Erzèbeth ➜ Autrefois j'étais libre.

Invité La Vida Loca

Leà-Cristina Erzèbeth Carlos

Aujourd'hui, je suis reine. Autrefois j'étais libre.

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❧ TIME AFTER TIME.
chapitre 1: J'aurais mieux fait de mourir que de vivre

Je suis née il y a 25 ans. Pour mes parents, se fut le plus beau jour de leur vie. Mais m'a-t-on demandé si c'était mon plus beau jour à moi? M'a-t-on demandé si j'avais voulu vivre ce jour là? Donné naissance à un enfant est un acte égoïste car on pense d'abord à son propre bonheur et même pas à celui de l'enfant que l'on est en train de mettre au monde. Résultat mes parents n'ont pensé qu'à eux quand je suis née. Que voulez vous... Quand on est l'un des couples les plus puissants du monde, on est obligatoirement égoïste.

Car oui, mes parents sont puissants dans leur pays. Peut être pas politiquement mais idéologiquement. Le premier couple d'Espagne, le plus beau couple d'Espagne d'après les magasines... Le coule le plus égoïste même. Car mon père n'est autre que le roi d'Espagne. Géniale vous dirons certains, un calvaire d'après moi. Car oui, quand vous êtes le premier bébé du couple souverain d'un pays, vous êtes toujours sous les feux de la rampe dés votre sortie du ventre de votre mère. Mon enfance fut une catastrophe mentalement. Dés ma sortie de la clinique privée où j'ai poussé mon premier hurlement, j'ai été poursuivit par les paparazzis, voulant avoir une photo exclusif de la première princesse espagnole. Deux ans après ma naissance, j'ai eu une petite soeur, une adorable petite fille aux longs cheveux blonds comme notre père. Pour ma part, j'ai hérité des cheveux bruns de ma mère mais des yeux de mon père. J'étais la fierté de la famille.

Je fus confié à des précepteurs dés que je fus en âge d'apprendre l'étiquette et les choses à savoir quand on est la première dauphine du royaume d'Espagne. La pire des choses que mes parents est put faire, après ma naissance, fut de me confier à des précepteurs. J'aurais préféré de loin être envoyé à l'école comme une simple petite fille. Pendant les cours, je passais mon temps à regarder par la fenêtre, indifférente totalement à ce que me disait mon précepteur. Ma mère remarqua assez vite mon envie d'aller voir ailleurs, de sortir du palais royal où j'avais toujours vécu. C'est ainsi que je fus envoyé dans des écoles privées où je fus tout de suite assez populaire. Mais je me méfiais des enfants qui viennent vous voir car vous êtes la fille du couple royale. Dans le genre profiteur, il n'y a pas mieux. Je restais dans les écoles privées jusqu'à mes 15 ans.

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❧ TIME AFTER TIME.
chapitre 2: Je veux une vie de rêve, une vie de princesse

A 15 ans, j'ai fait la rencontre d'un homme de 12 ans mon aîné, un homme qui était agent pour des mannequins. Et il cherchait justement une jeune femme à encadré pour un contrat de 2 ans avec Grazia. Je pensais qu'il voulait que je lui parle des élèves en stylisme que je connaissais mais il m'annonça qu'il voulait que je devienne cette jeune femme, que j'avais tout pour devenir un grand mannequin de haute couture. Je fus flattée mais je n'ais pas tout de suite acceptée d'être cette jeune femme, je voulais d'abord en parler avec mes parents, ses personnes égoïstes qui m'avaient fait naître et qui avait été égoïste une nouvelle fois en donnant naissance à la petite soeur.

Mais la discussion ne se passa absolument pas comme elle devait se passer. Mes parents accueillir très mal le fait que je ne voulais pas être l'avocate en relation internationale qu'ils voulaient que je sois. Ce fut la première fois que mon père leva la main sur moi. Ce fut comme ci quelque chose se brisait en moi. Je tournais les talons, furieuse de ce que mon père venait de faire. Une fois dans ma chambre, je sortis une valise de mon armoire et commençait à la remplir avec mes affaires. Je fus partie avant que ma soeur ne rentre de l'école. Je n'avais dit au revoir à personne de ma famille. Je retrouvais mon agent à l'aéroport, désireuse de partir le plus vite possible de ce pays que je ne voulais plus jamais revoir.

Je devins très vite l'une des mannequins les plus connu du mannequina avec mon contrat pour Grazia qui fut allongé de 3 ans. Mais à 17 ans, nous sommes toujours manipulable par les hommes sans scrupules comme mon agent. Pour tout vous dire, nous avons couché ensemble. Tout aurait pu être sans lendemain si seulement je n'avais pas eu ce fichue retard de règle qui me força à faire un test de grossesse qui vira au bleu. J'étais enceinte alors que je m'étais jurée de ne jamais avoir d'enfant pour ne pas devenir aussi égoïste que mes parents. Et j'ais eu le malheur d'en parler avec le père. Autant vous dire que je fus viré de mon propre appartement sans avoir la possibilité de récupérer mes affaires. J'avais juste assez d'argent pour me prendre une chambre d'hôtel le temps de trouver une solution. Pendant 2 mois, je fus serveuse dans un bar pourrie de Londres et je récupérais de l'argent pour repartir chez moi, en Espagne. Là bas, je fus prise en charge par les services sociaux de Barcelone.

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chapitre 3: La vie prend parfois des tournants auxquels ont ne s'attendaient pas

J'étais devenu comme mes parents, une personne égoïste. Je venais de donner naissance à une petite fille alors que j'avais 17 ans. C'était jeune, trop jeune pour les assistantes sociales pour devenir mère. Surtout que je n'avais aucune aide familiale. Mais voilà, j'aimais cette enfant et malgré les difficultés, je voulais la garder et l'aimer. Être égoïste en quelque sorte. Je pensais à cette enfant qui était sortit de mon ventre et qui était tout de suite parti pour les examens de routines. Je pensais à l'abandonner mais je revins sur ma position quand on me tendit ma fille et qu'on me la posa dans les bras. Un amour maternel m'étreignit le coeur et je sus que même si ce serait difficile, je réussirais à élever ma fille avec amour.

Mes l'assistante sociale de l'hôpital refusait que je parte avec ma fille. Elle voulait lui trouver une famille aimante et me harcelait presque pour que j'abandonne ma fille. J'ai donc porté plainte contre elle pour harcèlement mais cela ne l'empêcha pas de me menacé physiquement. L'enquête m'appris qu'elle venait de perdre un enfant des suites d'une maladie et avait donc jeté son dévolue sur ma fille. Mais je refusais d'abandonner ma fille. Je sortis de l'hôpital 5 jours après mon accouchement et repartis vivre dans mon petit appartement, que je payais avec l'aide des allocations sociales et le petit métier de serveuse que j'avais trouvé. Mais je voulais une vie meilleure pour ma fille.

Je décidais donc de reprendre les cours et passais un Bac S en accéléré pour devenir médecin. J'avais le droit d'emmener ma fille à la fac et je ne me gênais pas pour le faire. Je choisis très vite quelle serait ma spécialité: la neurochirurgie. Peut être avais je été influencée dans mon choix par la nouvelle série télévisée: Grey's Anatomy. Mais c'était un métier que j'avais également appris à connaître avec les journées obligatoires que nous passions à l'hôpital. C'est pour cela qu'à 25 ans, je suis devenu interne en neurochirurgie pour donner une vie de princesse à ma fille... Mais tout n'est pas tout rose dans ma vie, encore aujourd'hui.

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chapitre 4: Tous les moyens sont bon pour offrir à sa fille une vie de palace

Que voulez vous... Quand on veut offrir une belle vie comme elle le mérite, on est près à tout, même au pire. Ne pouvant pas garder mon métier de serveuse, j'ai été obligée de devenir strip teaseuse. Mes horaires étaient modulables avec mes horaires à l'hôpital et je dois dire que j'avais beaucoup de succès auprès des clients. Une interne obligé de vendre son corps, cela avait beaucoup de succès. Mais même si je me mettais quasiment nue devant les hommes, j'avais toujours refusé d'aller plus loin même si certaines strip teaseuses n'avaient pas mes états d'âme. Plusieurs hommes ont plus d'une fois essayé de me forcer mais toujours un membre du personnel du bar venait les remettre à leur place.

Aujourd'hui encore, je suis toujours strip teaseuse. Je me sens coupable de passer mes nuits à me déshabiller alors que j'étais censé être chez moi pour garder ma petite fille. Et voilà que ma fille était décidé à retrouver son père. Le jour où elle m'apprit cela, je crus que le sol s'effondrait autour de moi. Elle voulait retrouver l'homme qui était sorti de nos vies alors qu'elle n'était même pas née. Je lui avais toujours refusé le fait de retrouver son père et je le lui interdirais toujours.

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