontaire que je suis. Ça me branche et j'aurais bien aimé devenir capitaine de caserne, mais la petite histoire qui va suivre vous expliquera pourquoi. En réalité, chacun des membre de notre bande avait reçut un carton d'invitation. Celui-ci étant pour le mariage de notre amis Caleb, qui vivait toujours avec sa petite-amie de l'époque et maintenant future femme si l'on en croyait ce si jolie morceau de carton. Un mariage à Barcelone s'te plaît !! En plus, il avait apparemment les moyens puisque nous avions tous reçus des billets d'avions. Le Caleb devenait un petit homme riche au pays où l'on boit de la sangria ! Alors nous voilà partit pour l'Europe, retrouvant notre meilleur pote comme on l'avait laissé, en plus vieux et sa dulcinée bien plus... enceinte. Dingue de chez dingue et ce mariage fut vraiment un événement « magique ». je ne rêvais pas de ça pour moi, plus depuis mes douze ans peut-être, mais j'étais heureux pour lui.
Nous avons commencé notre bonhomme de chemin dans la cité, visitant ce beau pays ensoleillé qui me changeait tellement de New York. C'était beau et frais ici, comment s'en priver ?
On ne se priva pas et j'eus même l'agréable et surprenante surprise d'apprendre autour d'un verre que Caleb voulait faire de moi le parrain de son enfant. Un grand choc, j'avais faillis m'étouffer avec ma bière, merci bien.. Étant donné que nous étions les premiers à avoir vraiment accrochés ce groupe, notre relation était plus forte mais je n'aurais jamais pensé que nous pourrions avoir ce genre de rapprochement une fois réunis. Flatté, j'acceptais bien entendu, et me voilà parrain d'une petite Selena.
Avec cette ville s'offrait de nouvelles opportunités et moi qui n'avait jamais quitter ma ville natale, je découvrais un nouvel espace de jeu. J'étais comme un tenant le jour de Noël, doublé d'un gagnant du loto aux vues de l'hôtel où nous étions. J'avais envie de rester ici, de faire ce que Caleb avait fait quelques années auparavant, de voir ce que ça faisait de s'occuper d'un enfant moi qui n'avait jamais eu de sœur ou de frère. Je prolongeais donc mon séjour, me faisant rembourser le billet d'avion gracieusement offert par Caleb et son épouse, puis je postulais à la caserne de la ville, fêtant par la suite mon nouvel emploi en arrosant ça dans un bar comme on arrosait un immeuble en feu, du coup beaucoup d'alcool. Je savais que je pouvais me rendre utile ici, et puis New York était pleins de problèmes qui me faisaient de la peine, une nouvelle vie pouvait redémarrer peut-être Et j'ai prouvé ma valeur d'ailleurs un jour comme un autre où l'équipe fut appeler sur un accident de voiture. Je débutais et n'avait pas eu peur d'être le premier sur le pied de guerre. Ma période d'essais était la plu importante à passer et j'avais tout laissé tomber pour cette intervention. Deux véhicules, une collision, des blessés, c'était pour nous la routine. M'occupant de la petite voiture avec un collègue, j'en sortis une charmante demoiselle, bien sonnée par le choc. L'homme avait heurter sa voiture et n'avait pas fait semblant. C'était incroyablement effrayant pour elle, qui perdit connaissance deux fois sur le chemin de l'hôpital. Je ne connaissais pas cette jeune femme, mais la façon dont elle s'est crashé m'avait rappeler un souvenir douloureux. Un souvenir dont mes amis n'avaient jamais eu vent... Je n'en avais jamais parlé auparavant mais la réalité était bel et bien là, et cet accident me rappelait en pleine gueule celui de Cheyenne qui n'avait jamais donné suite à mes messages lors de son hospitalisation. J'avais laissé entendre que tout allait bien, alors que c'était faux. Nul n'avait vraiment sût que Cheyenne avait eu cet accident de voiture. Elle était partit sans que personne n'ai la moindre idée de ce qu'il se passait et j'avais fait taire les abrutis qui lui cassaient du sucre sur le dos ! Considérant que c'était de ma faute si elle était si mal, je n'avais rien pu faire d'autres qu'assumer mes actes... Son frère ne m'a jamais permit de la voir à l'hôpital durant les premières semaines ou je entais de lui parler et je me suis toujours voulu de ne pas l'avoir bousculer, de ne pas avoir pu m'excuser.

Depuis cet épisode, je me suis enfermé un peu plus sur moi-même, comme pour éviter de repenser à Malia, ma Malia... Mais cette histoire me fait souffrir même si je tente toujours de sortir et de profiter de la vie. Je ne montre toujours pas mon côté sensible ni la vérité, mais je fais ce qu'il y avait à faire et de mon point de vue, même si ça ne rattraperait jamais ma faute sur mon ex petite-amie, j'aimais passer pour un héros fort et concerné qu'un homme trop attaché et faible et ne baisserait jamais les bras. Nul n'a besoin de savoir qu'au fond de moi je cache un gamin amoureux et blessé, tant que la vie continue et que chacun peut être ce qu'il est et garder ses proches en bonne santé. Je n'ai plus envie de quitter Barcelone, même si mes parents me manquent, je me sens bien ici, voyant moins de malheurs qu'à New York et entouré de mon potes de toujours pour faire la fête et être un parrain – ou tonton Shasha comme le dit la petite âgée de presque un an maintenant. J'ai même trouvé un super petit appartement dans le centre, près des endroits où ça bouge ! Près de la caserne aussi oui, c'est mieux. La plage, les filles, la famille que Caleb m'inspire il ne manque presque rien à ma vie...